mercredi 15 janvier 2020

SEPTIÈME PARTIE: COGITO OCCURSUS



" (Moi),  je pense, donc je suis; je suis une chose qui pense " disait   Descartes. C'est son Cogito, et voici maintenant, l'Occursus (la Rencontre) que je viens de faire avec ce cogito.

Moi, le Déjà-Là du Temps Absolu, Je , le Pas-Encore de la synthèse du Temps Relatif, pense, c'est-à-dire crois-crée-résiste  ; je crois au Ciné-Réel de L'Existence, crée Le Temps Relatif de La Cinémation,  et resiste en tant qu'existant de L'Existence contre L'Étrange(er)été, Le Monstrueux, et L'Impensable de  La Vivance.
Donc Je suis, un Occursus de L'Être et de L'Étant, à savoir la Rencontre de la Forme Immuable de ce qui ne chance pas, L'ÊTRE TEMPS ABSOLU et de ce qui change, L'ÉTANT (L'EXISTANT de L'Existence).
Je suis une chose, Je suis une RENCONTRE entre un Déjà-Là d'un CORPS  organique, machinique dans le temps, et un Pas-Encore d'un ESPRIT D'ÊTRE-QUESTION-QUESTIONNÉ-QUESTIONNANT-DANS-LA-RENCONTRE-DU- QUESTIONNEMENT, du temps, créant son temps.  
En fait, c'est un double Occursus, entre celui de Descartes et celui de Kant. Ce dernier avait pensé le cogito en fonction du temps.
C'est pour celà que j'insiste sur le temps, d'ailleurs dans l'expression «Déjà-Là et Pas-Encore» il n'y a que du temps et c'est du temps, seulement du temps, car le TEMPS c'est ce qui nous constitue et qu'en même temps, nous constituons. Oui, nous constituons, nous construisons, nous créons, par nos actes, nos mouvements, nos projections,  notre permanence dans L'Existence, du temps: à savoir Nous faisons Cinémation duTEMPS RELATIF.  Nous sommes en fait, du Temps qui crée du temps.
Moi, je pense, comment? En doutant, je pense, oui! Si je pense sans douter, c'est que je ne suis pas entrain de penser, c'est que  je ne pense pas encore. Je suis entrain de rêver, peut être. Si je veux penser, c'est qu'il va falloir douter avant. Sans douter, point de pensée. Donc, le doute est un Déjà-Là de La Pensée. Un Déjà-Là du temps de la pensée. Ce qui fait que même dans mes pensées, il y a du temps. En pensant, je crée du temps. Mes pensées sont ce  Déterminable kantien du temps, mais dans le sens de créer, de Cinémathiser du temps, qui lui fait Cinémation de ce même temps.


Le JE que je suis, crée ainsi, du temps, Temps Relatif de/à  L'Existence dans le MOI même, car le MOI est la forme immuable du Temps Absolu.
Ce qui fait que le MOI ne peut pas dire je, par contre, le je peut dire moi, mais en disant moi, il ne dit qu'une représentation, un reflet, une image, de ce moi et non le MOI, Forme du Temps Absolu, en lui-même, car celui-ci est IMPENSABLE. Dans ce cas, il est envisageable mais impensable. Ce qui fait que nous sommes constitués de parties du Temps Absolu, sous formes de " Moi", dans lesquels, par nos actions et réactions nous créons du Temps Relatif, par le biais de nos " Je " à travers des synthèses, à savoir La Cinémation. Pour Exister nous devons créer le temps relatif pour perdurer dans le Temps Absolu qui nous sert en même temps, de forme immuable, inchangeable, à cette même opération. Le pouvoir n'est en fait qu'une volonté de manipulation du Temps.  

Ce qui fait que " MOI " , je ne suis pas un phénomène dans le temps, mais Je suis du temps, où si vous voulez une forme du TEMPS ABSOLU, que mon "JE " par sa Cinémation, crée Le TEMPS RELATIF. Le Temps Relatif est relatif à la Contrée-Bulle de L'EXISTENCE, que LA RENCONTRE du Temps Absolu permet d'être dans son étant. C'est pour cette raison que le JE ne peut pas dire MOI, puisque le MOI est du TEMPS ABSOLU IMMUABLE, tandis que le JE est le TEMPS RELATIF en DEVENIR.  
Un point à préciser est celui-ci:  Le "JE" cinémathise le Temps Relatif, et il l'authentifie dans sa mémoire, afin que ce temps, puisse faire à la fin,  Cinémation du Ciné-Réel.  Autrement dit, l'ensemble de nos cinémathisations et de nos authentifications dans la mémoire, forment, où font Cinémation de notre Ciné-Réel.
Sous la forme du Temps Absolu, je suis un MOI; un MOI de la VIVANCE qui permet, par La RENCONTRE,  à mon JE de former à son tour, du temps, celui du Temps Relatif de L'EXISTENCE.
L'Être, Étant, dans sa pulsation entre le Dehors et le Dedans, fabrique, crée, cinémathise son existence, son Temps Relatif, qui fait Cinémation à son tour, en permanant, dans le Temps Absolu par la multiplicité de ses bifurcations, entre un Déjà-Là et un Pas-Encore  de La RENCONTRE.

                        FIN DE LA PREMIÈRE CINEMATION




JE SUIS LE TEMPS!



Gilles Deleuze, dans son cours sur le temps, nous explique ceci:

« Prenons un exemple directement temporel, c'est non plus la chose, mais le "moi". Je dirais que le moi a tel ou tel état, dans un temps donné - c'est l'intensité, l'intensité de la sensation. Je dirais aussi que le moi passe d'un état à un autre état, c'est la succession. Et je dirais, enfin, qu'il y a une permanence du moi à travers ces états. Le moi est dans le temps. Le moi temporel est le corrélat dans le temps, de la forme du temps, imperceptible en elle-même.» (173).
Oui, le moi est dans le temps, certes, mais quel temps? Il est dans le temps des autres, et en même temps, dans le temps du TEMPS. C'est-à-dire il prit aussi bien dans le temps des autres;  le temps qu'il consacre à se connecter, se synchroniser, aux présents des autres (174),  en parlant, toute en étant dans le temps relatif au JE (qu'il est) qui synthétise, pour lui, le Permanent, la Succession et la Simultanéité et de nos jours, avec Internet,  L'UBIQUITÉ, de ce Temps Relatif, mais en tant que MOI (qu'il se pense) il est du TEMPS ABSOLU. Le moi est dans le Temps Relatif , comme du Temps Absolu. Le Moi se situe à la fêlure (175) du cogito qui sépare La RENCONTRE du Temps Absolu de la Vivance, qui se glisse dans dans la Contrée-Bulle de L'Existence qui crée le Temps Relatif. Je suis donc LE TEMPS.
Je peux dire ainsi: Moi, je suis du Temps dans le Temps, où plus précisément : MOI, je suis du TEMPS ABSOLU, dans le TEMPS RELATIF que crée pour moi, la synthèse du JE, de mon Je.  Mon "JE " crée le Temps Relatif c'est celà LA CINÉMATION. Mon "MOI"quant à lui,  il est Le TEMPS ABSOLU par lequel - Par le truchement de son JE -  se crée  Le TEMPS RELATIF de son Existence.
Que faisons nous avec La Cinémation de l'argent, sinon créer du Temps symbolique. Car l'argent est le cours du temps (176). Que symbolise un billet de banque, où une pièce de monnaie, sinon du temps : « L'argent c'est du temps, le temps c'est de l'argent» nous dit Gilles Deleuze (176 bis). C'est le M.À.M d'Aristote; Marchandises. Argent. Marchandises. celui odu temps où le besoin naturel était en pratique,  juste avant que n'eût commencé la  chrématistique, à savoir la spéculation et  le fléau du profit à tout prix, le profit pour le profit, à savoir l'emballement du À.M.À'. , c'est-à-dire faire de l'argent pour de l'argent.

Aujourd'hui, avec l'économie numérique, nous sommes à l'heure de hyper-spéculation, de plus en plus vertigineuse, à savoir nous sommes devenus, Nous, non seulement la marchandise  sur laquelle les algorithmes spéculent à chaque clic, mais également,  mêmes nos renseignements, nos clics, nos choix, et nos moindres activités, présents où   passées sont et font l'objets de spéculations, de plus en plus folles, de ventes et achats entres réseaux de machines.

Revenons maintenant au moi, je dirai ceci en suivant la formule kantienne commentée par Deleuze (177) ; « La forme immuable de ce qui change. »
Le MOI est la forme immuable, qui ne change pas, à savoir le TEMPS ABSOLU, tandis que le JE est ce qui change. Et ce qui change, c'est bien le TEMPS RELATIF. Ce qui fait que le JE que Moi je suis synthétise, c'est-à -dire crée du temps; LE TEMPS RELATIF à L'Existence. Alors que le MOI, mon moi est la forme immuable. Le MOI c'est le TEMPS ABSOLU, et Le JE c'est le TEMPS RELATIF.
Maintenant, voyons la quatrième facette de notre pyramide du Temps Relatif, à savoir L'UBIQUITÉ. Celle-ci est toute nouvelle, elle n'est apparue qu'avec INTERNET et l'avènement de l'informatique/numérique du XXIè Siècle. ( fin XXe début XXIe pour être précis).
Le TEMPS ABSOLU se présent comme ceci: LA PERMANENCE, c'est-à-dire la FORME IMMUABLE, de ce qui change, où  Le TOUT du temps, à laquelle s'ajoute les autres facettes, dont LA SIMULTANÉITÉ, le EN MÊME temps, autrement dit, le MOUVEMENT INTENSIF, du temps, et LA SUCCESSION, le EN DIFFÉRENTS temps, où MOUVEMENT EXTENSIF du temps. Avec L'UBIQUITÉ c'est du jamais vu, à savoir la combinaison des deux facettes; celle de la Succession et de la Simultanéité, des deux mouvements, extensif et intensif, du "en même temps" et du " en différents temps".  Ce qui fait que L'UBIQUITÉ se présente en " ICI, et LÀ-BAS, MAINTENANT" . Elle a presque abolie le Temps au profit de l'Espace, ici il s'agit d'espace virtuel ( Internet) , puisqu'elle gagne énormément de temps, en étant à la fois  ici et à la fois là-bas maintenant, c'est-à-dire en même temps.  


(173) Cours numéro 60 de Gilles DELEUZE sûr :« Vérité et temps: le faussaire.» du 17/04/1984.

(174) « ... moi suis dans le temps. Je dirais aussi bien, moi apparais dans le temps. Etre et apparaître, "moi" dans le langage de Kant, moi suis un phénomène dans le temps ; suis une apparition dans le temps.

"Je" est un acte qui opère une synthèse non pas du temps lui-même, mais de ce qui est dans le temps et des parties du temps. Si vous avez bien cela à l'esprit, pourquoi ça importe, ben oui ! Je dis : moi, comprenez, chacun de nous est dans le temps et dans le temps, il éprouve des sensatons intensives. Il passe d'une sensation à une autre et tant qu'il vit, il permane, il dure. C'est ça le moi et d'autre part, comment nier que vos actes de conscience opèrent une synthèse de ce qui apparaît dans le temps et des parties du temps. Une synthèse des contenus et des parties du temps et ce qui opère cette synthèse, c'est le "je" de la conscience. Bon. » Gilles DELEUZE cours 60 Idem.


(175) "Je" est un autre. Si vous supprimez cet aspect, tout est fichu de Kant. Le cogito est à la lettre, fêlé par le fil du temps. "Moi" est séparé de "je" par le temps. »  Idem Gilles DELEUZE.

