samedi 30 mai 2020

L'HARMONIE ESTHÉTIQUE DU MOI



 Maintenant que nous avons déterminé la Pensée comme respiration, décortiquons là. D'abord, il n'y a aucune pensée sans Rencontre
. La RENCONTRE, qu'elle soit concrète de personnes où d'objets,à savoir entre MOI, TEMPS ABSOLU et L'AUTRE où qu'elle soit abstraite d'idées où d'événement, à savoir entre MOI et LE MONDE, nous affecte; c'est-à-dire qu'elle créé en nous un déséquilibre d'étonnement, de questionnement et curiosité qui nous ouvre à une pré-pensée par INTUICEPT. 
Cette affection pousse mon Moi à l'imitation, l'imagination, et à l'inspiration; d'où le mot INSPIVISION, c'est-à-dire Inspirer de la respiration, et inspirer d'inspiration, imitation et imagination créatrice selon Kant. Au même instant, où le Moi imite et s'inspire, il est dans une double situation de vision; Vision Optique de l'œil, et Vision Topologique du cerveau. C'est le moment du POSER-POUR-DIRE de L'INTUICEPT. Le second moment est celui du DIRE-POUR-POSER du CONCEPT, oùle JE du TEMPS RELATIF, cette fois-ci , prend le relais, pour expirer, expurger, exprimer, expulser cette pensée; c'est-à-dire projeter, jeter sa pensée, où ce projet de pensée, sous formes de concepts, et la POSER-POUR- DIRE à nouveau, vers l'extérieur, vers l'autre, vers le monde.
 Ainsi, le MOI et le JE dans ce tandem spacio-temporel, de la respiration de la Pensée, construisent en même temps LE CHEMIN DE LA PENSÉE, je veux dire Le Chemin Temporel de la Pensée, dans un va-et-vient, dans une pulsation, je dirais, de POSER-POUR-DIRE et de DIRE-POUR-POSER qui forme L'HARMONIE DU MOI. Autrement dit, Le MOI comme Temps Absolu ne se constitue, ne se construit, ne s'organise, ( également, comme temps immuable de ce qui ne change pas ) que dans L'HARMONIE du TEMPS RELATIF du JE Dès que le JE déraille, en formant un Temps Relatif pervers, il y a anomalies, perturbations et désordres car le Temps Absolu refuse toutes Dé-Harmonie. Car le TEMPS ABSOLU qu'il soit sous forme de MOI, où non, est L'HARMONIE ESTHÉTIQUE PURE, d'où la recherche de L 'Harmonie pour le Moi.

vendredi 29 mai 2020

HUITIÈME PARTIE LA PENSÉE ARACHNÉENNE

 LA PENSÉE COMME RESPIRATION.

