mardi 31 mars 2020

Le concept du monstrueux

#autoconfinement 7h 34 à l'heure du #covid19. À propos du concept de monstrueux. La pensée cherche à dé-monstrueu-ser le monstrueux de la #Vivance, c'est l'un des trois éléments de la #Cinémation de l'#Existence, car sans la Cinémation, point d'existence.

Le Concept de Rencontre

#autoconfinement 8h 15 à l'heure du #covid19. La #Rencontre est le concept que je revendique, que je sois #philosophe où pas. La rencontre est différente de la #Relation où du #Rapport objets de pensée plus fréquentée en #philosophie.

 #autoconfinement 8h 24 à l'heure du #covid19. Ma #Rencontre s'était faite d'abord avec le #philosophe #Gilles_Deleuze, pour devenir pour mon compte, un #concept philosophique, que je développe dans mon livre non encore édité. 




La fiction du réel où le réel de la fiction?

#autoconfinement 7h 30 à l'heure du #covid19. J'ai comme l'impression que nous vivions plutôt dans la fiction du «nous sommes les plus forts» et que le réel est là pour nous démentir. La preuve où est le vaccin, où sont les médicaments? 

#autoconfinement 7h 38 à l'heure du #covid19. La #Cinémation était trop grosse, elle était cousue de fils blancs. Nous avions trop fait au point de nous gargariser longtemps que de pures fictions.

 #autoconfinement 7h 50 à l'heure du #covid19. Cette fois-ci la crise n'est venue des spéculations des bourses, des mauvaises projections, décisions économiques, où politiques, non c'est la réponse de la nature, de la #Vivance, elle-même.

dimanche 29 mars 2020

Le prédateur comme limite

#autoconfinement 11h 23 à l'heure du #covid19. Le vivant tend toujours vers le gigantisme, à l'exemple des #dinosaures, et c'est le prédateur qui limite cette tendance. Aujourd'hui , le prédateur #coronavirus limite le corps social humain mondial, en s'attaquant aux individus que nous sommes.

LA FIN D'UN MONDE

FIN DU CAPITALISME CHRÉMATISTIQUE MONDIAL 

Que ce passe-t-il aujourd'hui avec cette catastrophe du coronavirus?
 Il y a que ce que j'appelle La Vivance, la nature si vous voulez, contient et produit sa propre limite. Comment? 
La société humaine mondiale, à savoir ce que j'appelle le corps social et/où sociétal humain mondial est arrivé aujourd'hui à son paroxysme. Aveuglé par la fièvre égoïste et vorace du capitalisme chrématistique mondiale, ce dernier s'obstine dans son refus de changer ses comportements négatifs, à savoir de la spéculation pour la spéculation, les enrichissements au détriment de la société aussi bien que de la nature, etc. Ce corps mondial dopé par là maîtrise des richesses et leurs acquisitions faciles, grâce, semble-t-il pour nous hommes, à la faveur des techno-sciences, et à leurs biens faits. Ce corps est devenu disproportionné, gigantesque, surpeuplé, comme l'étaient devenus dans l'histoire de la planète, les dinosaures, des corps sans limites.
 À quoi La Vivance répond en produisant contre lui (ce corps social/sociétal mondial) sa propre limite. En quoi consiste cette limite? Celle-ci se présente pour nous sous forme de ce fléau du coronavirus. En vérité, elle est une catastrophe climatique, au même titre que le fléau des incendies de forêts, des giga-cyclones, où la fonte des glaces, etc. Elle en est le corollaire, direct où indirect. Ce fléau du coronavirus s'attaque au corps social/sociétal mondial par le biais de ses éléments, à savoir chacun de nous comme individus, par la stratégie de la contamination, d'où notre réaction à celle-ci, par le confinement. 
Cette catastrophe, ce fléau, limite le corps que nous sommes, que nous formions, par l'isolement, l' émiettement de la société, les pertes de valeurs, les comportements irrationnels, et là la fin (cette catastrophe) l'effondrement des structures étatiques, à savoir les états, dont les fermetures des frontières en sont déjà les prémices. Sans parler des conséquences économiques et les possibilités de guerres qui se pointent à l'horizon.
  C'est la fin d'un monde.


 

samedi 28 mars 2020

Du selfie artistique au corps philosophique

#autoconfinement 7h 29 à l'heure du #covid19. En consultant la base de données de mes œuvres, je me rends compte que j'ai beaucoup travaillé sur le #selfie. J'ai même crié : « Fuck the Art, make selfies!» 

 #autoconfinement 7h 41 à l'heure du #covid19. C'est en questionnant le #selfie, et le culte du #corps, que j'ai fait la #rencontre de la #philosophie de #Gilles_Deleuze, de #Spinoza et de son cri : « Que peut le corps?» 