(176) (176 bis) «Ca signifie trés précisément « le temps pris à n'importe quel de ces moments ». L'argent, c'est "le cours du temps". C'est-à-dire, l'augmentation de l'argent est le passage d'un instant quelconque à un instant quelconque. L'argent, c'est du temps, le temps c'est de l'argent. Mais donc, découverte d'un temps abstrait. Vous me direz que ce n'est pas bien un temps abstrait.» Gilles DELEUZE, idem.

(177)  «... Je vais pas la percevoir, d'où la formule de Kant : en même temps qu'il définit le temps comme forme immuable de ce qui change, il nous dit ''le temps ne peut être perçu en lui-même''.» Gilles DELEUZE, idem.



GILLES DELEUZE DISAIT DANS SES COURS...



« Mais durée, qu'est ce que ça veut dire? ça peut durer cent ans, ça ne répond pas du tout à la question. La grande pyramide, elle dure. Oui, mais rapport à quoi? Elle dure plus longtemps qu'une mouche, c'est tout. Il ne faut pas confondre quelque chose qui dure avec une véritable permanence, ou si vous préférez avec quelque chose d'éternel. Je peux dire qu'une montagne dure, mais une montagne c'est un évènement, autant qu'une mouche, pas plus ni moins. C'est un événement, pas à la même échelle. »

Gilles DELEUZE Sur Leibniz Les principes et la liberté

Cours Vincennes - St Denis : la logique de l évènement Cours du 08/04/1987



COMMENT SE PRÉSENTE LE TEMPS ?




À ce stade de recherche, nous avons tous les éléments pour visualiser intuitivement la représentation du TEMPS ABSOLU, et du TEMPS RELATIF, et même les emboitements DES TEMPS.
L'idée du cristal enfermant le temps, de  Gilles Deleuze m'intéresse. Je la garde, pour mon compte, pour dire que LE TEMPS, la Forme du Temps (169 ), est un cristal, c'est-à-dire une multiplicité d'emboitements des temps (170), de formes parallèlement positionnés et où incrustés les uns dans les autres. Un cristal dont la forme de notre TEMPS, parmi tant d'autres, se présente comme une tour. Une forme de tour polygonique dont les deux extrémités se terminent, elles, en forme de pyramide.

La Pyramide de haut, est celle du Monde de L'Existence, où le TEMPS ABSOLU se RENCONTRE avec celle du TEMPS RELATIF dans L'ÊTRE.

Elle se compose de quatre côtés où plutôt facettes:

- La facette PERMANENCE du TOUT du Temps, de la forme immuable de ce qui change ( 171).

- La facette SUCCESSION des Temps DIFFÉRENTS, qui est selon Kant le rapport entre parties du temps.

- La facette SIMULTANÉITÉ du en MÊME Temps, celui du contenu éventuel du temps.

- ET enfin, la facette UBIQUITÉ du PARTOUT et NUL PART du Temps, un « ici et là-bas maintenant»,à savoir du En AUCUN Temps. Celui que L'Homme d'aujourd'hui à ravi aux Dieux, pour le  remplacé par L'UBIQUITÉ de L'INDIVIDU comme internaute, à savoir comme corps aussi bien que comme âme virtualisés, et s'actualisant dans la SYNCHRONISATION (172) de L'ESPACE NUMÉRIQUE.

À la base de cette pyramide du Temps Relatif, il y a L'ESPACE.
Tandis qu'à sa  pointe, à son sommet, il y a LE TEMPS Relatif à L'Existence de L'ÊTRE.

Pour ce qui est du corps du polygone et de la pyramide inverse du bas, ils sont les parties du TEMPS ABSOLU du Monde Étrange(er)été, Monstrueux, et Impensable de La Vivance, où le TEMPS est ESPACE-MOUVEMENT-CHANGEMENT-TEMPS.

Pour terminer cette représentation du cristal des TEMPS; la tour polygonique du TEMPS ABSOLU/TEMPS RELATIF s'emboîte, à son tour dans d'autres formes de TEMPS, dont notre pensée, n'appréhende que par de vagues intuitions.




 (169) « D'où la définition de Kant : le temps, c'est la forme de ce qui change, mais la forme de ce qui change, ne change pas....» Gilles DELEUZE,  Cours numéro 60: " Vérité et Temps: le Faussaire" du -17/04/1984 - 1. Université Paris VIII.

(170) « Pourquoi est-ce que le temps comme forme de ce qui change, est nécessairement forme immuable ? Parce que si la forme de ce qui change, change elle-même, il faudrait qu'elle change dans un autre temps. Il y aurait emboîtement de temps » Gilles DELEUZE Idem.

(171)  Voir la définition du temps par Kant, rapporté par Gilles DELEUZE dans sin cours numéro 60 du 17/04/1984.

(172) « La synchronisation est précisément la technologie des rencontres planifiées.. Pour se retrouver quelque part sans savoir quand, il faut avoir un espace commun. La téléphonie mobile où Internet assurent cette synchorisation. » Boris BEAUDE : « Internet, changer l'espace, changer la société.» , Fyp éditions, 2012.



GILLES DELEUZE DISAIT DANS SES COURS...

 Gilles DELEUZE PHILOSOPHE


« Le philosophe n'est pas fait pour réfléchir sur n'importante quoi .»

Gilles DELEUZE, cours sur Spinoza

LE MOUVEMENT-TEMPS



Imaginez au-delà de notre Univers, au-delà du Multivers, là où aucune loi physique du haut, du bas, de droite, de gauche, de centre, de périphérie, de dedans, de dehors, etc, ni aucune loi mathématique, ni chimique, ni quoi que ce soit de pareil n'est en vigueur. Seule Anti-Illusion, se RENCONTRE avec elle-même, où si vous voulez se Rencontre avec La Substance matière noire. Dans son mouvement de bas en haut où de haut en bas, car aucune loi physique que nous connaissons ne gouverne tout  celà, c'est juste pour dire,  la substance de matière noire ratifiée, se densifie. C'est cette DENSIFICATION, prise dans ce mouvement, que s'accumule une potentielle explosion d'énergie, de Vie. C'est cette dernière qui  est à l'origine de L'Élan Vital Bergsonien. Elle est cette, où plutôt LA VOLONTÉ de la matière noire, devenant ainsi, énergie sombre (où énergie noire ), pour enfin exploser dans le Big Bang de la Vie, c'est-à-dire exploser en MATIÈRE-ÉNERGIE-LUMIÈRE d'un Univers/Multivers. C'est ce que j'appelle LA RENCONTRE de L'ILLUSION qui dans sa Pulsation finie par retourner en matière noire, C'est la phase de DÉ-ILLUSION, où la manière noire se raréfie à nouveau, toute en se densifiant à nouveau aussi dans son perpétuel MOUVEMENT-TEMPS.



SIXIÈME PARTIE : LE NON-ÊTRE ET L'ÊTRE


                                           


L'ÊTRE c'est la FORME, LA LUMIÈRE, tandis que LE NON-ÊTRE c'est quoi?
Et bien, Le Non-Être c'est LES TÉNÈBRES, c'est-à-dire La Forme sans formes. Je veux dire sans Le Non-Être, il n'y point de TÉNÈBRES. C'est une FORME, sans formes. Ici, nous parlons du non-être du point de vue du MONDE DE L'EXISTENCE.
Mais si vous voulions parler du non-être du point de vue du MONDE DE LA VIVANCE, que devrions nous dire?Et bien, nous devrions dire que ce non-être, s'appelle plutôt un ANTI-VIVANCE. Du génétif grec«  Αντί »qui signifie "Contre", de REN-CONTRE ( Άντιάζω)
LE NON-ÊTRE où plutôt L'ANTI-VIVANCE c'est LA RENCONTRE MÊME. La Rencontre de lui-même, DANS LA VIVANCE. La Rencontre est le Devenir FORME et du Vivant et de L'ÊTRE de L'Existence.
L'ANTI-VIVANCE qui est RENCONTRE, se Rencontre dans L'Être de L'Existence, en créant pour lui la Contrée-Bulle, dans laquelle L'Être existe dans son Étant.
Dans le Monde de L'EXISTENCE, et seulement dans ce monde que nous pouvons parler d'Être et de non-être. Alors, nous pouvons dire:
L'ÊTRE c'est le DÉJÀ-LÀ du NON-ETRE se RENCONTRANT dans sa RENCONTRE. Le NON-ÊTRE c'est le PAS-ENCORE de L'ÊTRE, de cette RENCONTRE.
Dans chaque ÊTRE, il y a le DÉJÀ-LÀ du NON-ÊTRE de la RENCONTRE. Dans chaque NON-ÊTRE, il y a du PAS-ENCORE de L'ÊTRE de la DÉ-RENCONTRE.
S'il y a Vie, et Mort, où si vous voulez, s'il y a VIVANCE et EXISTENCE, c'est que Le NON-ÊTRE RENCONTRE L'ÊTRE dans cette PULSATION sans  début, ni fin. Une Pulsation se faisant aussi bien dans le MONDE de la VIVANCE, que dans celui de la Contrée-Bulle de L'EXISTENCE. Dans ce dernier, elle se fait plutôt, entre L'ÊTRE et son ÉTANT.  Alors que dans celui de la Vivance, La RENCONTRE, se RENCONTRE en un DÉJÀ-LÀ de L'ANTI-VIVANCE et un PAS-ENCORE de La VIVANCE. Elle se RENCONTRE également dans un DÉJÀ-LÀ de L'ÊTRE pensant Le NON-ÊTRE de la Mort, à travers le PAS-ENCORE de L'ÉTANT, dans son être-éclaircit, faisant Cinémation, que la RENCONTRE (de L'ANTI-VIVANCE) produit par sa Rencontre ( où pli, si vous voulez, pour comprendre).
C'est-à-dire que ce que nous appelons L'ANTI-VIVANCE comme nous avons dit qu'elle était LA RENCONTRE ELLE-MÊME, se RENCONTRE d'abord pour produire le Vivant de la Vivance, qui je vous le rappel est L'Étrange(er)été, Le Monstrueux, et L'Impensable, cette RENCONTRE se RENCONTRANT;  elle produit par cette RENCONTRE, comme pli, L'Être de L'Existence et ce afin de SE penser elle-même à travers L'Impensé Pensable de la PENSÉE,  comme Don de la RENCONTRE cette fois-ci, de L'ÊTRE à son ÉTANT. Le «SE» penser, ici, n'à rien d'une volonté consciente, c'est Le DÉJÀ-LÀ de La RENCONTRE même, dans sa recherche du PAS-ENCORE de cette RENCONTRE.
L'ANTI-VIVANCE, est LA RENCONTRE ABSOLUE, qui renferme à la fois, LE DÉJÀ-LÀ- RENCONTRE et LE PAS-ENCORE- RENCONTRE ( où PAS-ENCORE-DÉ-RENCONTRE, car la rencontre, est en même temps Rencontre et dé-rencontre totalement inséparables), c'est-à-dire PURE PULSATION; à savoir Apparition dans sa Disparition, et en même temps, Disparition dans son Apparition.
L'ÊTRE c'est quoi? C'est la Pulsation. La pulsation de quoi? La Pulsation de L'Anti-Vivance, c'est-à-dire du non-être de la vie, de la Vivance et non pas le non-être de l'Existence. Cette pulsation vient directement de L'Anti-Vivance. Elle est PULSATION, c'est-à-dire RENCONTRE. Rencontre de quoi? Puisque nous avons dit que le terme ANTI, d'Anti-Vivance, signifie RENCONTRE, elle donc cette Rencontre.
Appelons maintenant  L'Anti-Vivance, c'est-à-dire La Rencontre, ANTI-ILLUSION. Cette Rencontre-Illusion se Rencontre pour manifester L'ILLUSION de la VIE, d'ailleurs cette même manifestation de la vie s'appelle VIVANCE. Mais à l'instant même où elle se manifeste comme illusion-vie la voilà qui retourne à son origine, à sa rencontre; c'est la DÉ-ILLUSION du retour, c'est-à-dire ce que nous appelons La Mort. Ce qui fait que L'ANTI-ILLUSION est LA RENCONTRE d'un DÉJÀ-LÀ D'ILLUSION, et d'un PAS-ENCORE de DÉSILLUSION.
Ce qui fait que ce que nous appelons Vie est une simple manifestation d'un Déjà-Là d'Illusion. Ce que nous appelons Mort est un simple Pas-Encore de Dé-illusion ( de RETOUR). Et ce que nous appelons Non-Être, Anti-Vivance, Anti-Matière, Néant, Chaos, non-vie etc., c'est juste LA RENCONTRE, comme Anti-Illusion d'une PULSATION, à savoir ALLER/RETOUR de tout celà.
Maintenant, cette ANTI-ILLUSION, ILLUSION, DÉ-ILLUSION, se sont manifestés à travers Le Monde de la Vivance. Cependant, dans sa Pulsation de Vivance, Étrange(er)été, Monstrueux, et Impensable, L'Anti-Illusion (L'Anti-Vivance, le Non-Être...) fait une autre RENCONTRE; celle de L'EXISTENCE, où L'ÊTRE se manifeste, cette fois-ci, comme illusion du TEMPS RELATIF de sa propre  Pulsation, à savoir ÊTRE/ÉTANT.
Cette autre RENCONTRE de L'Anti-Illusion se manifeste dans un jeté, étrange, étranger, projeté, projetant, monstre Dé(mon)-Monstrer, impensé pensable dans la pensée du don de penser de L'ÊTRE dans son Étant, et son L'ÊTRE-QUESTION-QUESTIONNÉ-QUESTIONNANT-DANS-LA-RENCONTRE-DU- QUESTIONNEMENT.