 Partant d'un texte que j'avais écrit en première mouture de mon livre, au sujet de la pensée comme respiration. J'avais dit ceci : « Ainsi, je débouche sur une RESPIRATION DE LA PENSÉE, en inspiration/expiration. Dans mon cas c'est INSPIVISION et EXPIDICTION. Ce qui signifie, l'inspiration de la Pensée se fait par L'INSPIVISION et l'expiration, par L'EXPIDICTION. La première s'inspire, c'est-à-dire REMPLIR DU SOUFFLE, par La VISION de la Parole Ailée. 
Le terme INSPIVISION est un Concept, constitué de deux termes latin, à savoir : INSPI (RARE) qui signifie INSPIRER en français et qui est remplir d'un souffle, et VISIUM devenue Vision dans le sens de vision-apparition. 
C'est cette RENCONTRE entre la vision-apparition de L'ESPRIT PHILOSOPHIQUE et ma vision-inspiration qui remplit d'un SOUFFLE DE CET ESPRIT mon Être. 
La seconde, expire - une fois remplie par L'ESPRIT DE L'AUTRE son ÊTRE - , c'est-à-dire CRÉER UN AUTRE ESPRIT, sous forme de CONCEPT, par le VERBE de la Parole. 
Ainsi, la PENSÉE, serait dans mon cas, non pas un CHEMINEMENT, mais plutôt une RESPIRATION; un va-et-vient entre la VISION-INSPIRATION et une DICTION-EXPIRATION. Entre LE PARLER et LE VOIR, pour rejoindre le Philosophe Michel FOUCAULT. » Je dirais même aujourd'hui, que La Pensée est une respiration: « Je respire comme je pense, et je pense comme je respire.» C'est donc un voir pour parler.
 Et d'ajouter: « Par L'EXPIDICTION le Philosophe crée, pose par le discours du LOGOS, les Concepts, c'est-à-dire des POSER-POUR-DIRE et des DIRE-POUR-POSER, et SPACIALISER SON MONDE, afin de laisser E-VOL [U] ER ces PAROLES AILÉES dans L'ÉCOULEMENT GÉNÉRAL DE LA VIE. Le Philosophe, donc SPACIALISE en créant un Monde, un Univers dans le MONDE. Plus il Spacialise son Monde par cette «respiration-dicton» plus il ÉCLAIRE LE MONDE. » C'est celà ce que j'appelle maintenant Faire Cinémation. 
Ce qui fait que la respiration de la pensée fabrique, construit, crée, fait une Cinémation, qu' elle exprime ensuite, dans un cheminement, où se suivent la croyance en cette Cinémation, la création de concepts, et la résistance au Réel. Autrement dit, Le MOI, qui est un Temps Absolu, respire et dans sa respiration-pensée; INSPIVISION/EXPIDICTION, il fait Cinémation, grâce à son JE, qui lui, suit le Chemin de la Pensée , à savoir CROIRE-CRÉER-RÉSISTER, en créant le Temps Relatif à cette cinémation.