#autoconfinement 8h 02 à l'heure du #covid19. Que fait le #coronavirus si non, mettre une limite, désolé pour les morts, à notre #corps social mondial, avant de devenir un corps disproportionné. C'est celà la monstruosité du réel de la #Vivance.

jeudi 26 mars 2020

LA CHOSIFICATION DES CHOSES

Comme nous vivons dans l'existence, où si vous voulez , dans la Rencontre de L'Existence par La Vivance, car Le Réel de La Vivance est Impensable, alors nous ne faisons que Chosifier les choses, c'est-à-dire objectiver nos synthèses subjectives d'appréhensions. Autrement dit, L'Existence n'est que la chosification de La Vivance, en choses, parce que nous nous heurtons à L'Impensable, cette limite absolue entre la Vivance et L'Existence. Celà dit, en chosifiant les choses, nous Cinémathisons un monde. Ce qui fait que nous faisons Cinémation d'un Ciné-Réel, qui est non pas un acte de transcendance, mais celui de transcendehors; c'est-à-dire qui ne se dépasse pas où dépasse les données, on ne dépasse rien, mais on plaque une fiction de réelle, (La Cinémation) qui elle nous ait imposée par L'Impensablilité du Dehors, de cet Impensable du Réel de La Vivance. Les choses que nous chosifions à longueur de journées nous ne pourrons jamais les connaître en elles-mêmes mais juste les recrées d'après notre seule subjectivité. C'est celàLa Cinémation, qui ne fait que recréer un Ciné-Réel et jamais Le Réel. La Cinémation est une Rencontre entre Le Moi et le Dehors, exprimée par notre Je. Cette Rencontre nous affecte et nous donne à penser, à penser un monde dans Le Monde composé avec les choses mêmes de ce Monde. Les Choses de ce Monde, nous sont données dans cette RENCONTRE, mais jamais penser en elles-mêmes. Elles nous sont juste renvoyer. C'est celà le point de départ de nos méprises, de notre perpétuel remise en question des choses.

Lire Proust...

#autoconfinement 7h 50 à l'heure du #covid19. À propos de #Proust, c'est le moment favorable pour commencer à lire où relire #À_la_recherche_du_temps_perdu ,pourquoi pas!
 

mercredi 25 mars 2020

À Maa ...

#autoconfinement 7h 26 à l'heure du #covid19. Un hommage à Maa, cette femme sublime, pour moi, avec une pensée à tous ceux qui sont dans le deuil du #coronavirus, et les héros combattants ce virus. «... de son petit pas enthousiaste et saccadé...» écrivait #Proust.

Le Mineur d'or

#autoconfinement 7h 02 à l'heure du #covid19 Je note dans la nuit cette petite réflexion: Le philosophe est un mineur qui extrait, affine puis fonde l'or en lingots, pour mettre tout ça a la disposition des artistes et des orfèvres qui créent à leurs tour nos bijoux.

Le coronavirus dé-rencontre

#autoconfinement 10h 24 à l'heure du #covid19. La #catastrophe du corona, remet en question le #concept de #rencontre. Elle dé-rencontre. Peut-on vivre sans rencontres?

mardi 24 mars 2020

Le capitalisme écologique

#autoconfinement 7h 42 à l'heure du #covid19. Et qu'est-ce qu'on aura comme réponse à ce fléau: Un autre #capitalisme, le #capitalisme_écologique.

Le cynisme des ...

#autoconfinement 7h 23 a l'heure du #covid19. J'ai souvenir d'un documentaire télé, où une expérience sur les rats, fait que dès qu'ils sont nombreux, ils s'entrebouffent. Voilà pourquoi il y a ce cynisme des adorateurs du billet vert, du laissez mourir les vieux et les...

Le Fléau climatique

#autoconfinement 7h 09 à l'heure du #covid19. Le cauchemar est toujours là! Je me demande si cette #guerre du #coronavirus n'est pas le premier fléau du #changement_climatique? Si c'est le cas, attendons nous alors aux prochains et à plus.

La Remise en cause..

#autoconfinement 7h 58 à l'heure du #covid19. Un mot attire mon attention : épistémodémocratie ! En ces temps de cauchemar tout est possible, car toute la #Cinémation de notre #existence est remise en cause.

lundi 23 mars 2020

LA CHOSIFICATION DU RÉEL

#autoconfinement 11h 38 à l'heure du #covid19. La chose en soi c'est ce que nous chosifions #chosification, sans pouvoir la penser comme #réel, mais la penser dans la #cinémation comme #cinéréel

L'Impensable

#autoconfinement 10h 29 à l'heure du #covid19. «Si les phénomènes étaient des choses en soi, nul ne pourrait mesurer, à partir de la succession des représentations de leur divers, la manière dont ce divers se trouve lié dans l'objet.» Kant. C'est ça L '#Impensable. Pour comprendre celà voir les textes de ce blog.