GILLES DELEUZE DISAIT DANS SES COURS...

 Le Philosophe et la mort


« ...Le philosophe c'est bien quelqu'un qui, d'une certaine manière, pense à tort ou à raison -ça n'a aucune importance -, pense à tort ou à raison, être revenu vivant... Et à tort ou à raison... il pense, qu'il vit. Mais qu'il ne vit pas de n'importe quelle manière puisqu'il est revenu des morts, qu'il vit d'une manière très spéciale. En d'autres termes, il est entre deux morts : une mort apparente et une mort réelle.»

Gilles DELEUZE Cours sur Le Cinéma Image-Pensée, numéro 70, du 20/11/1984 - 2

LES CONSTITUANTES DU TEMPS



C'est dans LE  RÉEL de la VIVANCE que se trouve cet sorte "d'ADN" , c'est-à-dire les   CONSTITUANTES du TEMPS ABSOLU, à savoir L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL. Dans LE CINÉ-RÉEL c 'est plutôt la Cinémation du Temps Relatif à L'Existant de L'Être, qui est conscience. Car avant qu'il n'ait toute conscience, qui pensait le temps? Personne ! Sûrement pas Le Non-Être de la Vivance. Car il n'y a pas de Conscience où d'Être dans La Vivance, il n'y a d'Être et de Conscience que dans L'Existence. Donc, Le Temps Relatif est le fruit de L'Étant comme Conscience de L'Être, de Soi comme Être, et de Soi comme Conscience du Monde. Un Monde où tout change, où le temps c'est-à-dire L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL où TEMPS ABSOLU, PUR, regit L'AGENCEMENT MACHINIQUE DU MONDE.
Quant à nous, dans le Ciné-Réel de la Contrée-Bulle, c'est à la naissance que la Rencontre se fait entre nous et le Temps Absolu. Celui-ci porte en lui-même les Formes du PASSÉ PUR et du FUTUR PUR, à savoir ses propres CONSTITUANTES ( où sorte "d'ADN").
Comment se fait la transmission?
Ma naissance, cette entrée par la porte de la vie, est une Rencontre AU monde; un Déjà-là qui m'avait affecté et donné à penser. Comment?
Ce Déjà-là au monde en m'affectant, à ma naissance bien entendu, comme jeté, projeté, projetant de L'Étrange(er)été, du Dedans-Du-Dehors Monstrueux et de L'Impensable de L'Impensé pensable, du Monde de la Vivance, portait en lui La MNÉMONAISE (168) cette Constituante du TEMPS ABSOLU, qui m'était devenue a son tour, la constituante (  sorte d'ADN) de ma mémoire, sous quelles formes? Sous la forme d'INTUICEPTS.
Car L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL ce Temps Absolu, est un DÉJÀ-LÀ-DÉJÀ-LÀ du PAS-ENCORE-PAS-ENCORE qui s'appréhende en ESPACE-MOUVEMENT-CHANGEMENT-TEMPS, se RENCONTRANT en MATIÈRE-ÉNERGIE-LUMIÈRE.
Tandis que dans notre Monde de L'Existence, il y a La Cinémation du Temps Relatif, par L'Étant, mais toujours avec en toile de fond le Déjà-Là de L'Intuicept du TEMPS ABSOLU contenu dans notre mémoire de naissance, à savoir La MNÉMONAISE.
Le Temps de la Vivance n'est pas le Temps de L'Existence. Car c'est lors de notre naissance que nous faisons LA RENCONTRE AU MONDE, c'est-à-dire que Le TEMPS ABSOLU nous affecte, par son Déjà-Là sous forme D'INTUICEPT que nous mémorisons; c'est La MNÉMONAISE. Celle-ci subissant l'oubli ne sera retrouver que lors d'une autre rencontre; Celle de La RENCONTRE DU MONDE, où L'Être de L'Étant de L'Autre, nous Affecte, où nous Ré-affecte en nous faisons retrouver la mémoire de La MNÉMONAISE, qui  libérant à son tour LE DÉJÀ-LÀ de L'INTUICEPT, nous permet ainsi de retrouver le lointaine souvenir du Temps Absolu. Cette Rencontre Du Monde, dans sa seconde phase, après nous avoir affectés, nous donne, c'est-à-dire que c'est toujours L'Être, dans ce cas-là qui nous donne. Il nous  à Penser le Pas-Encore du CONCEPT, dans le Temps Relatif.
À la base du Don de Penser, il y a LA PENSÉE qui part du DÉJÀ-LÀ de L'INTUICEPT pour aller vers LE PAS-ENCORE du CONCEPT. Elle va du DÉJÀ-LÀ du TEMPS ABSOLU pour aller vers le PAS-ENCORE du TEMPS RELATIF. Penser c'est s'arrimer au Déjà-Là de L'Intuicept, c'est-à-dire à la MNÉMONAISE du Temps Absolu, pour pouvoir penser le Pas-Encore du CONCEPT, à savoir penser le Temps Relatif de la Mort.
À ce moment là, Le CONCEPT peut dire par la bouche du Temps Relatif, Le Temps Absolu et inversement. Il peut ainsi dire par la bouche du PAS-ENCORE, le DÉJÀ-LÀ, et par la bouche du DÉJÀ-LÀ, le PAS-ENCORE. C'est celà ce que j'avais dit de la RENCONTRE lors de la première singularité; à savoir :
« Toute est RENCONTRE  où OCCURSUS , et chaque rencontre nous  affecte et nous donne à penser; c'est le DÉJÀ-LÀ de la pensée. Il Nous pense du Dehors.  »
Ce qui nous pense du Dehors, c'est LE TEMPS ABSOLU, lui-même, sous la forme du «IL» de L' INTUICEPT de la MNÉMONAISE. Le « IL» du TEMPS ABSOLU de la VIVANCE pense sa propre ÉTRANGE(ER)ÉTÉ, sa propre MONSTRUOSITÉ, et sa propre  IMPENSABILITÉ même, à travers Le DON de la Pensée. La Pensée qui n'aie possible que dans le Monde du TEMPS RELATIF à L'EXISTENCE, et à travers Le CONCEPT lié à L'INTUICEPT.


(168)  La  MNÉMONAISE c'est mot barbare, dont j'ai besoin comme Concept.
Ce  mot, est composé du double  terme  Grec:  Mnemone ( μνήμη ) de mémoire, et du terme Français naissance, que j'ai contracté et dont j'ai gardé uniquement que la fin, à savoir : " NAISE", pour dire une «Mémoire de la naissance», De la Rencontre Au Monde, si vous voulez.
C'est un Concept que je fais dérivé de celui de Réminiscence αναμνηις, du philosophe Platon. Cependant,  il est différent, parce qu'il ne remonte pas, comme chez Platon, d' avant la naissance, mais prend source à ma naissance. C'est exactement, la remémoration d'un point singulier de ma Rencontre AU Monde.
Enfin, cette MNÉMONAISE est un DÉJÀ-LÀ du TEMPS ABSOLU, c'est-à-dire de L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL, portant en lui-même les formes du PASSÉ PUR et du FUTUR PUR, dont parle Gilles Deleuze ( il parle des formes du passé pur et du futur pur, uniquement, bien sur) dans son cours sur « Vérité et Temps: Le Faussaire.» cours numéro 59 du 27/03/1984- bande sonore 1. Université Paris VIII.


mardi 14 janvier 2020

LA RÉSISTANCE AUX TROIS MODES DE LA VIVANCE.



Au milieu de ce DÉJÀ-LÀ-DÉJÀ-LÀ du NON-ÊTRE devenu par LA RENCONTRE de Sa propre Rencontre, un DÉJÀ-LÀ de L'ÊTRE dans L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL du PAS-ENCORE-PAS-ENCORE, et où la Force de Vivance se Rencontre dans le pli, la parenthèse d'une CONTRÉE-BULLE le Déjà-Là de L'Être Ad-Venu,  par et dans la Force de L'Existence, vers un Pas-Encore de La Croyance-création-Résistance, aux trois modes du RÉEL de la Vivance : 1 - L'ÉTRANGE, ETRANGER, ÉTRANGETÉ que j'appelle L'ÉTRANGE(ER)ÉTÉ. 2 - LE MONSTRUEUX. 3 - L'IMPENSABLE.


1 - L'ÉTRANGE(ER)ÉTÉ.


L'Être, est un jeté, projeté de L'Étrange(er)été, d'un Déjà-Là-vers-Là-bas, c'est-à-dire d'un projeté du Réel, Dans un Faire Cinémation du Ciné-Réel, en une Contrée-Bulle (166)  Déjà-Là(167).
Le Déjà est un Étrange, de L'Étranger jeté de L'Être dans son Étant, de Là-Bas vers Là et de Làvers Là-Bas: Un DÉJÀ-LÀ-VERS-LÀ-BAS de L'ÉTRANGE(ER)ÉTÉ du RÉEL.
Le LÀ est une Contrée-Bulle du DÉJÀ RENCONTRE du Réel avec le Ciné-Réel, dans L'Être/Étant, de l'espace de jeu de la Résistance à L'Étrange(er)été .
« Si nul Dasein n'existe, nul monde n'est pas non plus "Là".» nous dit Heidegger dans son fameux livre «L'Être et temps.» Le Monde de L'Existence est un "LÀ" ouvert dans les pulsations de L'Être/Étant, d'un " Déjà" du Réel Étrange(er)été.
Le Réel de la Vivance se Rencontre dans un DÉJÀ de La Temporalité, par l'ouvert du LÀ  de la Contré-Bulle , qui est elle, La Spacialeté du Ciné-Réel de L'Existence, dans son premier mode; celui de L'Étrange(er)été.
L'Étrange(er)été est donc, le premier mode de présence, de La Rencontre du DÉJÀ-LÀ, c'est-à-dire de la temporalité et de la spacialité , de La Vivance dans L'Existence
Cependant, cette présence, fait face à un Double, une Image-Miroir Annihilante,  celle du PAS-ENCORE de la DISPARITION, vue du Monde de Vivance,  où de la MORT, vue du Monde de L'Existence.
Le Réel de La Vivance, jette, projette, L'Étrange(er)été de L'Être, entre la présence du Déjà-Là, de la temporalité, spacialité, de L'Étant dans son Ciné-Réel de L'Existence , et l'absence (disparition/mort), du Pas-Encore de la nihilité de la Mort. C'est Le Déjà-Là , Pas-Encore de la pulsation de L'Être , Étant dans son Étrange(er) été.
C'est L'Être-Là-Bas du Déjà-Làen  pulsations dans son Étant, Pas-Encore Là dans son Ici Étrange(er)Été.
Le DÉJÀ-LÀ , Pas-Encore de L'Étrange(er)été  de L'Être , qui n'est en fait que L'Étrange(er)été du Réel de La Vivance, à travers le jeté, projeté de L'Être-pulsations-dans-son-étant,  est une présence/absence de la temporalité/spacialité de la Vie projetée dans La Mort. C'est Là toute son Étrange(er)été..
L'Existence étant jetée, projetée, étrange(er)été, comme Déjà-Là d'où L'Être Ad-vient, lui aussi comme jeté, projetant sa Cinémation dans La Contrée-Bulle du Ciné-Réel, fait face, en résistant à L'Étrange(er)été du Réel et de son Pas-Encore  DISPARITION/MORT.