jeudi 28 mai 2020

SEPTIÈME PARTIE COGITO OCCURSUS

SEPTIÈME PARTIE
COGITO OCCURSUS


 " (Moi), je pense, donc je suis; je suis une chose qui pense " disait Descartes. C'est son Cogito, et voici maintenant, l'Occursus (la Rencontre) que je viens de faire avec ce cogito.
 Moi, le Déjà-Là du Temps Absolu, Je , le Pas-Encore de la synthèse du Temps Relatif, pense, c'est-à-dire crois-crée-résiste ; je crois au Ciné-Réel de L'Existence, crée Le Temps Relatif de La Cinémation, et resiste en tant qu'existant de L'Existence contre L'Étrange(er)été, Le Monstrueux, et L'Impensable de La Vivance.
 Donc Je suis, un Occursus de L'Être et de L'Étant, à savoir la Rencontre de la Forme Immuable de ce qui ne chance pas, L'ÊTRE TEMPS ABSOLU et de ce qui change, L'ÉTANT (L'EXISTANT de L'Existence). Je suis une chose, Je suis une RENCONTRE entre un Déjà-Là d'un CORPS organique, machinique dans le temps, et un Pas-Encore d'un ESPRIT D'ÊTRE-QUESTION-QUESTIONNÉ-QUESTIONNANT-DANS-LA-RENCONTRE-DU- QUESTIONNEMENT, du temps, créant son temps. En fait, c'est un double Occursus, entre celui de Descartes et celui de Kant. Ce dernier avait pensé le cogito en fonction du temps. C'est pour celà que j'insiste sur le temps, d'ailleurs dans l'expression «Déjà-Là et Pas-Encore» il n'y a que du temps et c'est du temps, seulement du temps, car le TEMPS c'est ce qui nous constitue et qu'en même temps, nous constituons. Oui, nous constituons, nous construisons, nous créons, par nos actes, nos mouvements, nos projections, notre permanence dans L'Existence, du temps: à savoir Nous faisons Cinémation duTEMPS RELATIF. Nous sommes en fait, du Temps qui crée du temps. Moi, je pense, comment? En doutant, je pense, oui! Si je pense sans douter, c'est que je ne suis pas entrain de penser, c'est que je ne pense pas encore. Je suis entrain de rêver, peut être. Si je veux penser, c'est qu'il va falloir douter avant. Sans douter, point de pensée. Donc, le doute est un Déjà-Là de La Pensée. Un Déjà-Là du temps de la pensée. Ce qui fait que même dans mes pensées, il y a du temps. En pensant, je crée du temps. Mes pensées sont ce Déterminable kantien du temps, mais dans le sens de créer, de Cinémathiser du temps, qui lui fait Cinémation de ce même temps.
 Le JE que je suis, crée ainsi, du temps, Temps Relatif de/à L'Existence dans le MOI même, car le MOI est la forme immuable du Temps Absolu. Ce qui fait que le MOI ne peut pas dire je, par contre, le je peut dire moi, mais en disant moi, il ne dit qu'une représentation, un reflet, une image, de ce moi et non le MOI, Forme du Temps Absolu, en lui-même, car celui-ci est IMPENSABLE. Dans ce cas, il est envisageable mais impensable. Ce qui fait que nous sommes constitués de parties du Temps Absolu, sous formes de " Moi", dans lesquels, par nos actions et réactions nous créons du Temps Relatif, par le biais de nos " Je " à travers des synthèses, à savoir La Cinémation. Pour Exister nous devons créer le temps relatif pour perdurer dans le Temps Absolu qui nous sert en même temps, de forme immuable, inchangeable, à cette même opération. Le pouvoir n'est en fait qu'une volonté de manipulation du Temps. Ce qui fait que " MOI " , je ne suis pas un phénomène dans le temps, mais Je suis du temps, où si vous voulez une forme du TEMPS ABSOLU, que mon "JE " par sa Cinémation, crée Le TEMPS RELATIF. Le Temps Relatif est relatif à la Contrée-Bulle de L'EXISTENCE, que LA RENCONTRE du Temps Absolu permet d'être dans son étant. C'est pour cette raison que le JE ne peut pas dire MOI, puisque le MOI est du TEMPS ABSOLU IMMUABLE, tandis que le JE est le TEMPS RELATIF en DEVENIR. Un point à préciser est celui-ci: Le "JE" cinémathise le Temps Relatif, et il l'authentifie dans sa mémoire, afin que ce temps, puisse faire à la fin, Cinémation du Ciné-Réel. Autrement dit, l'ensemble de nos cinémathisations et de nos authentifications dans la mémoire, forment, où font Cinémation de notre Ciné-Réel.
Sous la forme du Temps Absolu, je suis un MOI; un MOI de la VIVANCE qui permet, par La RENCONTRE, à mon JE de former à son tour, du temps, celui du Temps Relatif de L'EXISTENCE.
 L'Être, Étant, dans sa pulsation entre le Dehors et le Dedans, fabrique, crée, cinémathise son existence, son Temps Relatif, qui fait Cinémation à son tour, en permanant, dans le Temps Absolu par la multiplicité de ses bifurcations, entre un Déjà-Là et un Pas-Encore de La RENCONTRE.

mercredi 27 mai 2020

JE SUIS LE TEMPS!



Gilles Deleuze, dans son cours sur le temps, nous explique ceci:

« Prenons un exemple directement temporel, c'est non plus la chose, mais le "moi". Je dirais que le moi a tel ou tel état, dans un temps donné - c'est l'intensité, l'intensité de la sensation. Je dirais aussi que le moi passe d'un état à un autre état, c'est la succession. Et je dirais, enfin, qu'il y a une permanence du moi à travers ces états. Le moi est dans le temps. Le moi temporel est le corrélat dans le temps, de la forme du temps, imperceptible en elle-même.» (173).
Oui, le moi est dans le temps, certes, mais quel temps? Il est dans le temps des autres, et en même temps, dans le temps du TEMPS. C'est-à-dire il est prit aussi bien dans le temps des autres;  le temps qu'il consacre à se connecter, se synchroniser, aux présents des autres (174),  en parlant, toute en étant dans le temps relatif au JE (qu'il est) qui synthétise, pour lui, le Permanent, la Succession et la Simultanéité et de nos jours, avec Internet,  L'UBIQUITÉ, de ce Temps Relatif, mais en tant que MOI (qu'il se pense) il est du TEMPS ABSOLU. Le moi est dans le Temps Relatif , comme du Temps Absolu. Le Moi se situe à la fêlure (175) du cogito qui sépare La RENCONTRE du Temps Absolu de la Vivance, qui se glisse dans  la Contrée-Bulle de L'Existence qui crée le Temps Relatif. Je suis donc LE TEMPS.
Je peux dire ainsi: Moi, je suis du Temps dans le Temps, où plus précisément : MOI, je suis du TEMPS ABSOLU, dans le TEMPS RELATIF que crée pour moi, la synthèse, c'est-à-dire de La RENCONTRE du JE, de mon Je.  Mon "JE " crée le Temps Relatif c'est celà LA CINÉMATION. Mon "MOI"quant à lui,  il est Le TEMPS ABSOLU par lequel - Par le truchement de son JE -  se crée  Le TEMPS RELATIF de son Existence.
Que faisons nous avec La Cinémation de l'argent, sinon créer du Temps symbolique. Car l'argent est le cours du temps (176). Que symbolise un billet de banque, où une pièce de monnaie, sinon du temps : « L'argent c'est du temps, le temps c'est de l'argent» nous dit Gilles Deleuze (176 bis). C'est le M.À.M d'Aristote; Marchandises. Argent. Marchandises. celui odu temps où le besoin naturel était en pratique,  juste avant que n'eût commencé la  chrématistique, à savoir la spéculation et  le fléau du profit à tout prix, le profit pour le profit, à savoir l'emballement du À.M.À'. , c'est-à-dire faire de l'argent pour de l'argent.

Aujourd'hui, avec l'économie numérique, nous sommes à l'heure de hyper-spéculation, de plus en plus vertigineuse, à savoir nous sommes devenus, Nous, non seulement la marchandise  sur laquelle les algorithmes spéculent à chaque clic, mais également,  mêmes nos renseignements, nos clics, nos choix, et nos moindres activités, présents où   passées sont et font l'objets de spéculations, de plus en plus folles, de ventes et achats entres réseaux de machines.

Revenons maintenant au moi, je dirai ceci en suivant la formule kantienne commentée par Deleuze (177) ; « La forme immuable de ce qui change. »
Le MOI est la forme immuable, qui ne change pas, à savoir le TEMPS ABSOLU, tandis que le JE est ce qui change. Et ce qui change, c'est bien le TEMPS RELATIF. Ce qui fait que le JE que Moi je suis synthétise, c'est-à -dire crée du temps; LE TEMPS RELATIF à L'Existence. Alors que le MOI, mon moi est la forme immuable. Le MOI c'est le TEMPS ABSOLU, et Le JE c'est le TEMPS RELATIF.
Maintenant, voyons la quatrième facette de notre pyramide du Temps Relatif, à savoir L'UBIQUITÉ. Celle-ci est toute nouvelle, elle n'est apparue qu'avec INTERNET et l'avènement de l'informatique/numérique du XXIè Siècle. ( fin XXe début XXIe pour être précis).
Le TEMPS ABSOLU se présent comme ceci: LA PERMANENCE, c'est-à-dire la FORME IMMUABLE, de ce qui change, où  Le TOUT du temps, à laquelle s'ajoute les autres facettes, dont LA SIMULTANÉITÉ, le EN MÊME temps, autrement dit, le MOUVEMENT INTENSIF, du temps, et LA SUCCESSION, le EN DIFFÉRENTS temps, où MOUVEMENT EXTENSIF du temps. Avec L'UBIQUITÉ c'est du jamais vu, à savoir la combinaison des deux facettes; celle de la Succession et de la Simultanéité, des deux mouvements, extensif et intensif, du "en même temps" et du " en différents temps".  Ce qui fait que L'UBIQUITÉ se présente en " ICI, et LÀ-BAS, MAINTENANT" . Elle a presque abolie le Temps au profit de l'Espace, ici il s'agit d'espace virtuel ( Internet) , puisqu'elle gagne énormément de temps, en étant à la fois  ici et à la fois là-bas maintenant, c'est-à-dire en même temps

 (173) Cours numéro 60 de Gilles DELEUZE sûr :« Vérité et temps: le faussaire.» du 17/04/1984.