Le sommeil et la crise

#autoconfinement 10h 05 à l'heure du #covid19. En #confinement il y a une chose que nous faisons tous c'est dormir. Le #sommeil quel plaisir, surtout pour ceux qui étaient tellement fatigués, jusqu'ici, par cette vie dite moderne. Nous allons enfin pouvoir récupérer, dans la crise. 

dimanche 22 mars 2020

La Rencontre chez Jean-Paul Sartre

#autoconfinement 16h 03 à l'heure du #covid19. Je termine par cette citation de #JPSartre «... elles ( ses idées) ne sont pas plurielles, en ce sens qu'elles ne sont pas produites par une rencontre de plusieurs personnes et ne portent la marque que de moi seul.» #Sartre distingue ici les idées universelles de celles plurielles.

Et maintenant...

#autoconfinement 8h 11 à l'heure du #covid19 #Sartre « j'étais obligé de dialoguer parce que je ne pouvais plus écrire.» ...« C'était où une chose abominable, c'est-à-dire ma pensée étant diluée par un autre, où quelque chose de neuf, c'est-à-dire une pensée se formant à deux.»

samedi 21 mars 2020

Le jour de la marmotte

#autoconfinement 7h 27 à l'heure du #covid19 toujours dans le jour de la marmotte, comme #BillMurray dans le film. Je suis entrain de relire l'interview de #Jean-Paul_Sartre du #Nouvel_Obs de 1980. «...l'avenir dementira beaucoup de mes affirmations.» Disait #Sartre. 
 

...de la peste au coronavirus ...

#autoconfinement 10h 23 à l'heure du #covid19 . Je suis entrain d'écouter une émission radio sur la pandémie de la peste ... ou « Le débordement de la joie et de la terreur.» devient le quotidien.
 http://www.histogames.com/HTML/chronologie/articles/0041-la-peste-noire.php 


La crise à venir ...

#autoconfinement 8h 25 à l'heure du #covid19. Ah! La #crise_économique_mondiale ! C'est le prochain problème de ce #fleaucoronavirus, car avec toutes ces pertes économiques, il n'est pad besoin d'être économiste pour le prévoir.

Et l'économie...

#autoconfinement 7h 58 à l'heure du #covid19. J'ai consulté mon compte pour m'assurer de ma retraite. Le souci de l'argent est un des sujets de ce satané #confinement, car l'économie sera le prochain problème après le #fléaucornavirus. L'image hier, sur la chaîne TV économique ...

vendredi 20 mars 2020

Le Temps n'est rien!

#autoconfinement 7h 16 à l'heure du #covid19 Je viens de me raser et prendre soin de ce corps virussable. Météo exécrable, pas de quoi mettre le nez dehors.Tant mieux, je n'ai pas l'intention d'y aller. Le #Temps n'est qu'une illusion! Voilà ce que je viens juste d'entendre.

Le virus anti-contact

#autoconfinement midi 31 à l'heure du #covid19 Ce méchant #virus remet en question le contact tactile de #Homme, à savoir sa capacité de sociabilité. Sans nous entre-toucher nous nous sentons comme couper du monde. ??? Sommes-nous entrain de devenir quoi? ...


Giono par Curtis

#autoconfinement midi 10 à l'heure du #covid19. #jean_Louis_Curtis dans son livre pastichant les styles de #Proust, #Nathalie_Sarraute que #Jean_Giono avec le #hussard chez le berger « -Pulvérulence ? On dirait un nom d'épidémie...»


La chanson du jour

#autoconfinement 9h 48 à l'heure du #covid19 Fio Maravilla, ton père c'était le soleil Fio Maravilla, musique et toi c'est pareil Fio Maravilla, elle était pauvre ta mère. Une chanson de #Nicoletta qui me bouste pour la journée. 
 https://www.youtube.com/watch?v=xDZLXj5Lp98

Une fois avant de mourir ...

#autoconfinement 9h 25 à l'heure du #covid19 Un film me revient à la mémoire : « Un fois avant de mourir.» de #JohnDerek, avec la sublime #UrsulaAndress qui nous faisait rêver.


Antoine De Saint-Exupéry

#autoconfinement 9h à l'heure du # covid19 Nous sommes tous des #AntoineDeSaint_Exupéry évadons nous en créant nous aussi, nos petits princes. Et ils nous dirons : « Dessine-moi un mouton...» 

#autoconfinement le journal

#autoconfinement 7h 15 à l'heure du #covid19 Problème de connexion. J'ai du me réabonner. Aujourd'hui, on commence à sentir la solitude. Dans le Désert titrait #AntoineDeSaint_Exupéry je site «Nous pourrions nous croire en sécurité.Et cependant! #Maladie, accident, rezzou, combien de menaces cheminent! L'homme est cible sur terre des tireurs secrets...».

