mardi 19 mai 2020

LE CORPS-CERVEAU ET SES CONNEXIONS






Dans La Pensée, il y a L'Impensable comme limite, et L'Impensé comme perspective. La connexion du Corps-Cerveau avec Le Multivers, pense selon une pensée complexe, d'un Déjà-Là de L'Impensable et d'un Pas-Encore de L'Impensé, contre un Pas-Encore de L'Impensable et un Déjà-Là de L'Impensé. C'est ce que Heidegger appelle la temporalité  (156)  ( 157).  Pour mon compte, j'appelle ça un va-et-vient topologique d'authentification présentifiante instantanée.  
Le Corps-Cerveau, à la vitesse inassignable de sa pensée, va-et-vient du topos ( Τόπος) cerveau-monde-multivers du Pas-Encore authentifierà,  au topos du Déjà-Là de L'Avenir (158), dans lequel se loge comme image-miroir, le topos du Pas-Encore de L'Étant-Été. (plage où cône du souvenir), pour revenir authentifier le topos du Déjà-Là du Présent, dans une ekstase (159) présentifiante instantanée (dans L'Instant) des trois moments Topologiques. Celà c'est ce que nous appelons l'éveil, où  l'authentification, où conscience, où encore les trois en même temps. Il se fait clairement par et dans cette conscience-éveil-authentification.  Cependant, durant le rêve, l'image-miroir du passé se confond inextricablement avec celle de l'avenir, dans une inauthentification du topos du présent, puisque celle-ci (la  conscience-éveil-authentification) est assoupie par la coupure de la fonction senso-motrice du sommeil.
Ce va-et-vient topologique suscite l'automatisme de l'oubli (160) , où ce que j'appelle L'Oublitude. Un oubli doublé d'une habitude, hors de notre volonté, ce qui fait que, seules une malformation congénitale où une maladie neurologique sont susceptibles de modifier cet oubli/habitude.
Cependant, notre Corps-Cerveau est constamment et régulièrement en connexion avec Le Multivers (le Monde où l'Univers, si vous voulez) sans pour autant le va-et-vient de topos, qui permet lui, un quelconque échange d'authentification.  Nous sommes l'Univers, Le Monde, Le Multivers, mais juste en tant qu'étrange-jeté. Comme nous vivons dans le Monde Réel de la Vivance, dans notre Bulle D'Existence Ciné-Réel.
Notre Existence n'est en fait qu'un prolongement-séparation-résistance de la Vivance. Ce qui revient à dire que L'Existence est une CINÉ-VIVANCE, au sein de la Vivance. Notre Existence resiste par et dans la Cinémation  d'un Ciné-Réel de L'Être. L'ÊTRE Ad-Venu de L'Existence est un Ouvert, un Ouvert/Fermé de la Résistance.

(156) ( 157) « Or ce phénomène unitaire en tant qu'avenir étant-été-présentifiant nous l'appelons la temporalité. Page 250.
«« De même, le " déjà" désigne le sens d'être temporel existential de l'étant qui, pour autant qu'il est, est à chaque fois déjà jeté. C'est seulement parce que le souci se fond dans l'être-été que le Dasein peut exister comme l'étant jeté qu'il est. Aussi longtemps que le Dasein existe facticement, il n'est jamais passé, mais il est bel et bien toujours déjà jeté au sens du " je suis été". Et il ne peut être été qu'aussi longuement qu'il est. » Page 251.
Martin HEIDEGGER, « Être et temps» Editions Numérique hors-commence. Traduction de L'Allemand par Emmanuel MARTINEAU.  

(158) « Le Dasein ne peut être été authentique qu'autant qu'il est avenant. L'Être-été, d'une certaine manière, jaillit de l'avenir" Idem HEIDEGGER. Page 250.

(159) « Nous appelons par conséquent les phénomènes caractérisés de l'avenir, de l''être-été, du présent les ekstases de la temporalité.» Idem. HEIDEGGER. Page 252.

(160) « De même que l'attente n'est possible que sur la base d'un s'attendre, de même le souvenir n'est possible que sur la base d'un oublier, et non pas l'inverse, car c'est sur le mode de l'oubli que l'être-été "œuvre" primairement l'horizon où, en s'y engageant le Dasein perdu dans l'"exteriorité " de ce dont il se préoccupe peut se ressouvenir.» Idem. Page 259.

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