(174) « ... moi suis dans le temps. Je dirais aussi bien, moi apparais dans le temps. Etre et apparaître, "moi" dans le langage de Kant, moi suis un phénomène dans le temps ; suis une apparition dans le temps.

"Je" est un acte qui opère une synthèse non pas du temps lui-même, mais de ce qui est dans le temps et des parties du temps. Si vous avez bien cela à l'esprit, pourquoi ça importe, ben oui ! Je dis : moi, comprenez, chacun de nous est dans le temps et dans le temps, il éprouve des sensatons intensives. Il passe d'une sensation à une autre et tant qu'il vit, il permane, il dure. C'est ça le moi et d'autre part, comment nier que vos actes de conscience opèrent une synthèse de ce qui apparaît dans le temps et des parties du temps. Une synthèse des contenus et des parties du temps et ce qui opère cette synthèse, c'est le "je" de la conscience. Bon. » Gilles DELEUZE cours 60 Idem.


(175) "Je" est un autre. Si vous supprimez cet aspect, tout est fichu de Kant. Le cogito est à la lettre, fêlé par le fil du temps. "Moi" est séparé de "je" par le temps. »  Idem Gilles DELEUZE.

(176) (176 bis) «Ca signifie trés précisément « le temps pris à n'importe quel de ces moments ». L'argent, c'est "le cours du temps". C'est-à-dire, l'augmentation de l'argent est le passage d'un instant quelconque à un instant quelconque. L'argent, c'est du temps, le temps c'est de l'argent. Mais donc, découverte d'un temps abstrait. Vous me direz que ce n'est pas bien un temps abstrait.» Gilles DELEUZE, idem.

(177)  «... Je vais pas la percevoir, d'où la formule de Kant : en même temps qu'il définit le temps comme forme immuable de ce qui change, il nous dit ''le temps ne peut être perçu en lui-même''.» Gilles DELEUZE, idem.


mardi 26 mai 2020

LE TEMPS ...


LE MOUVEMENT-TEMPS

Imaginez au-delà de notre Univers, au-delà du Multivers, là où aucune loi physique du haut, du bas, de droite, de gauche, de centre, de périphérie, de dedans, de dehors, etc, ni aucune loi mathématique, ni chimique, ni quoi que ce soit de pareil n'est en vigueur. Seule Anti-Illusion, se RENCONTRE avec elle-même, où si vous voulez se Rencontre avec La Substance matière noire. Dans son mouvement de bas en haut où de haut en bas, car aucune loi physique que nous connaissons ne gouverne tout  celà, c'est juste pour dire,  la substance de matière noire ratifiée, se densifie. C'est cette DENSIFICATION, prise dans ce mouvement, que s'accumule une potentielle explosion d'énergie, de Vie. C'est cette dernière qui  est à l'origine de L'Élan Vital Bergsonien. Elle est cette, où plutôt LA VOLONTÉ de la matière noire, devenant ainsi, énergie sombre (où énergie noire ), pour enfin exploser dans le Big Bang de la Vie, c'est-à-dire exploser en MATIÈRE-ÉNERGIE-LUMIÈRE d'un Univers/Multivers. C'est ce que j'appelle LA RENCONTRE de L'ILLUSION qui dans sa Pulsation finie par retourner en matière noire, C'est la phase de DÉ-ILLUSION, où la manière noire se raréfie à nouveau, toute en se densifiant à nouveau aussi dans son perpétuel MOUVEMENT-TEMPS.

COMMENT SE PRÉSENTE LE TEMPS ?

À ce stade de recherche, nous avons tous les éléments pour visualiser intuitivement la représentation du TEMPS ABSOLU, et du TEMPS RELATIF, et même les emboitements DES TEMPS.
L'idée du cristal enfermant le temps, de  Gilles Deleuze m'intéresse. Je la garde, pour mon compte, pour dire que LE TEMPS, la Forme du Temps (169 ), est un cristal, c'est-à-dire une multiplicité d'emboitements des temps (170), de formes parallèlement positionnés et où incrustés les uns dans les autres. Un cristal dont la forme de notre TEMPS, parmi tant d'autres, se présente comme une tour. Une forme de tour polygonique dont les deux extrémités se terminent, elles, en forme de pyramide.