PS.:
Comme c'est plus possible de continuer à tweeter  je suis contraint de le faire ici 
 

vendredi 13 mars 2020

À LA RACINE DE LA CHOSIFICATION DE LA CHOSE



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Ce que l'on appelle l'apparaître et le disparaître, n'est en fait valable que pour certains, notamment des êtres mouvants comme moi, je le suis. Ce qui fait que de nombreuses choses sont Là où elles sont, à savoir immobile, elles ne m'apparaissent pas, et ne disparaissent pas devant moi, mais c'est moi, qui vais où pas à leurs rencontres. Et c'est dans et durant mon vécu que je rencontre ces choses. Ce qui veut dire que c'est dans et durant mes déplacements, mes mouvements dans la vie que mon MOI et son double et interprète le JE fait ( où font) La RENCONTRE, où une suite de Rencontres avec cette multiplicité de choses du Monde. Le JE à ce moment-là , comme conscience est contraint de CHOSIFIER cette chose rencontrée en se disant : « ceci est un espace/temps de table, où ceci est un espace/temps d'arbre, où encore un espace/temps de telle personne, etc., etc.» Le JE chosifie la chose; c'est-à-dire qu'il chosifie de L'Espace et du Temps qui se trouvent à la racine même de ses rencontres, il crée ainsi, de L'Espace/Temps, autrement dit, le JE crée   du TEMPS RELATIF à son Existence: Il Fait Cinémation.

LE CRI DE LA RENCONTRE



LE CRI DE LA RENCONTRE. 


MOI, TEMPS ABSOLU, dans le TEMPS RELATIF.  Ce MOI est une pulsation, un reflet du TEMPS ABSOLU qui se manifeste par La Rencontre, avec lui-même, un Déjà-Làà travers L'Être de L'Existence, auquel répond L'Étant, à savoir ce "JE", un Pas-Encore de la Cinémation du Temps Relatif. C'est ce que j'avais déjà dit précédemment.
 Maintenant, je peux dire à ce stade, que : « JE suis du Temps qui crée du Temps et détermine du Temps .» Sachez bien que je ne peux pas dire : « Je suis du temps qui le crée, et le détermine.» ce serait faux, puisque, comme je l'avait également dit, la Forme du Temps est un cristal, où plutôt une multiplicité d'emboitements des temps, de plusieurs TEMPS incrustés les uns dans les autres, dans ce cristal, baignant dans L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL d'un L'AGENCEMENT MACHINIQUE. Il y a donc plusieurs Temps: Le TEMPS du MOI, un Temps Absolu, et un Temps du JE qui lui, est un Temps Relatif. Ce qui fait que le JE crée, pour le compte du MOI, de son Moi, du Temps Relatif à L'Existence. Comment le fait-il ? Et bien, il le fait par la multiplicité des RENCONTRES. 
Ici, pour mon compte, je peux dire qu'il n'y a pas de Phénomènes au sens Kantien, mais uniquement des RENCONTRES. C'est par La RENCONTRE que Le JE  comme Temps Relatif dans le Temps Absolu du MOI, crée pour celui-ci du Temps et et détermine du Temps.
 MOI Rencontre du TEMPS, JE Rencontre La RENCONTRE du Temps, pour créer La Rencontre du TEMPS, et déterminer La Rencontre du TEMPS. 
 Ce qui fait que mon cri philosophique est: 
« Rien ne se fait sans LA RENCONTRE !  

samedi 7 mars 2020

LA RENCONTRE COMME VISAGE.



La RENCONTRE comme visage, qu'est-ce que c'est?
La RENCONTRE, c'est la synthèse par L'Imagination (000) de deux visages:  le Mien et celui de L'Autre qui s'affectants mutuellement se donnent  à penser, c'est-à-dire donnent naissance à un troisième visage (001) ; celui de la communication, de la  l'individualité, et de la sociabilité (002).
Ma Rencontre avec Gilles Deleuze, je l'imagine comme celà, son visage rencontre le mien, et donne naissance à un troisième visage-percept.
 
(000) « Comprenez qu'il en est déjà à un niveau où il ( Kant ) saisit l'imagination à un niveau beaucoup plus profond que dans les philosophies précédentes; l'imagination ce n'est plus la faculté par laquelle on produit des images, c'est la faculté par laquelle on détermine un espace et un temps d'une manière conforme à un concept, mais qui ne découle pas du concept est d'une autre nature que la détermination de l'espace et du temps.»  DELEUZE - Quatrième leçon sur Kant - 04/04/78

(001)  « Imaginer mon ami Pierre c'est de l'imagination reproductrice. En revanche, déterminer un espace et un temps conformément à un concept, mais de telle manière que cette détermination ne peut pas découler du concept lui-même, faire correspondre à un concept un espace et un temps, ça c'est l'acte de l'imagination productrice. Qu'est-ce que fait un mathématicien ou un géomètre ? Ou d'une autre manière que fait un artiste ? Ils vont faire des productions d'espace-temps.» Idem.