2 - LE MONSTRUEUX



À son tour, Le Réel de La Vivance, fait une RENCONTRE, avec lui-même, comme Double. Cette Rencontre fait naître dans Le  Monstrueux Réel du Dedans-Du-Dehors, un Pas-Encore du Pli, d'où sort L'Écart de L'Existence de L'Être dans son Déjà-Là d'Étant, pour Dé-Monstrer Le Démon, qu'il EST.
Le Monstrueux se Démon-Monstre, dans son ÉCART, Pas-Encore, Déjà-Là.
Cette fois-ci, c'est Le Pas-Encore, de LA RENCONTRE, du pli, du MONSTRUEUX du Dedans-Du-Dehors du Réel qui dans cet Écart, fait naître Le Déjà-Là du  Monde de L'EXISTENCE.  
Le Monstrueux du Dedans-Du-Dehors, se Démon-Monstre, dans L'Existence du Pas-Encore, Déjà-Là, d'un Dehors-Du-Dedans, plus proche et plus éloigné que toutes Proximités. C'est Le Monde de L'Existence où L'Être se projetant comme Démon, comme Étant, pour se Dé-Monstrer, Démon-Monstrer, dans un Ciné-Réel, en résistance à la Monstruosité du Réel, de son Double, de son Image-Miroir Impensable.  



3 -  L'IMPENSABLE.



Enfin, Le Réel de La Vivance, dans L'Écart de sa Rencontre, qui donne naissance à au Monde de L'Existence, fait Ad-Venir L'Être se Rencontrant  dans son Étant, l'affecte et lui donne à penser, l'impensé de L'Impensable, pensable dans cette pensée. L'IMPENSABLE ce troisième mode du Réel de la Vivance, garde Impensable celle-ci, par et dans son Déjà-Là-Déjà-Là du Non-Être, mais sa Rencontre avec lui-même à travers Son Étrange(er)été, Son Monstrueux et Son Impensable, fait qu'il s'affecte en Double qu'il est, à savoir, Le Déjà-Là de L'Être qui Ad-Vient dans cette Contrée-Bulle, pour donner à penser, c'est-à-dire Croire-Créer-Résister par et dans le Faire Cinémation du Ciné-Réel. Autrement dit; L'Impensable dans la Rencontre de L'Impensé, pensable, par l'affect et le Don de  L'Être à L'Étant-éclairci dans le Faire Cinémation d'un Ciné-Réel.


LA PARENTHÈSE.

En tant que Déjà-Là-Déjà-Là et Pas-Encore-Pas-Encore, de L'Écoulement Universel, dans lequel se déroule La Vivance; L'ENTRE-DEUX de  L'Étrange(er)été, du Monstrueux, et de L'Impensable du Réel, celle-ci ( La Vie) Rencontre, c'est-à-dire fait un pli, une parenthèse de Contrée-Bulle de L'Existence, où L'Impensé de L'Impensable, pensable par la Pensée d'une Rencontre d'un DÉJÀ-Là de L'ÊTRE avec un PAS-ENCORE de L'ÉTANT.  

LE DÉJÀ-LÀ

Le Déjà-Là est une Volonté, mais une volonté d'accomplissent et non une volonté intentionnelle, car cette Volonté est L'Étrange(er)été, Le Monstrueux, et L'Impensable.
Quant au Déjà-Là-Déjà-Là , c'est le commencement de tous commencements, sans commencements, dans LA RENCONTRE   permanente avec Le Pas-Encore-Pas-Encore de toutes fins sans fin, dans un Déjà-Là, Pas-Encore du Non-Être dans L'Être, et d'un Pas-Encore, Déjà-Là de L'  Être dans Le Non-Être, du DEDANS-DU-DEHORS de L' Étrange(er)été, Le Monstrueux, et L'Impensable, du Réel de La Vivance.
En fait, Le Déjà-Là-Déjà-Là est La RENCONTRE du NON-ÊTRE qui précipité dans Son propre Trou Noir s'affecte en ÉCOULEMENT UNIVERSEL, explose, suite à sa propre pression, en PAS-ENCORE-PAS-ENCORE du NON-ÊTRE en ÊTRE.
L'ÊTRE est donc L'Impensé de L'Impensable, qui nous donne à Penser.

(166)  « Par rapport à cet espace ekstatiquement occupé, le "ici" de la situation à chaque fois factice ne signifie jamais un emplacement spécial, mais l'espace de jeu ouvert dans l'orientation et l'é-loignement de la sphère de la totalité d'outils offerts à la préoccupation prochaine.»
Martin HEIDEGGER, « Être et temps» Editions Numérique hors-commence. Traduction de L'Allemand par Emmanuel MARTINEAU. Page 278.

(167) « La découverte s'orientant de la contrée se fonde dans un s'attendre ekstatiquement conservant du vers-là-bas et du vers-ici possible.»Idem. HEIDEGGER. Page 278.



L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL




L'INDÉFINI de La Matière Noire occupe un PAQUET sans formes, ni limites; Un PAQUET FROID de Non-Espace, de Non-Matière, de Non-Mouvement, de Non-Énergie, de Non-Lumière,  de Non-Temps, et de Non-Être.
Une RENCONTRE se produit, cependant, au sein d'Un POINT-RENCONTRE, à savoir LA RENCONTRE de la RENCONTRE  qui se Rencontre en un POINT-RENCONTRE. La Matière Noire se Rencontre Elle-Même en un POINT PARADOXAL ( POINT-RENCONTRE) et se scinde en Deux; Matière Noire et ÉNERGIE NOIRE où SOMBRE. C'est LE DÉJÀ-LÀ D'ÊTRE du NON-ÊTRE. . Cette RENCONTRE donne naissance à un Multivers. Un Univers-Multivers  Machinique ( Le Monde Machinique de Deleuze).
Dans chaque Univers de ce Multivers, se produit à travers les trous noirs, une explosion , à savoir une compression explosion sous l'aspect d' un Big Bang par lequel se forme par INFLATION, en se déversant « comme l'eau d'un fleuve » ( Héraclite), mais se diffusant d'un centre vers les périphéries, dans une mise en ordre du MOUVEMENT / CHANGEMENT  - Mouvement comme passage d'une position à une autre, et Changement comme passage d'une position à une autre - qui devient, àson tour, ESPACE-MOUVEMENT-CHANGEMENT-TEMPS sous la Forme de L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL, - c'est-à-dire dans le sens de :qui se déroule partout, s'étend à tout et à tous - , de La MATIÈRE-ÉNERGIE-LUMIÈRE. Ainsi s'emboîtent les Univers de ce Multivers, les uns dans les autres, dans un perpétuel déversement à travers les trous noirs, qui compressant d'un côté la Matière, la libèrent par explosion de l'autre, en créant un nouveau Univers, dans un DÉJÀ-LÀ Absolu,  et vers un PAS-ENCORE Absolu.


GILLES DELEUZE DISAIT DANS SES COURS...

 Gilles DELEUZE Philosophe


« D'une certaine manière, le philosophe ce n'est pas quelqu'un qui chante, c'est quelqu'un qui crie. Chaque fois que vous avez besoin de crier, je pense que vous n'êtes pas loin d'une espèce d'appel de la philosophie. Qu'est-ce que ça veut dire que le concept serait une espèce de cri ou une espèce de forme du cri ? C'est ça, avoir besoin d'un concept : avoir quelque chose à crier ! Il faudra trouver le concept de ce cri là… On peut crier mille choses. Imaginez quelqu'un qui crie : « quand même il faut que tout ça ait une raison. » C'est un cri très simple. Dans ma définition : le concept est la forme du cri, on voit tout de suite une série de philosophes qui diraient « oui, oui » ! Ce sont les philosophes de la passion, les philosophes du pathos, par distinction avec les philosophes du logos.»

Gilles DELEUZE Cours sur Leibniz du 15/04/1980 Vincennes Saint Denis.

lundi 13 janvier 2020

NON-ÊTRE DANS L'ÊTRE



Car contrairement à Parmenide, l'Être est la Volonté même du Non-Être d'Être.
Soyons clair, les idées de Parménide,  au sujet de L'Être et le Non-Être ,  sont et restent éternelles. Ce n'est pas le problème. Le mien est de poser le problème autrement; à savoir : Y - à - t - il du NON-ÊTRE DANS L'ÊTRE ?. Le Non-Être constitue L'Être, c'est d'ailleurs son DÉJÀ-LÀ -DÉJÀ-LÀ.  Le DÉJÀ-LÀ  du NON-ÊTRE ( matière noire et énergie sombre) d'ÊTRE sous forme de Multivers.
Ce qui fait qu'il n'y a pas L'ÊTRE d'un côté et le NON-ÊTRE de l'autre, mais que L'ETRE est le DÉJÀ-LÀ MÊME où DÉJÀ-LÀ-DÉJÀ-LÀ du NON-ETRE d'Être. C'est-à-dire qu'il y a du Non-Être dans L'Être. Ce DÉJÀ-LÀ DU NON-ETRE devenue DÉJÀ-LÀ D'ÊTRE s'était faite par la RENCONTRE du NON-ÊTRE avec Lui-Même. Ce DÉJÀ-LA D'ÊTRE , ou DÉJÀ-LÀ-DÉJÀ'-LÀ du NON-ETRE s'exprime toujours entre le DÉJÀ-LÀ et LE PAS-ENCORE du Multivers.
À savoir L'Univers dans lequel nous vivons est un MULTIVERS. L'Univers où nous y sommes est un Multivers (164) .
Cependant, je dis qu'il (le Multivers) est constitué d'abord en  zéro dimensions (0D), et son passage de 0D a 2D et enfin à 3D , se fait par contacte TOPOLOGIQUE, comme je viens de l'expliqué un peu plus haut (165). C'est ainsi qu' en passant du 0D au 3D l'Univers/Multivers crée la dimension ESPACE-MOUVEMENT- CHANGEMENT-TEMPS ( dans cet ordre) de L' ÉCOULEMENT UNIVERSEL et celà par   l'explosion et l'expansion de la  MATIÈRE-ÉNERGIE-LUMIÈRE ( dans cet ordre) , et qui en se consumant donnent naissance à son tour, a des trous noirs. Ces trous noirs sont  un POINT-RENCONTRE, une singularité si vous voulez, entre d'une part l'Univers-Source où se produit le trou noir aspirant toute la matière autour de lui, et de l'autre côté  où donne naissance à L'Univers-Naissant où se produira un nouveau big bang - à savoir le passage du 0D au 2 puis 3 Dimensions;  c'est pour celà que nous ne pouvons pas voir ce qui se passe,  derrière le trou noir -  créant ainsi une autre dimension: le 3D, et ainsi de suite, chaque trous noir de notre Univers fait de même et dans chaque Univers du Multivers se reproduit cette même  opération
entre Un Déjà-Làet Un Pas-Encore.