La Pyramide de haut, est celle du Monde de L'Existence, où le TEMPS ABSOLU se RENCONTRE avec celle du TEMPS RELATIF dans L'ÊTRE.

Elle se compose de quatre côtés où plutôt facettes:

- La facette PERMANENCE du TOUT du Temps, de la forme immuable de ce qui change ( 171).

- La facette SUCCESSION des Temps DIFFÉRENTS, qui est selon Kant le rapport entre parties du temps.

- La facette SIMULTANÉITÉ du en MÊME Temps, celui du contenu éventuel du temps.

- ET enfin, la facette UBIQUITÉ du PARTOUT et NUL PART du Temps, un « ici et là-bas maintenant»,à savoir du En AUCUN Temps. Celui que L'Homme d'aujourd'hui à ravi aux Dieux, pour le  remplacé par L'UBIQUITÉ de L'INDIVIDU comme internaute, à savoir comme corps aussi bien que comme âme virtualisés, et s'actualisant dans la SYNCHRONISATION (172) de L'ESPACE NUMÉRIQUE.

À la base de cette pyramide du Temps Relatif, il y a L'ESPACE.
Tandis qu'à sa  pointe, à son sommet, il y a LE TEMPS Relatif à L'Existence de L'ÊTRE.

Pour ce qui est du corps du polygone et de la pyramide inverse du bas, ils sont les parties du TEMPS ABSOLU du Monde Étrange(er)été, Monstrueux, et Impensable de La Vivance, où le TEMPS est ESPACE-MOUVEMENT-CHANGEMENT-TEMPS.

Pour terminer cette représentation du cristal des TEMPS; la tour polygonique du TEMPS ABSOLU/TEMPS RELATIF s'emboîte, à son tour dans d'autres formes de TEMPS, dont notre pensée, n'appréhende que par de vagues intuitions.  


(169) « D'où la définition de Kant : le temps, c'est la forme de ce qui change, mais la forme de ce qui change, ne change pas....» Gilles DELEUZE,  Cours numéro 60: " Vérité et Temps: le Faussaire" du -17/04/1984 - 1. Université Paris VIII.

(170) « Pourquoi est-ce que le temps comme forme de ce qui change, est nécessairement forme immuable ? Parce que si la forme de ce qui change, change elle-même, il faudrait qu'elle change dans un autre temps. Il y aurait emboîtement de temps » Gilles DELEUZE Idem.

(171)  Voir la définition du temps par Kant, rapporté par Gilles DELEUZE dans sin cours numéro 60 du 17/04/1984.

(172) « La synchronisation est précisément la technologie des rencontres planifiées.. Pour se retrouver quelque part sans savoir quand, il faut avoir un espace commun. La téléphonie mobile où Internet assurent cette synchorisation. » Boris BEAUDE : « Internet, changer l'espace, changer la société.» , Fyp éditions, 2012.

lundi 25 mai 2020

SIXIÈME PARTIE LE NON-ÊTRE ET L'ÊTRE


                                           