(002) « C'est vraiment l'imagination productrice par opposition à l'imagination reproductrice. » Idem.




jeudi 5 mars 2020

ENTRÉE DANS L'ŒUVRE...


« Dans "Huit et demi" c'est encore plus évident, enfin pas plus, c'est la même chose, simplement avec génie ça varie chaque fois, cette structure des entrées multiples chez Fellini. Vous avez, il faudrait même prendre l'ordre mais je n'ai pas présent à l'esprit, ça n'importe pas, donc je dis en désordre, si si non ça commence par... un cauchemar. C'est une entrée, dans quoi, on sait pas. Dans Huit et demi on sait pas dans quoi on entre car ça commence par un cauchemar. Le cauchemar là dans le tunnel, qui se poursuit en rêve. Ça se poursuit par états de corps : la fièvre, la dépression et tout y passera... Les souvenirs, les fantasmes, tout ce que vous voulez. Les rapports alors, quelle est l'œuvre ? Il s'agit de faire une œuvre dans "Huit et demi", quelle était l'œuvre à faire ? Eh ben c'est toutes les manières possibles d'entrer dans l'œuvre,...»

Gilles Deleuze - vérité et temps cours 65 du 05/06/1984 - 1

mercredi 4 mars 2020

LES ESPACES DÉCONNECTÉS...


« Ce qui me paraît propre à Bresson c'est l'idée de la main. A savoir que les connexions de l'espace seront tactiles et que c'est la main qui va raccorder les portions d'espaces de proche en proche. Donc c'est pas une main préhensive, c'est très bizarrement une main constitutive d'espace et c'est pour ça que le cinéma de Bresson est tactile et entièrement tactile. Et c'est pour ça que les gros-plans chez Bresson, c'est pas des gros plans de visage, c'est des gros plans de mains. Il y a que la main qui raccorde les morceaux espaces.»

Gilles Deleuze - Vérité et temps cours 64 du 29/05/1984 - 3

TEXTES ORPHELINS ...

LA RENCONTRE DES INTERSTICES.

Dans ma RENCONTRE, par cours interposés, avec Le Philosophe Gilles Deleuze, je fus affecté, en premier lieu, par sa voix, par son intonation, par sa manière de faire silence entre chaque mot. Dans sa manière de dire dans son silence.
Ensuite, par sa clarté de ses idées, sa limpidité dans ses dires et ses explications,  par sa manière aussi de poser, comme il le disait si bien lui-même, les mêmes problèmes que moi, je le faisais avant de le rencontrer; à savoir lier le cri et le concept( 65), par exemple. Et surtout, surtout, cette impression pour mon compte, en l'écoutant, de vous rendre intelligent, de me rendre « moi » intelligent, d'avoir l'impression qu'il vous ouvre, qu'il m'ouvre à moi-même, des portes en réfléchissant, en pensant, en se questionnant sur les problèmes, en les posant. C'est splendide ! Splendide !
Celà m'avait beaucoup affecté et je fus très, très ému, pendant  longtemps. Cette émotion, m'avait donné à penser. Comment? Chacune de ses pensées ouvrait la porte à des milliers d'autres INTERSTICES d'idées, de questions, de problèmes, de perspectives, qui enrichissaient mes connaissances, me donnaient à comprendre des choses, et m'inspiraient, à la fois, des questionnements, des interrogations, et des idées. C'est comme un confetti d'idées, de questionnements et d'inspiration qui se bousculaient en m'eclaboussant. Le TOUT de cette RENCONTRE se faisait en même temps. C'était  tellement intense, et d'une telle vitesse, que je reste toujours incapable de l'exprimer.
Voilà, à peu près comment nous faisons LA RENCONTRE des idées, à savoir PENSER. Elles se nichent dans les plis, les embrasures, les INTERSTICES des PORTES qu'ouvrent chaque PENSÉE. Il suffit de tirer, le petit fil, le cheveu qui dépasse entre chaque Interstice et vous voilà avec une nouvelle idée à creuser, à dégager, à PENSER. Il y aussi certaines personnes, surtout les philosophes, vous donnent plus et plus vite à PENSER, il vous rendent plus intelligent; c'est les philosophes avec lesquels vous avez une affinité philosophique, à savoir vous avez la même manière de poser les problèmes.

(65) « Avoir besoin d'un concept, c'est avoir besoin de crier.» Gilles Deleuze, cours sur Leibniz, séance 1. YouTube. Site SocioPhilopsophy.


mardi 3 mars 2020

ÉMOTION CHEZ DELEUZE


« A la fin de LOULOU, de PABST, il y a l'Armée du Salut. L'Armée du Salut, les images très belles qui terminent le film : l'armée du salut, le chant de l'Armée du Salut le salut de l'âme. C'était plus beau dans l'opéra. Dans l'opéra après la mort de Loulou, il n'y a pas l'Armée du salut, il y a quelque chose qui est splendide, il y a l'ami de Loulou, qui lance, qui lance son chant merveilleux qui est un chant merveilleux qui s'élève vers le haut - ne fait rien d'autre que porter l'âme de Loulou au ciel exactement comme l'Armée du Salut, assure le salut de l'âme de Loulou.»