(164) Article intitulé : « Envisager d'autres univers parallèles» évoquant la théorie du Gian GIUDICE de la division théorique du Cern, Genève, Suisse. Parue dans la Revue Scientifique « Science & Vie» numéro1152 de septembre 2013.

GILLES DELEUZE DISAIT DANS SES COURS...



« Quand donc le problème de fonder devient-il philosophique ? A partir du moment où le fondateur nous propose des tâches infinies comme quelque chose qui doit être réalisé dans ce monde même. La notion de fondation devient alors plus claire. Dans la première manière l'homme s'éprouve comme être sentant et dans la seconde comme être raisonnable. D'une manière à l'autre la fondation prend conscience de soi. Il ne s'agit plus de fonder au niveau des valeurs mais de s'interroger sur ce qu'est fonder.
Il faut fonder la fondation elle-même. »

GILLES DELEUZE : Qu'est-ce que fonder ? Cours hypokhâgne, Lycée Louis le Grand 1956-1957 Cours du 30/11/1955


CINQUIÈME PARTIE : LE DÉJÀ-LÀ ET LE PAS-ENCORE



LE POINT-RENCONTRE

À la limite de notre pensée, de notre imagination et de notre connaissance; c'est-à-dire à la pointe (163) du délire philosophique, parlons du DÉJÀ-LÀ du Monde de La Vivance et du PAS-ENCORE de celui de L'Existence.  
Imaginons comme l'avait fait Platon dans le Timé,  un point, UN POINT PARADOXAL VIRTUEL: où POINT-RENCONTRE. Ce point est en lui-même LA RENCONTRE ; à savoir Elle n'est que RENCONTRE de sa propre RENCONTRE. Cette RENCONTRE ne peut être que LA RENCONTRE de la RENCONTRE  qui se Rencontre en un POINT-RENCONTRE. LA RENCONTRE des Rencontres se RENCONTRE et où se Rencontrant en soi-même; ELLE s'affecte et s'émule en se  scindant en Deux. L'une des deux parties donne à Penser à l'autre, par son DÉJÀ-LÀ D'ÊTRE : C'est LA RENCONTRE ABSOLUE!
Appelons ce point, pour plus de commodité : le point "U". Il est égal à Zéro (0) ; longueur égale à zéro (0), largeur égale à zéro (0), profondeur égale à zéro, énergie égale à zéro (0) ,... c'est le Zéro Absolu! Il n' est que Point-Rencontre.
C'est la RENCONTRE de la Non-matière qui s'affecte, et s'émule en  matière noire et en énergie sombre où énergie noire. À savoir la matière noire où L'Évanescent du NON-ÊTRE se Rencontrant en lui-même, s'affecte en dégageant SON DÉJÀ-LÀ D'ÊTRE sous forme d'énergie sombre , qui se Rencontre dans son retour sur elle-même, donne à penser en s'émulant et se scindant en deux dans l'explosion du Non-Être qui se fait Être, dans et par Le Big Bang de L'Univers que nous connaissons tous. Cette RENCONTRE s'actualise dans la division-explosion de la PENSÉE-RENCONTRE du Non-Être-Déjà-Là-d'Être.
Ainsi La  RENCONTRE de la matière noire, à savoir l'évanescent du RIEN, et de l'énergie sombre, à savoir la volonté du TOUT s'exprime dans un DÉJÀ-LÀ-DÉJÀ-LÀ, PAS-ENCORE-PAS-ENCORE DE L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL (Voir plus loin l'article). Elle s'actualise à travers l'explosion d'un Big Bang que le Déjà-La du Non-Être devenue par la même, Déjà-Là d'Être dans la RENCONTRE avec Elle-même, produit sous forme du visible de la MATIÈRE-ÉNERGIE- LUMIÈRE, qui elle, donnent naissance, cette fois-ci, à l'Univers des galaxies, des étoiles, des planètes, et des divers autres corps stellaires, et matières cosmétiques que nous connaissons .  C'est l'inflation cosmique qui fait passé ce Point-Rencontre "U" du ZÉRO Absolu de 0 dimension où 0D à 3D, c'est-à-dire du POINT PARADOXAL VIRTUEL du NON-ÊTRE à L'Univers 3D de la matière palpable et visible de L'ÊTRE.
Cette RENCONTRE entre matière noire et énergie sombre, à savoir entre LE DEDANS ABSOLU du TOUT du PASSÉ et Le   DEHORS ABSOLU de L'OUVERT du FUTUR, se fait dans une Rencontre TOPOLOGIQUE, à savoir sans Distance, ni Retard ( voir Gilles Deleuze) comme dans un Cerveau, rend possible la constitution de L'ESPACE-TEMPS. Autrement dit, la naissance de la MATIÈRE-ÉNERGIE-LUMIÈRE s'ébranlant dans L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL par un Espace-Temps du DÉJÀ-LÀ, vers un PAS-ENCORE.

(163)  « On est toujours à la pointe de son ignorance. Il faut toujours s'installer à la pointe de son ignorance pour avoir quelques chose à dire.» Gilles DELEUZE , Abcdaire, Chapitre Neurologie.



dimanche 12 janvier 2020

L' E T R E ET L' A V O I R


                         


L'Être sert ( le servir) L'Étant homme, mais il l'asserve d'une autre manière ( l'asservir); autrement dit, L'Être-Ouvert, se Rencontre, dans L'Étant Homme, l'affecté et lui donne à penser, c'est ça le « servir», mais par la suite dans la Constance de L' Existence (161). son double, à savoir L'Être-Fermé, l' Encontre en l'enfermant dans L'Avoir-du-Vouloir de la Contre-Pensée, de tout POUVOIR, c'est ça " asservir". Tout Pouvoir est un asservissement de l'être, puisqu'il est Le Fermé, à savoir la limite de L'Existence en RÉSISTANCE à La Monstruosité de la Vivance.  
L'Être est un DON, c'est-à-dire un Ouvert,  un donné , Une RENCONTRE, une perspective de Vitalité, de Vivance, tandis que L'Avoir, c'est une RE-PRISE de ce don de penser, un Fermé, une Dé-Rencontre où un ENCONTRE, un usurpé, un repris sans autre perspective que la destruction, qui vient se fracasser sur le mur de la finitude de La Mort.  Le Pouvoir est donc destruction de L'Être, de L'Existence, auquel résister La Pensée; c'est La SUBJECTIVATION de Foucault.
Revenant à la Constance de L'Existence. Cette constance n'est autre que la pulsation de ce Doublet  qui est L' "ÊTRE/ÉTANT " qui jouant entre Voilement/Dévoilement, Clarté/Obscurité, Apparition/Disparition, Don /Retrait, Le Déjà-Là/Pas-Encore, existe tel un pulsar. L'Être apparaît dans la disparition de L'Étant. L'Étant se voile en se dévoilant dans L'Être. L'Être donne à penser dans La Rencontre L'Étant dans son retrait. L'Étant cet Être-éclairci (162) tente de comprendre, de questionner L'Être, cet Étant-obscure; c'est celà ce que j'appelle La CONSTANCE DE L'EXISTENCE; Un Déjà-Là Pas-Encore du Un Pas-Encore Déjà-Là.

(161) Ce que j'appelle " Constance de L'Existence" m'est inspirée de:
« ... le caractère de l'apparaître et du disparaître passager appartiennent en réalité à la constance originaire de l'existence. Idem.  HEIDEGGER. Page 260.

(162) « L'étant qui porte le titre de Da-sein est "éclairci". La lumière qui constitue cet être-éclairci du Dasein n'est point la force et la source ontiquement sous-la-main d'une clarté irradiante qui surviendrait de temps à autre en cet étant. » Idem.HEIDEGGER.Pages 266/267.


GILLES DELEUZE DISAIT DANS SES COURS...

 Gilles DELEUZE

« Le paradoxe ça consiste à dire " il y a quelque chose qui est, mais vous ne pouvez pas le penser.", débrouillez vous.»

Gilles DELEUZE Cours sur Spinoza

samedi 11 janvier 2020

LE CORPS-CERVEAU ET SES CONNEXIONS





Dans La Pensée, il y a L'Impensable comme limite, et L'Impensé comme perspective. La connexion du Corps-Cerveau avec Le Multivers, pense selon une pensée complexe, d'un Déjà-Là de L'Impensable et d'un Pas-Encore de L'Impensé, contre un Pas-Encore de L'Impensable et un Déjà-Là de L'Impensé. C'est ce que Heidegger appelle la temporalité  (156)  ( 157).  Pour mon compte, j'appelle ça un va-et-vient topologique d'authentification présentifiante instantanée.  
Le Corps-Cerveau, à la vitesse inassignable de sa pensée, va-et-vient du topos ( Τόπος) cerveau-monde-multivers du Pas-Encore authentifierà,  au topos du Déjà-Là de L'Avenir (158), dans lequel se loge comme image-miroir, le topos du Pas-Encore de L'Étant-Été. (plage où cône du souvenir), pour revenir authentifier le topos du Déjà-Là du Présent, dans une ekstase (159) présentifiante instantanée (dans L'Instant) des trois moments Topologiques. Celà c'est ce que nous appelons l'éveil, où  l'authentification, où conscience, où encore les trois en même temps. Il se fait clairement par et dans cette conscience-éveil-authentification.  Cependant, durant le rêve, l'image-miroir du passé se confond inextricablement avec celle de l'avenir, dans une inauthentification du topos du présent, puisque celle-ci (la  conscience-éveil-authentification) est assoupie par la coupure de la fonction senso-motrice du sommeil.
Ce va-et-vient topologique suscite l'automatisme de l'oubli (160) , où ce que j'appelle L'Oublitude. Un oubli doublé d'une habitude, hors de notre volonté, ce qui fait que, seules une malformation congénitale où une maladie neurologique sont susceptibles de modifier cet oubli/habitude.
Cependant, notre Corps-Cerveau est constamment et régulièrement en connexion avec Le Multivers (le Monde où l'Univers, si vous voulez) sans pour autant le va-et-vient de topos, qui permet lui, un quelconque échange d'authentification.  Nous sommes l'Univers, Le Monde, Le Multivers, mais juste en tant qu'étrange-jeté. Comme nous vivons dans le Monde Réel de la Vivance, dans notre Bulle D'Existence Ciné-Réel.
Notre Existence n'est en fait qu'un prolongement-séparation-résistance de la Vivance. Ce qui revient à dire que L'Existence est une CINÉ-VIVANCE, au sein de la Vivance. Notre Existence resiste par et dans la Cinémation  d'un Ciné-Réel de L'Être. L'ÊTRE Ad-Venu de L'Existence est un Ouvert, un Ouvert/Fermé de la Résistance.

(156) ( 157) « Or ce phénomène unitaire en tant qu'avenir étant-été-présentifiant nous l'appelons la temporalité. Page 250.
«« De même, le " déjà" désigne le sens d'être temporel existential de l'étant qui, pour autant qu'il est, est à chaque fois déjà jeté. C'est seulement parce que le souci se fond dans l'être-été que le Dasein peut exister comme l'étant jeté qu'il est. Aussi longtemps que le Dasein existe facticement, il n'est jamais passé, mais il est bel et bien toujours déjà jeté au sens du " je suis été". Et il ne peut être été qu'aussi longuement qu'il est. » Page 251.
Martin HEIDEGGER, « Être et temps» Editions Numérique hors-commence. Traduction de L'Allemand par Emmanuel MARTINEAU.  