L'ÊTRE c'est la FORME, LA LUMIÈRE, tandis que LE NON-ÊTRE c'est quoi?
Et bien, Le Non-Être c'est LES TÉNÈBRES, c'est-à-dire La Forme sans formes. Je veux dire sans Le Non-Être, il n'y point de TÉNÈBRES. C'est une FORME, sans formes. Ici, nous parlons du non-être du point de vue du MONDE DE L'EXISTENCE.
Mais si vous voulions parler du non-être du point de vue du MONDE DE LA VIVANCE, que devrions nous dire?Et bien, nous devrions dire que ce non-être, s'appelle plutôt un ANTI-VIVANCE. Du génétif grec«  Αντί »qui signifie "Contre", de REN-CONTRE ( Άντιάζω)
LE NON-ÊTRE où plutôt L'ANTI-VIVANCE c'est LA RENCONTRE MÊME. La Rencontre de lui-même, DANS LA VIVANCE. La Rencontre est le Devenir FORME et du Vivant et de L'ÊTRE de L'Existence.
L'ANTI-VIVANCE qui est RENCONTRE, se Rencontre dans L'Être de L'Existence, en créant pour lui la Contrée-Bulle, dans laquelle L'Être existe dans son Étant.
Dans le Monde de L'EXISTENCE, et seulement dans ce monde que nous pouvons parler d'Être et de non-être. Alors, nous pouvons dire:
L'ÊTRE c'est le DÉJÀ-LÀ du NON-ETRE se RENCONTRANT dans sa RENCONTRE. Le NON-ÊTRE c'est le PAS-ENCORE de L'ÊTRE, de cette RENCONTRE.
Dans chaque ÊTRE, il y a le DÉJÀ-LÀ du NON-ÊTRE de la RENCONTRE. Dans chaque NON-ÊTRE, il y a du PAS-ENCORE de L'ÊTRE de la DÉ-RENCONTRE.
S'il y a Vie, et Mort, où si vous voulez, s'il y a VIVANCE et EXISTENCE, c'est que Le NON-ÊTRE RENCONTRE L'ÊTRE dans cette PULSATION sans  début, ni fin. Une Pulsation se faisant aussi bien dans le MONDE de la VIVANCE, que dans celui de la Contrée-Bulle de L'EXISTENCE. Dans ce dernier, elle se fait plutôt, entre L'ÊTRE et son ÉTANT.  Alors que dans celui de la Vivance, La RENCONTRE, se RENCONTRE en un DÉJÀ-LÀ de L'ANTI-VIVANCE et un PAS-ENCORE de La VIVANCE. Elle se RENCONTRE également dans un DÉJÀ-LÀ de L'ÊTRE pensant Le NON-ÊTRE de la Mort, à travers le PAS-ENCORE de L'ÉTANT, dans son être-éclaircit, faisant Cinémation, que la RENCONTRE (de L'ANTI-VIVANCE) produit par sa Rencontre ( où pli, si vous voulez, pour comprendre).
C'est-à-dire que ce que nous appelons L'ANTI-VIVANCE comme nous avons dit qu'elle était LA RENCONTRE ELLE-MÊME, se RENCONTRE d'abord pour produire le Vivant de la Vivance, qui je vous le rappel est L'Étrange(er)été, Le Monstrueux, et L'Impensable, cette RENCONTRE se RENCONTRANT;  elle produit par cette RENCONTRE, comme pli, L'Être de L'Existence et ce afin de SE penser elle-même à travers L'Impensé L'ANTI-VIVANCE, est LA RENCONTRE ABSOLUE, qui renferme à la fois, LE DÉJÀ-LÀ- RENCONTRE et LE PAS-ENCORE- RENCONTRE ( où PAS-ENCORE-DÉ-RENCONTRE, car la rencontre, est en même temps Rencontre et dé-rencontre totalement inséparables), c'est-à-dire PURE PULSATION; à savoir Apparition dans sa Disparition, et en même temps, Disparition dans son Apparition.
Pensable de la PENSÉE,  comme Don de la RENCONTRE cette fois-ci, de L'ÊTRE à son ÉTANT. Le «SE» penser, ici, n'à rien d'une volonté consciente, c'est Le DÉJÀ-LÀ de La RENCONTRE même, dans sa recherche du PAS-ENCORE de cette RENCONTRE.
L'ÊTRE c'est quoi? C'est la Pulsation. La pulsation de quoi? La Pulsation de L'Anti-Vivance, c'est-à-dire du non-être de la vie, de la Vivance et non pas le non-être de l'Existence. Cette pulsation vient directement de L'Anti-Vivance. Elle est PULSATION, c'est-à-dire RENCONTRE. Rencontre de quoi? Puisque nous avons dit que le terme ANTI, d'Anti-Vivance, signifie RENCONTRE, elle donc cette Rencontre.
Appelons maintenant  L'Anti-Vivance, c'est-à-dire La Rencontre, ANTI-ILLUSION. Cette Rencontre-Illusion se Rencontre pour manifester L'ILLUSION de la VIE, d'ailleurs cette même manifestation de la vie s'appelle VIVANCE. Mais à l'instant même où elle se manifeste comme illusion-vie la voilà qui retourne à son origine, à sa rencontre; c'est la DÉ-ILLUSION du retour, c'est-à-dire ce que nous appelons La Mort. Ce qui fait que L'ANTI-ILLUSION est LA RENCONTRE d'un DÉJÀ-LÀ D'ILLUSION, et d'un PAS-ENCORE de DÉSILLUSION.
Ce qui fait que ce que nous appelons Vie est une simple manifestation d'un Déjà-Là d'Illusion. Ce que nous appelons Mort est un simple Pas-Encore de Dé-illusion ( de RETOUR). Et ce que nous appelons Non-Être, Anti-Vivance, Anti-Matière, Néant, Chaos, non-vie etc., c'est juste LA RENCONTRE, comme Anti-Illusion d'une PULSATION, à savoir ALLER/RETOUR de tout celà.
Maintenant, cette ANTI-ILLUSION, ILLUSION, DÉ-ILLUSION, se sont manifestés à travers Le Monde de la Vivance. Cependant, dans sa Pulsation de Vivance, Étrange(er)été, Monstrueux, et Impensable, L'Anti-Illusion (L'Anti-Vivance, le Non-Être...) fait une autre RENCONTRE; celle de L'EXISTENCE, où L'ÊTRE se manifeste, cette fois-ci, comme illusion du TEMPS RELATIF de sa propre  Pulsation, à savoir ÊTRE/ÉTANT.
Cette autre RENCONTRE de L'Anti-Illusion se manifeste dans un jeté, étrange, étranger, projeté, projetant, monstre Dé(mon)-Monstrer, impensé pensable dans la pensée du don de penser de L'ÊTRE dans son Étant, et son L'ÊTRE-QUESTION-QUESTIONNÉ-QUESTIONNANT-DANS-LA-RENCONTRE-DU- QUESTIONNEMENT.