GILLES DELEUZE : Cinéma Cours 3 du 24/11/1981 - 2

lundi 2 mars 2020

TEXTE ORPHELIN

LA FORME ÊTRE-SILICIUM DE L'APRES-SURHOMME


Gilles Deleuze, dans ses cours sur Michel Foucault, pose cette triple question, je site :« Ça veut dire : trois choses.
- Avec quelles nouvelles forces du dehors les forces dans l'homme entrent-elles en rapport ?
-  Deuxième question : comment ce nouveau rapport de forces ou ce nouveau composé renvoie à un troisième mouvement géologique qu'on peut appeler le surpli ?
-  Comment, troisième question, comment en découle cette forme nouvelle nommée par Nietzsche « surhomme»?»  (173). Deleuze, répond  bien entendu, aux questions, dans ses cours.  
Pour nous, ce qui nous intéresse c'est de dégager les prémices, non pas du Surhomme, qui lui est déjà mort à son tour, mais à la FORME COMPOSÉE qui le remplace (174).
À la première question, nous pouvons dire que les Forces DANS L'Homme  RENCONTRENT de nos jour, les Forces du DEHORS comme par exemple, la découverte de la Matière Noire, et de L'Énergie Noire, où l'hypothèse des Multivers et toute l'histoire de l'AU-DELÀ de L'Atome. Sans parler, des questions génétiques, informatiques, cybernétiques, robotiques, médicales, mathématiques, économiques, ...etc., etc.
Notre époque grouille de ces remises en questions qui constituent les FORCES DU DEHORS et viennent Rencontrer les Forces DANS L'Homme. Il y a aujourd'hui la mutation de toute notre VIE, aussi bien que de notre LANGAGE, que de celle  du TRAVAIL;  ses trois forces de finitude.
À présent, abordons la seconde question. Comment appeler cette couche géologique? Elle est plutôt RÉ-DÉPLIEMENT, c'est-à-dire un RE-REPLI , car nous abordons plutôt L'INDÉFINI PUR, après le Fini-Illimité dont parlait Gilles Deleuze.
La troisième et dernière question, il faut là reposer, car ici elle n'est valable que pour le Surhomme, à savoir un déjà-passé.
La forme nouvelle qui est entrain de nous bouleverser, serait pour mon compte, nommée  L'ÊTRE-SILICIUM. C'est-à-dire un ÊTRE, L'Homme, se transformant en être-bionique, à savoir moitié Être, moitié Silicium, moitié
numérique, moitié autre chose, aussi bien dans le Langage, dans le Travail, que dans la Vie; à savoir les trois forces de finitude précédentes, et qui n'est plus L'HOMME, mais bien autre chose. Quoi? Je n'en sais rien.

(173) Deleuze / Foucault - Le Pouvoir cours 16- 18/03/1986 - 2 Cours du 18 mars 1986 Gilles Deleuze. Université Paris VIII.

(174) Pour comprendre de quoi je parle, et saisir le schema dégagé par Gilles Deleuze, il faut voir ses cours disponibles sur le site de l'Université Paris VIII. Lien :
http://www2.univ-paris8.fr/deleuze/

L'ESPACE RIEMANIEN COMME CONCEPT



 « Comment se servir de l'espace riemannien sans que ce soit métaphoriquement et sans que ça consiste à appliquer un domaine scientifique à un domaine non scientifique ? Ma première réponse, ce serait : on peut essayer ceci : on dégage de l'opérateur mathématique, une caractéristique - une caractéristique qui a extrêmement peu d'importance pour le savant -à savoir :" espace dont les parties ne sont pas raccordées de manière univoque". Et de cette caractéristique prélevée sur l'opérateur mathématique, on fait un concept philosophique. Espace de va et vient, espace de piétinement qui se définira par ceci : espace dont les parties sont déconnectées.

On a vu que le cinéma - les autres années, on l'a vu - à quel point le cinéma utilisait le concept d'espace. Les espaces déconnectés sont célèbres chez Antonioni, sont célèbres chez tous les grands auteurs qui opèrent par faux-raccords systématiquement. Comme disait Resnais de "l'année dernière à Marienbad", il disait, il justifiait : il n'y a pas un seul raccord qui ne soit un faux-raccord dans "l'année dernière à Marienbad". On dira que le faux-raccord est typiquement dans le cinéma, la constitution d'un espace déconnecté. A ce moment-là, je pourrais peut-être dire avec moins de stupidité que si je n'avais pas pris les précautions précédentes, on pourrait parler d'un espace riemannien comme concept. Une fois dit, que riemannien, renverra la caractéristique que j'aurais extrait des opérateurs scientifiques de Riemann, à savoir le caractère non connecté des parties de l'espace.»