(158) « Le Dasein ne peut être été authentique qu'autant qu'il est avenant. L'Être-été, d'une certaine manière, jaillit de l'avenir" Idem HEIDEGGER. Page 250.

(159) « Nous appelons par conséquent les phénomènes caractérisés de l'avenir, de l''être-été, du présent les ekstases de la temporalité.» Idem. HEIDEGGER. Page 252.

(160) « De même que l'attente n'est possible que sur la base d'un s'attendre, de même le souvenir n'est possible que sur la base d'un oublier, et non pas l'inverse, car c'est sur le mode de l'oubli que l'être-été "œuvre" primairement l'horizon où, en s'y engageant le Dasein perdu dans l'"exteriorité " de ce dont il se préoccupe peut se ressouvenir.» Idem. Page 259.



GILLES DELEUZE DISAIT DANS SES COURS...



« Un concept modifie une puissance d'exister, c'est une nouvelle manière de découvrir le monde...»

Gilles DELEUZE, premier cours sur Leibniz

L E R E E L E T L E C I N E - R É E L



Le RÉEL est de l'ordre de L'IMPENSABLE, tandis que le CINÉ-RÉEL EL est de l'ordre lui, de L'IMPENSÉ pensable par la PENSÉE. Ce que nous croyons pensable dans L'IMPENSABLE du RÉEL ce n'est en fait que NOTRE OMBRE. Ombre du L'Impensé pensable par la Pensée. Comme Le Réel est Impensable, incompréhensible, La Rencontre de lui-même ouvert une brèche dans son double, dans son Image-Miroir, à savoir Le Ciné-Réel. Une brèche de compréhension dans l'incompréhensible. Cependant, cette compréhension reste toujours fragile, instable, précaire, c'est-à-dire que son domaine de compréhension, donc de pensée reste la contradiction, le paradoxe, l'illogique, Le RETRAIT. La Pensée, La Compréhension, La Connaissance, restent tributaires du RETRAIT de L'Être se retirant  dans son Étant. La Pensée ne reste possible que dans l'Équilibre de la vitesse. Elle ne reste possible que comme un velo, par exemple, qui ne peut tenir debout et rouler convenablement que s'il est prend de la vitesse. Son point d'équilibre pour pouvoir rouler reste cette vitesse qui le maintien tout en le faisant avancer. Voilà, la situation dans laquelle La Pensée reste possible: Une vélosophie, pour reprendre le terme humoristique du dessinateur de B.D., Didier Tronchet (151).
Dès que nous croyons penser L'Impensable, Le RETRAIT de L'Être de la Rencontre se présente et nous affecte et nous donne à penser, non pas cet Impensable de la Vivence, donc du Réel, mais juste L'Impensé de L'Existence, donc du Ciné-Réel. Nous faisons Cinémation du Ciné-Réel et jamais du Réel.
Le RÉEL est impensable, il est L'IMPENSABLE ABSOLU. Il crée L'IMPENSÉ pour SE penser. Se penser comment? Se penser comme IMPENSABLE.
Impensable qui se RENCONTRE, pour se Penser comme IMPENSABLE.
Ce qui fait que Nous ne pensons, et Nous ne pouvons Penser que L'IMPENSÉ DE  L'IMPENSABLE, et non L'IMPENSABLE lui-même. Car L'Impensable est fondamentalement paradoxal, contradictoire, et constamment DANS le Retrait. Ce qui fait que nous ne pouvons penser L'Impensé de L'Impensable que DANS la vitesse qui fait équilibre.

Attention, je ne suis pas entrain de dire, à l'instar de Jacques Lacan, que le réel est impossible (152), non. Je dis plutôt que Le Réel est Impensable; c'est-à-dire que le Réel est de l'ordre du Monde de la Vivance et non du Monde de L'Existence, et qu'il ne peut pas être penser. Nous pouvons le sentir intuitivement, peut être, mais nous ne pouvons le penser, comme en pense L'Existant. C'est d'ailleurs pour cette raison que nous Cinémathisons, et que la somme de nos cinémathisations forme une Image cinématique, (en rapport avec le mouvement) de La Pensée. C'est celà que j'appelle Faire Cinémation. Faire Cinémation, c'est croire-créer-résister, c'est-à-dire penser qui faisant Cinémation, à savoir créer La Bulle du Ciné-Réel. La société humaine vit dans ce qu'elle appelle «Le  Réel» qui n' est en fait que Le  CINÉ-RÉEL. C'est dans le Ciné-Réel que nous existons et que les animaux, les végétaux par exemple, vivent. Ils vivent, mais n'existent que dans notre pensée, par le dire. L'Existence est Le Monde de L'Être-étant qui pense, imagine et parle; c'est-à-dire croire-créer-resister Le Monde du Réel est lui un monde Impensable, Monstrueux et irrespirable, dans lequel nous vivions comme singes. Aujourd'hui, nous existons dans le Monde de La RENCONTRE de L'Être qui nous affecte, et nous donne à penser le Déjà-Là de L'Impensé, dans le Pas-Encore de L'Impensable, Le Pas-Encore de la Mort, contre Le Déjà-Là de la Vie.
au Monde de La Vivance, du Réel, par la Cinémation du Ciné-Réel.

La Force de La Vivance c'est Le Réel. Elle est la réelle vérité, et non pas la réalité, car celle-ci appartient à La Force de L'Existence. Nous avons donc La Réelle-Vérité du Réel et  La Réalité-Vraie du Ciné-Réel. La Réelle-Vérité est un Phénomène-Vérité de la Vivance,  tandis que La Réalité-Vraie est un Tenir-pour-vrai (153)  de L'Existence.
La Réelle-Vérité du Réel est de l'ordre de L' Étrang(er)eté, du Monstrueux et de L'Impensable, c'est le Déjà--Là , le Dehors, tandis que La Réalité-Vraie du Ciné-Réel est elle, de l'ordre de L'Être-Rencontre-Déjà-Là, du Démon Dé-Monstré, et de L'Impensé pensable par la Pensée, c'est le Pas-Encore, le Dedans du Dehors.  
Cette Force de Vivance, se manifeste sous diverses formes, comme par exemple la forme animale, où végétale, où sous forme de choses, où d'objets quelconques. Ces Formes sont réelles, c'est-à-dire qu'elles sont La Réelle-Vérifié du Réel de la Vie. Tandis que La Force de L'Existence, elle, ne se manifeste que sous une seule et unique forme: celles de la Réalité-Vraie de La Forme du CORPS HUMAIN. Seul la Forme du Corps Humain existe, les autres formes de corps animal, végétal, où formes diverses, vivent, et c'est L'Homme par sa Cinémation qui les fait «exister» dans sa Bulle de
Réalité-Vraie du Ciné-Réel. Ils deviennent des réalités pour lui, et entrent dans la Bulle du Ciné-Réel. L'Homme, cet existant, fait Cinémation en faisant exister des vivants.
Le Corps Humain est un CORPS-CERVEAU. Un Corps-Cerveau qui fonctionne comme un Dedans-Du-Dehors, Topologique et Dynamique, se déroulant dans l' automatisme de sa  Cinémation, à la fois  en automate spirituel et en automate psychique, en connexion avec l'intérieur du Dedans-Du-Dehors de son corps-cerveau, et de l'extérieur du Dehors-Rencontrant-Le-Dedans du Multivers ( où ce que nous appelons Le Monde).
Ainsi, Le Corps-Cerveau  est constamment et régulièrement en connexion quantique de ce Dedans- Dehors, avec la vitesse inassignable de sa pensée; un Déjà-Là toujours projeté dans la projection. C'est ce qui mécomprend notre comprendre de notre cerveau et du Monde (154)  et nous fait tourner en boucle, en nous empêchant d'utiliser toutes les potentialités de notre corps-cerveau.
Le Monde organique des copies créés par la Cinémation de L'Homme est un Monde Réel, mais d'un réel Supra-Organique (155) ; C'est celà Le Ciné-Réel.
Le Réel comme Le Ciné-Réel, sont intimement imbriqués, l'un dans l'autre, c'est pour celà que je les traitent ensemble. La RENCONTRE du Réel avec son double-lui-même à créée ce pli du Dedans-Du-Dehors d'une Cinémation du Ciné-Réel, fait d'une Bulle de Réalité-Vraie Supra-Organique.

(151) Voir « Petit traité de Vélosophie» de Didier TRONCHET.
Sur Internet:
https://www.jeanclaudetergal.fr/index.php/petit-traite-de-velosophie

(152) Voir texte de Jacques LACAN, « La Troisième» du 01/11/1974.
Sur le site:  www.patrickvalas.fr/
« D'un second temps à le définir, ce réel c'est "l'impossible "....» page 05.

(153) « À la vérité appartient un tenir-pour-vrai qui lui correspond à chaque fois.»
Martin HEIDEGGER, « Être et temps» Editions Numérique hors-commence. Traduction de L'Allemand par Emmanuel MARTINEAU.  Page 238.

(154) « L'entendement mécomprend le comprendre et c'est pourquoi il est forcé de faire passer pour " violence" ce qui se tient au-delà de la portée de sa compréhension ainsi que le dépassant y conduisant.» Idem HEIDEGGER . Page 244.

(155)  « ...les Idées sont des modèles supra organiques qui constituent le monde Vrai. Notre monde est fait de copies et les copies, c'est fait de choses absolument réelles - c'est la réalité de notre monde : les copies, ce sont les réalités organiques qui reproduisent à un niveau inférieur, qui reproduisent les Idées. Ce sont des réalités organiques» Gilles DELEUZE cours numéro 50  sur : « Vérité et Temps: le faussaire.» du 20/12/1983. Université de Paris VIII.



vendredi 10 janvier 2020

LA CINÉMATION suite 6 et fin


x ) - « Le hic et nunc »  

La Ré-création du Ciné-Réel se fait À L'échelle psychologique du moi, le  cerveau opère une connexion topologique du type physique quantique, de façon simultanée,  constante et correcte afin d'entrer en rapport avec le cône du Temps. Il saute ainsi dans les nappes du passé, et que j'appelle à mon tour, «  topos du passé », pour  venir relier la vie quotidienne qui se déroule devant lui, avec les souvenirs de ce topos «Τοπος » ; Ce Relais du passé avec le présent, se fait  à la vitesse inassignable de la pensée, c'est le «ici et maintenant».
Ce « ici et maintenant»  quantique, permet ainsi au cerveau la PERMANENCE du déroulement de la vie. Sans lui, le moi ne reconnaîtrait pas où il se trouve, ni qui il est,  ni ce qu'il avait dit il y a quelques instants seulement, ni la personne en face de lui, ni rien de toute sa vie. C'est celà , l'état des maladies comme L' Alzheimer.  C'est grâce à celà que le moi peut dire JE. Le JE, certes c'est un autre, mais un autre qui fait RAPPORT et en même temps RENCONTRE entre le MOI et son topos du cerveau avec le topos du passé, afin d' en extraire les souvenirs de cette mémoire.
 
y ) -  Les Topos du Cerveau

Le Topos du passé est la doublure, le Double du Topos du Futur dont le Topos du Rêve, fait relais, lui aussi, et cela assez souvent. Ainsi les connexions synaptiques de notre Cerveau relient les topos du passé, avec celui du « Hic et nunc» du présent, ce qui fait de nous que soyons  conscients et reconnaissons ce que nous sommes entrain de dire, de faire et de rencontrer. Elles relient quelques fois le Topos du Futur, au cours de nos certains de nos rêves. C'est celà le Topos du Cerveau dans sa Ré-création du Ciné-Réel.
La Ré-Création du Ciné-Réel signifie son Existante, comme RÉALITÉ constamment renouvelée de L'Homme. Celui-ci existe dans le Monde qu'il fait par la Cinémation de sa Pensée.

z ) - L'Homme habite en construisant Le Ciné-Réel.

La Cinémation de la Pensée de L'Homme constitue Son CINÉ-RÉEL, dans lequel il Existe, c'est-à-dire qu'il habite en construisant, en tant qu'Être existant dans Le Monde de L'Existence, Pli du Monde de La Vivance, qui lui est Le Monde du RÉEL.
La CINÉMATION est L'Image dynamique de la Topologie de La PENSÉE.

jeudi 9 janvier 2020

LA CINÉMATION Suite 5

r ) - Il se pense lui-même.

La Cinémation de La Pensée de L'Homme, crée ce Ciné-Réel Pensable de L'IMPENSÉDE L'IMPENSABLE. Car L'IMPENSABLE du Réel reste impensable à jamais, et c'est seulement par son propre  subterfuge  du pli Ciné-Réel qu'une Rencontre est possible et permet à L'Impensable du Réel la Cinémation de se penser lui-même à travers L'Ouverture de L'Être.

s ) - Le Cerveau-Multivers (148) .
 
C'est donc Le RÉEL qui Fait Cinémation de lui-même pour se Penser et rendre PENSABLE son IMPENSABLE à jamais impensable. Celà se fait dans les fractalités de ses plis d'un Dedans du Dehors, de notre Cerveau-Multivers. La VIVANCE comme Force Machinique ( 149) accumule de L'Énergie, de La Matière, où tout ce que vous voulez, à force de Rencontres avec Soi-Même. Ces accueils font qu'à un un certain moment, cette Force Machinique vire, bifurque automatiquement, vers un auto-prise-de-conscience, une auto-compréhension-de soi.

t ) -  La Force Subjectivo-Machinique.

Cette Auto-Compréhension-de Soi dans Le Réel de la Force de Vivance,  qui n'est ni volonté, ni intentionalité  - Il est purement Machinique - au sens où nous la comprenons  et /où qualifions dans notre Monde D'Existence, à besoin de créer une autre force, c'est ça le pli du Dedans du Dehors, pour s'accomplir pleinement. Ce qui fait qu'elle a crée La Force D'Existence, passant par L'Ad-Venir de L'ÊTRE comme Étant de la Forme Homme pour devenir une Force, cette fois-ci, non pas Machinique mais une Force SUBJECTIVO-MACHINIQUE du Ciné-Réel, c'est-à-dire d'une Cinémation d' un semi-réel.  

u ) - Topo-Philosophie.

Cette Force Subjectivo-Machinique de la Cinémation d'un Ciné-Réel passé par la Forme Homme, pour s'auto-comprendre et créer, accumuler  et faire  d'autres Rencontres d'Énergies et de Matières. Elle passe par La Pensée que nous donne à Penser L'Être dans sa Rencontre. L'Impensable se pense à travers L'Impensé de la Pensée devenu Pensable grâce à la Topologie, où à La Topo-philosophie (150) du Cerveau-Multivers de L'Homme.

v ) - L'Homme comme lien et moyen.

L'Homme n'est là que comme Cerveau-Multivers dont la Topo-Philosophie permet à la Force de Vivance de relier topologiquement par la vitesse. inassignable de la Pensée, c'est-à-dire sans délai, ni retard, le Dedans du Dehors de son Cerveau se trouvant dans Le Monde De L'Existence, au Dedans du Dehors du Multivers se trouvant lui, dans Le Monde de la
Vivance, tout  en faisant Cinémation d'un autre réel.

w ) -   Une perpétuelle Ré-Création.

La Cinémation est un scénario Topologique de La Pensée pour permettre au Réel de la Force de Vivance de bifurquer de la Force Machinique à celle de Subjectivo-Machinique. Ce scénario Topologique est en perpétuelle Re-création du Ciné-Réel.

(148) Le Multivers voir : article de la Revue « SCIENCE &VIE» , Numéro 1152 de septembre 2013. Article intitulé «Envisager d'autres  univers parallèles» Théorie de Gian GIUDICE de la division théorique du Cern, Genève , Suisse.

(149) Pour « Le Monde Machinique» , voir cours de Gilles DELEUZE, sur Le Cinéma,: Image-Mouvement,  séance 5. YouTube.

GILLES DELEUZE DISAIT DANS SES COURS...

 LE PHILOSOPHE GILLES DELEUZE



« Une région, si petite qu'elle soit,   il y aura toujours à l'issu d'un nombre suffisant de transformations, un moment où deux points si rapprochés que vous voulez de la région, seront fragmentés parce que pris dans des partitions différentes.... ça engage, à la fois, d'une part des considérations d'ordres probabilitaires, d'espace probabilitaire, et d'autre part, d'espace topologique, pas du tout confondus.... ça ouvre au niveau mathématique des problèmes qui dépassent infiniment le thème du boulanger.»

Gilles DELEUZE cours 65 sur « Vérité et temps: le faussaire.» du 12/06/1984. Université de Paris VIII.

mercredi 8 janvier 2020

GILLES DELEUZE DISAIT DANS SES COURS...

« La bêtise, c'est poser des problèmes qui n'ont pas de sens.»

Gilles DELEUZE cours sur les appareils d'État et les Machines de guerre, séance 9

LA CINÉMATION Suite 4

m ) - Le Scénario Topologique.

L'Ouvert de L'Être crée par la Cinémation Le Ciné-Réel. L'Être est comme une graine  (144) qui lorsqu'elle lâche ses sports, s'evapore dans L'Étant.  Penser, pour nous humains, c'est cinémathiser en faisant à notre insu La Cinémation d'un Ciné-Réel. La Cinémation se scénarise automatiquement, comme une sorte de film de la somme de nos cinémathisations, à travers une multiplicité d'images Topologiques de La Pensée. C'est le Scénario Topologique de La Pensée.


n ) - Le prolongement du Plan.

Le Scénario Topologique de La Pensée, délimite, prolonge et complète Le Plan D'Immanence (145), dans ses mouvements fractals. Il est fait de la multiplicité de nos cinémathisations; c'est-à-dire de la multiplicité de nos pensées philosophiques où non, qu'elles soient philosophiques,  artistiques, politiques, économiques, sociales, scientifiques, technologiques, techniques, où mêmes faisants parties de la banalité de nos pensées quotidiennes. Qu'elles soient de l'ordre du Concept, de l'Affect, du Percept où du Foncept - La Science forme des Foncepts - où simplement de L'Intuicept banal du quotidien, cette multiplicité est le prolongement du Plan D'Immanence.

o ) - « Le Faire Cinémation. »

Le Plan D'Immanence, lui, est une Image Fixe, une coupe instantanée, une photographie topologique, un Tout  dont les parties paradoxales sont prises dans un mouvement fractal FAISANT CINÉMATION.  La Cinémation est un " FAIRE CINÉMATION" du Plan D'Immanence. « Faire Cinémation»  est cette navette du Scénario Topologique, dont parle Gilles Deleuze dans son livre «Qu'est-ce que la philosophie ? (146). Elle tisse par ses mouvements les fils de La Pensée.

p ) - Un Parlé sans Parler.

La Pensée est cette Rencontre de L'Être avec son Étant. Autrement dit,  La Rencontre de l'existant l'homme avec son Être. Et comme la Rencontre est un partage d'un « Parlé sans Parler» qui affecte et donne à Penser, l'homme fait silence, ce qui lui laisse prendre son rythme de comprendre et de se comprendre. Il va au rythme de son comprendre.  C'est L'Être-Ouvert à la prise de conscience qui Fait Cinémation, du Monde, de Soi et de sa propre Mort, dans quoi? Dans un Ciné-Réel.

q ) -  La Rencontre Topologique

Un Ciné-Réel comme Topos ( τόπος ) du DEDANS DU DEHORS de La RENCONTRE TOPOLOGIQUE , c'est-à-dire sans distance, ni retard (147) qui relie le Dedans de  Cerveau de L'Homme, au  Dehors de L'Univers où plutôt du Multivers, et fait naître de L'Impensable Le Pensable de L'Impensé . Où si vous voulez, cette Rencontre Topologique entre le Déjà-Là de L'IMPENSABLE Réel se pliant sur lui-même, libérant Le Pas-Encore de L'IMPENSÉ  de L'Être, qui a son tour affect L'Homme et lui donne à PENSER cet Impensé devenu pensable,  d'un Topos Ciné-Réel crée par La Cinémation de Sa (à L'Homme) Pensée.

r ) - Il se pense lui-même.

La Cinémation de La Pensée de L'Homme, crée ce Ciné-Réel Pensable de L'IMPENSÉDE L'IMPENSABLE. Car L'IMPENSABLE du Réel reste impensable à jamais, et c'est seulement par son propre  subterfuge  du pli Ciné-Réel qu'une Rencontre est possible et permet à L'Impensable du Réel la Cinémation de se penser lui-même à travers L'Ouverture de L'Être.

(144) « Nous sommes des graines pleines de spores ...» Gilles DELEUZE cours sur Foucault, Numéro 13, du 25 février 1986 - 4 em bande.  Université de Paris VIII.

(145) Voir toujours le livre de Gilles DELEUZE et Félix GUATTARI, « Qu'est-ce que la philosophie?» Éditions PUF 1991/2005. Le Plan d'Immanence, pages 39 à 62.

(146) « Le plan d'immanence à deux faces...C'est pourquoi il y a toujours beaucoup de mouvements infinis pris les uns dans les autres, pliés les uns dans les autres,dans la mesure où le retour de l'un en relance les autres instantanément, de telle façon que le plan d'immanence ne cesse de se tisser, gigantesque navette. » Gilles DELEUZE. Idem, page 42.



GILLES DELEUZE DISAIT DANS SES COURS...

  Gilles DELEUZE


« ... Le temps c'est la coexistence de toutes les nappes de passé,  mais, du coup le temps ne cesse d'être en crise permanente...»

Gilles DELEUZE, cours 65 du 05/06/1984 - 3 Vérité et temps: le faussaire.
Université de Paris VIII.

mardi 7 janvier 2020

LA CINÉMATION Suite 3

h) - La Cinémathisation du « JE»

La Cinémation de ce Dé-Monstrage se fait également dans la croyance et la création. La Création par la Pensée, c'est-à-dire par la CINEMATHISATION individuelle du «JE» humain,  et ce dans chacunes de nos vies quotidiennes. La somme de ces Cinémathisations forment à
notre insu LA CINÉMATION du «ON» de l'Humanité, c'est-à-dire L'Image de La Pensée.


i ) - L'Espace et Le Temps,  L'Être et L'Avoir.

Cette Image de La Pensée forme à son tour, la Bulle de Cinémation que  soutient  notre croyance au CINÉ-RÉEL du Monde de L'Existence. Cette Cinémation comme Image Topologique de la Pensée, co-présente avec le plan d'immanence (141), - je garde le plan d'immanence comme Image de la Pensée, de Gilles Deleuze, à laquelle je lui ajoute la cinémation -  est la Cinémation de quoi ? Elle est la Cinémation de  L'Espace et Le Temps, L'Être et L'Avoir, par exemple.

j ) - Les Pouvoirs de Cinémation.