Gilles Deleuze - vérité et temps cours 62 du 15/05/1984 - 2


COMPRENDRE LE CINÉMA PAR DELEUZE


« La seule définition pour moi du mot "réalisme italien" c'est eux qui l'ont inventé, je crois, je crois que c'est eux qui l'ont inventé. Ils avaient comme précèdent - dans un tout autre contexte puisque c'était un contexte de décor ça -ils avaient comme précèdent la comédie musicale, ils avaient des précédents, on peut toujours en trouver. Mais c'est eux qui ont inventé dans le film d'extérieur, des situations optiques et sonores pures, à savoir : mettre quelqu'un dans une situation où il ne sait plus que faire, que la situation soit banale ou qu'elle soit extraordinaire. C'est "ça" l'acte de naissance, c'est ça l'acte constitutif du mot "réalisme", c'est par là qu'il a bouleversé le cinéma, parce qu'il a fait "la grande rupture des shèmes sensori-moteurs". Les shèmes sensori-moteur bien huilés, définissaient le cinéma d'action américain. La rupture avec le cinéma d'action américain, c'est le néo-réalisme italien en fonction de cet écroulement des shèmes sensori-moteurs.»

Gilles Deleuze - vérité et temps cours 62 du 15/05/1984 - 2

dimanche 1 mars 2020

UN CINÉMA DE BALLADE...


« Dans l'ancienne statut d'image, dans le statut sensori-moteur, les images sonores et les images visuelles sont dans en certains rapport. Quel est le rapport ? Le rapport entre le sonore et le visuel de l'image, évidement déterminé par l' enchainement sensori-moteur. Si j'ai définis le nouveau cinéma par l'écroulement des chaines sensori-moteurs, il va s de soit que, le sonore et le visuel va entrer dans de rapports absolument différents et insolites par rapport à l'ancien cinéma. Donc c'ést un cinéma de voyant où le temps dépend plus du mouvement ..., et à ce moment là le mouvement n'est plus que le mouvement de la balade. Balade dans les espaces indéterminés, dans les espaces quelconques, dans les espaces déconnectés, etc »
Gilles Deleuze - cours sur Vérifié et Temps... du 24/04/1984 - 3

LE CINÉMA DE GILLES DELEUZE


«... je crois que Gêne Kelly fait une danse, en effet, qui renvoie à une grâce de l'être dépourvu d'intelligence. Mais, là dépourvu  d'intelligence, a un immense sens de valeur, et Fred Astaire fait au contraire de la danse d'un pure conscience de soi.»


« Vous avez de liassions non localisables, car, où et quand commence la danse ? Vous avez des liens non localisables entre situations optiques et sonores pures d'une part, et mouvement monde d'autre part. En d'autres termes les enchaines senseurs et moteurs se découlent, si bien que ce mouvement monde, c'est un fait des images temps, c'est du rythme.»


Gilles Deleuze - vérité et temps cours 61 du 24/04/1984 - 3

LE CINÉMA DE GILLES DELEUZE



« C'est là aussi les grandes scènes en profondeur de champ, où quelqu'un bouge dans "Citizen Kane". La grande scène par exemple où Kane va rejoindre le journaliste, son ami intime et ça va être la rupture. Et il traverse en profondeur de champ tout un couloir pour aller jusqu'au bureau où travaille le journaliste. C'est là que je dis : à tort ou à raison, nous avons l'impression que Kane ne se déplace pas simplement dans l'espace, mais d'une autre manière et en même temps il explore.... Non, ce n'est pas lui qui explore, il est mort. Il nous fait explorer. Son mouvement à lui nous fait explorer une nappe de passé, une région passée. La profondeur de champ signe de manière irréfutable il me semble : ce fut la rupture, et non pas ça va être la rupture. La profondeur de champ fait que le mouvement dans l'espace fait place à une exploration du passé comme tel.

En d'autres termes à ma réponse, [... . Et elle renverse (voilà où je voulais en venir) -bien que ce ne soit pas le seul moyen, on va le voir tout à l'heure- elle renverse le rapport au [grand A]. Le mouvement dans l'espace n'est plus qu'un indice de quelque chose de plus profond, à savoir l'exploration du [pacte] passé. Non pas « c'est la rupture » ou « ça va être la rupture », mais « ce fut la rupture ». Ce fut la rupture entre les deux hommes : voilà le sentiment invincible que me donne la profondeur de champ. Donc aussi bien comme contraction que comme expansion, c'est une fonction de temporalisation. A ce niveau, je crois que théâtralité et réalité deviennent secondaires par rapport : le personnage se déplace dans le temps. Le personnage vous fait explorer l'art de passer.»

Gilles Deleuze - vérité et temps cours 61 du 24/04/1984 - 2


GILLES DELEUZE ET SON ÉLÈVE GEORGES COMTESSE...


« Écoute Comtesse... moi, je suis frappé, donc parce que c'est un texte que j'ai relu tout récemment à cause d'un film de Mankiewicz que j'ai été voir. J'ai toujours l'impression que dans nos discussions, je suis Brutus et tu es Marc-Antoine. Tout ce que tu as dit, compte tenu que tu en as dit plus que moi, eh... tu en as dit plus que moi sur Antonioni, mais en effet mon objet n'était pas du tout de considérer le cinéma d'Antonioni en général. Je voulais avant tout considérer deux textes qui me paraissent très beaux, et d'un point de vue qui appelle le mien et pas celui du cinéma d'Antonioni...»

Gilles Deleuze - Cinéma cours 48 du 06/12/83 - 3



POSER UN PROBLÈME EN PHILOSOPHIE




Pour Créer des concepts en philosophie, il faut d'abord savoir bien poser les problèmes.
Pour Gilles Deleuze, les problèmes, celà s'inventent, par contre les questions, elles ne s'inventent pas (160).
D'où nous viennent alors les problèmes ?
Comme, je viens de le dire un peu plus haut, chaque époque nous encombre d'un lot de problèmes - c'est ce que l'on appellent communément les problèmes du temps - subrepticement, c'est-à-dire que le changement du Temps fait qu'il y a des problèmes qui disparaissent et d'autres qui apparaissent imperceptiblement pour nous humains. C'est pour celà que les problèmes changent de nature et évoluent à chaque époque. C'est la bifurcation - j'aime bien ce terme Bifurcation - dans le Temps, un DÉJÀ-LÀ de la Pensée.
Ce Déjà-là fait du rôle du philosophe, un RÔLE  fondamentalement  pertinent, parce qu'il est le seul à savoir bien poser le problème. Une fois bien poser, autrement dit, inventer par le philosophe lui-même, celui-ci génère à son tour des séries de questions propre à lui.
Ce qui fait que les questions sont de simples corollaires des problèmes qu'inventé le Philosophe.
Le Philosophe est donc un être bien inspirer, par une RENCONTRE AU MONDE. Tout simplement parce qu'on ne né pas philosophe, on le devient. On le devient par une RENCONTRE AU MONDE d'autres philosophes vivant où morts ( à travers les livres, les documents et les cours enregistrés où vivants donnaient à l'Université.), qui nous donnent à leurs tours à penser. Pour celà, ils nous évitent donc, de mal poser les problèmes et ainsi de déboucher sur  de faux (problèmes), par une Pensée non rigoureuse, non logique, et mal préparée à la réflexion. Le faux problème, c'est la bêtise disait Deleuze.

La PHILOSOPHIE c'est donc l'art - parcequ'elle invente le/les problèmes, et crée le/les concepts - de bien poser les problèmes de notre époque, car elle est basée sur une rigueur mathématique et scientifique strict et sans concession.
Elle diffère de la PENSÉE qui elle, risque de se fourvoyer dans les faux problèmes.
Qu'est-ce que donc que poser un problème en philosophie?
Pour poser un problème en philosophie, il faut d'abord avoir bien senti, bien humé, bien capté, bien goûté, bien touché du doigt...(161), le où les problèmes du moment, sinon on se fourvoie dans le superflu, l'inessentiel, la bêtise, quoi!. Les questions viendront après, d'elles-mêmes.
Quel est notre Problème aujourd'hui? Nous vivons un temps assez particulier, à savoir celui du temps dit TEMPS DE L'UBIQUITÉ où la quatrième facette du Cristal du temps; celle dite du Temps Ubiquitaire.
Ce qui fait que notre problème consiste à nous poser cette question: « C'est quoi le Temps Ubiquitaire, où le Temps de L'UBIQUITÉ? En quoi consiste-t-il ?»


(186) « Le problème encore une fois ça s'invente. Ca s'invente. Si vous n'avait pas inventez, les questions ça ne s'invente pas, une question c' est du type quelle heure est-il ? c'est pas un problème.» Gilles Deleuze cours sur les Classifications des signes et du temps, séance 4, YouTube.

(187)« Quand vous aurez trouvez ça vous saurez ce que c'est que la philosophie. C'est ce que j'appelais quel est le rapport du concept avec le goût ou avec le tact. Vous savez, il y a une étymologie de Nietzsche qui se lance dans le sage "sapiens". C'est le dérive sapiens de sapere - goûter. Ah bon ! En effet qu'est-ce que c'est que ce tact des problèmes ? Qu'est-ce que c'est que cette construction ? Qu'est-ce que c'est construire un problème ? Vous direz : les mathématiciens ils le font, oui, c'est-ce qu'il y a de commun entre la philosophie et les mathématiques : la construction des problèmes. Mais évidement ce n'est pas le même domaine. Bon...» Gilles Deleuze, cours sur Classification des signes et du temps, séance 4, YouTube.