Elle cinémathise la doublure de L'Espace-Avoir, autrement dit elle est la Cinémation de La CARTE de L'Espace qui est un Avoir, et qui va  de la carte d'identité d'un individu, à la carte du monde, sous forme de planisphère, en passant par toutes les genres de cartes que L'Homme se cinémathise à sa guise. Un Avoir d'une carte, c'est-à-dire tout ce qu'il peut AVOIR en sa possession, son dans pouvoir. Elle pense également, l'autre doublure du Temps-Être, sous forme de la Cinémation de la CARTE du Temps qui est cette fois-ci, non pas un avoir de l'espace, mais un Être du temps. Le Temps convertit en argent, par exemple, et qui va du billet de banque, au chèque individuel jusqu'aux actions des entreprises, des obligations et bons du trésor des États-Nations. Ce Temps que L'Homme convertit, sous cette forme,  en Être de la richesse, de la puissance et du pouvoir. La Cinémation du Temps c'est L'Être du Pouvoir acheter.  
La première carte est celle de  la possession ( Avoir), la seconde carte est celle de l'échange ( Être), car L'Être se fait dans l'acuité du renvoi et du retour de L'Étant.

k) - La Bulle.

Cette acuité de L'Être-Étant se constituant un Pli (142) dans la ligne du RÉEL de la Force de Vivance; à savoir se constituant un Dedans du Dehors (143)  de ce réel  par  Cinémation d'un Ciné-Réel, et ce afin de pouvoir y exister, pouvoir y respirer, pour se Dé-Monstrer, pour croire-créer-résister, c'est-à-dire penser, dans ce Dedans fictionnel de cette Bulle. L'Homme est La Rencontre ente un Être-Vu d'un Avoir-Dit et entre un Avoir-Vu d'un Être-Dit. Il est La Rencontre d'un Déjà-Là du Vivant et un Pas-Encore de L'Existant, entre un Pas-Encore du Vivant et un Déjà-Là de L'Existant.  

l ) - Le Pli de L'Impensable.

La Rencontre du Déjà-Là du Vivant, est cet IMPENSABLE du RÉEL qui se ploie dans la fractalité du pli d'un Dedans du Dehors, afin de permettre à un IMPENSÉ du Pas-Encore de L'Existant, à être PENSER . L'Impensé c'est L'ETRE lui-même. L'Être qui dans sa Rencontre avec son Étant, l'affecte et lui donne à penser, c'est-à-dire lui donne à croire-créer-résister, à  FAIRE CINÉMATION DU CINÉ-RÉEL. Seul L'Être donne à Penser et à Faire Cinémation de cette pensée un Ciné-Réel. Le RÉEL se ploie pour crée son CINÉ-RÉEL qui lui permet grâce àL'Ouvert de L'Être de se penser dans Sa Cinémation


(141) Voir livre de Gilles DELEUZE et Félix GUATTARI, « Qu'est-ce que la philosophie?» Éditions PUF 1991/2005. Le Plan d'Immanence, pages 39 à 62.

(142) et (143) Au sujet du " PL " I et du " DEDANS DU DEHORS" , voir cours sur Foucault de Gilles DELEUZE, année 1985/1986, sur le site de L'Université de Paris VIII.




GILLES DELEUZE DISAIT DANS SES COURS...

« Le Temps comme étant processus, procède de la différentiation. Donc, je dis du Temps, qu'à la fois il fait passer le présent et conserve le passé. Et c'est ça ce que je vois dans le cristal. »

Gilles DELEUZE Cours 65 sur la vérité et temps; le faussaire.

lundi 6 janvier 2020

LA CINÉMATION suite 2

d) - La Monstruosité Absolue.

Cette situation d'homme dé-monstrée dans La Rencontre de L'Existence, de L'Être-étant, fait que pour nous, Le RÉEL n'est ni compréhensible, ni incompréhensible (138) , puisqu'il est La Monstruosité absolue. Si nous existons, si nous sommes des étants de L'Être, si « la substance de l'homme est l'existence » comme le dit Heidegger (139), c'est parce que nous sommes passés de la situation de vivants du Monde Réel de la Vivance, à celui d'existants du Monde  Ciné-Réel de L'Existence, qui nous force à la Cinémation, c'est-à-dire à sa propre création. Nous créons le Ciné-Réel pour pouvoir respirer, être soi, exister dans la Vie de vivant jeté dans les Plis Dedans Du Dehors (140). C'est celà La Cinémation; elle DéMonstre la Monstruosité.

e) - Le Non-Être.

La Monstruosité est une Etrang(er)eté jetée du Vivant, c'est-à-dire de la Vivance, qui n'est ni compréhensible, ni incompréhensible, puisqu'elle «  N'Est  pas» ; c'est le Non-Être dont nous parle Parmenide dans son fameux  fragment. Elle n'est pas dé-couvrable, mais Dé-Monstrable c'est-à-dire qu'elle est vivante dans Le Réel, mais pas existante dans Le Ciné-Réel.  Cette monstruosité s'était Dé-Monstreé lors de la Rencontre des Forces, en «  Étant» un Démon, mais dans L'Existence, et pas dans La Vivance. Elle s'était dé-monstreé par La CINÉMATION qui nous a donné à penser.

f) - Croyance-création-résistance.

Ce qui nous donne à penser c'est bien L'Être de l'Existant. Il nous donne à penser La CINÉMATION; c'est-à-dire qui nous donne à croire-créer-résister au RÉEL de la Vivance. La Cinémation est une croyance de la Pensée dans le Ciné-Réel de L'Existence de L'ÊTRE-ÉTANT. Elle est aussi création par la Pensée de cette  même Cinémation qui constitue Le Ciné-Réel. Elle est enfin, résistance pour la Pensée, à la Monstruosité du Réel de la Vivence.

g) - Le Pensable et L'Impensable.

La Résistance pour la Pensée, à la Monstruosité du Réel se fait dans la Réalité non pas du RÉEL mais du CINÉ-RÉEL, car la RÉALITÉ n'est pas Le Réel, mais elle est Le Ciné-Réel. Le RÉEL est L'Impensable du Monde de La Vivante, tandis que la Réalité, elle, est Résistance, à savoir Le Pensable du CINÉ-RÉEL, à cet impensable  Réel. C'est pour celà qu'il est Monstrueux, parce que « Impensable». La Résistance se fait donc, par son DÉ-MONSTRAGE, elle se fait dans La Cinémation de ce Dé-Monstrage.


(138) « Celà dit , c'est seulement aussi longtemps que le Dasein est autrement dit aussi longtemps qu'est la possibilité ontique de la compréhension d'etre, qu'il « il y a » de l'être. Si le Dasein n'existe pas, alors l«indépendance» alors l'«en-soi» n'«est» pas non plus: il n'est ni compréhensible, ni incompréhensible.Alors l'étant intramondain n'est pas à sin tour découvrable, ni ne se trouve dans le retrait. Alors, l'on ne peut ni dire que l'étant est, ni qu'il n'est pas. » Idem HEIDEGGER. Page 171.

 (139) Idem HEIDEGGER. Page 172.

 (140) Voir Gilles DELEUZE, dans son cours sur Foucault. Cours numéro 21 du 29 avril 1986. Sur le site de L'Université de Paris VIII.

GILLES DELEUZE DISAIT DANS SES COURS...

 Gilles DELEUZE à Vincennes


« Pour moi, interpréter signifie dégager les nœuds conceptuels, c'est-à-dire les créations conceptuelles et tracer les lignes qui vont d'un concept à un autre.»

Gilles DELEUZE cours Sur Foucault Le pouvoir
du 27 mai 1986




QUATRIÈME PARTIE : L A C I N É M A T I O N





a ) - Origine.

La Rencontre dans l'homme de la  Force de Vivance avec son Double,  qui est également sa limite, fait basculer celle-ci vers un nouvel agencement, à savoir la Force de L'Existence. Comme cette dernière à pour mode d'action L'Être, qui lui ait intrinsèque,  elle le fait Ad-venir au sein de ce vivant-homme, devenu par là même L'Homme. La Rencontre du vivant-homme  - avec lui-même -  c'est-à-dire avec son  Être; son être d'Homme Existant, l'affecte  et  lui donne à penser. Autrement dit , cette RENCONTRE avec lui-même, dans son ouverture de L'Être , l'affecte dans son Là, (136) et lui donne à croire-créer-résister par la Pensée, à la monstruosité du RÉEL. La Pensée croit-crée-resiste au RÉEL par la CINÉMATION d'un CINÉ-RÉEL,  dans un Déjà-Là de La Vivance ( vivant) et un Pas-Encore de L'Existence ( existant).

b) - Le Rien d'angoisse.


Ce Pas-Encore de L'Existence, projetant dans le monde sa Cinémation, oppressé par le Déjà-Là de la Monstruosité du Vivant, à son tour projetée, fait que le Déjà-Là cette fois-ci de L'Existence, s'angoisse du Pas-Encore de la Vivance, qui n'est en fait , «Rien» (137) ,mais qui reste enraciné dans l'angoisse du devant-quoi cette angoisse s'angoisse de la monstruosité de Ce Vivant. Celle-ci ( la Monstruosité ) devenant Dé-monstruosité du Démon, garde en son sein ce Rien d'angoisse.

c ) - Le Dé-monstre.

Ce Rien d'angoisse fait que nous faisons de la Cinémation, pour ne plus revenir au Monde Réel de La Vivance, qui reste un Déjà-Là, une réminiscence à la Platon, de notre Rencontre en tant que singe nu avec ce monde monstrueux. Il reste aussi un Monde de l'impensable Réel face à l'impensé du Ciné-Réel de notre Cinémation. Entre l'un et l'autre s'effectue L'Après-Coup du Dé-Monstre du monstre que nous sommes.
Et ce Monstre que nous sommes ne se Dé-Monstre que dans l'angoisse de l'IMPENSABLE,  pour devenir DÉMON ; c'est notre situation d'homme.

d) - La Monstruosité Absolue.

Cette situation d'homme dé-monstrée dans La Rencontre de L'Existence, de L'Être-étant, fait que pour nous, Le RÉEL n'est ni compréhensible, ni incompréhensible (138) , puisqu'il est La Monstruosité absolue. Si nous existons, si nous sommes des étants de L'Être, si « la substance de l'homme est l'existence » comme le dit Heidegger (139), c'est parce que nous sommes passés de la situation de vivants du Monde Réel de la Vivance, à celui d'existants du Monde  Ciné-Réel de L'Existence, qui nous force à la Cinémation, c'est-à-dire à sa propre création. Nous créons le Ciné-Réel pour pouvoir respirer, être soi, exister dans la Vie de vivant jeté dans les Plis Dedans Du Dehors (140). C'est celà La Cinémation; elle DéMonstre la Monstruosité.

(136) « L'affection est une structure existentiales où se tient l'être du "Là".» HEIDEGGER ,idem page 125.

(137) Idem. Voir HEIDEGGER « Lorsque l'angoisse s'est apaisée, le parler quotidien à coutume de dire :« au fond , ce n'était rien.» Page 155.

(138) « Celà dit , c'est seulement aussi longtemps que le Dasein est autrement dit aussi longtemps qu'est la possibilité ontique de la compréhension d'etre, qu'il « il y a » de l'être. Si le Dasein n'existe pas, alors l«indépendance» alors l'«en-soi» n'«est» pas non plus: il n'est ni compréhensible, ni incompréhensible.Alors l'étant intramondain n'est pas à sin tour découvrable, ni ne se trouve dans le retrait. Alors, l'on ne peut ni dire que l'étant est, ni qu'il n'est pas. » Idem HEIDEGGER. Page 171.

(139) Idem HEIDEGGER. Page 172.

(140) Voir Gilles DELEUZE, dans son cours sur Foucault. Cours numéro 21 du 29 avril 1986. Sur le site de L'Université de Paris VIII.