dimanche 24 mai 2020

LES CONSTITUANTES DU TEMPS



C'est dans LE  RÉEL de la VIVANCE que se trouve cet sorte "d'ADN" , c'est-à-dire les   CONSTITUANTES du TEMPS ABSOLU, à savoir L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL. Dans LE CINÉ-RÉEL c 'est plutôt la Cinémation du Temps Relatif à L'Existant de L'Être, qui est conscience. Car avant qu'il n'ait toute conscience, qui pensait le temps? Personne ! Sûrement pas Le Non-Être de la Vivance. Car il n'y a pas de Conscience où d'Être dans La Vivance, il n'y a d'Être et de Conscience que dans L'Existence. Donc, Le Temps Relatif est le fruit de L'Étant comme Conscience de L'Être, de Soi comme Être, et de Soi comme Conscience du Monde. Un Monde où tout change, où le temps c'est-à-dire L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL où TEMPS ABSOLU, PUR, regit L'AGENCEMENT MACHINIQUE DU MONDE.
Quant à nous, dans le Ciné-Réel de la Contrée-Bulle, c'est à la naissance que la Rencontre se fait entre nous et le Temps Absolu. Celui-ci porte en lui-même les Formes du PASSÉ PUR et du FUTUR PUR, à savoir ses propres CONSTITUANTES ( où sorte "d'ADN").
Comment se fait la transmission?
Ma naissance, cette entrée par la porte de la vie, est une Rencontre AU monde; un Déjà-là qui m'avait affecté et donné à penser. Comment?
Ce Déjà-là au monde en m'affectant, à ma naissance bien entendu, comme jeté, projeté, projetant de L'Étrange(er)été, du Dedans-Du-Dehors Monstrueux et de L'Impensable de L'Impensé pensable, du Monde de la Vivance, portait en lui La MNÉMONAISE (168) cette Constituante du TEMPS ABSOLU, qui m'était devenue a son tour, la constituante (  sorte d'ADN) de ma mémoire, sous quelles formes? Sous la forme d'INTUICEPTS.
Car L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL ce Temps Absolu, est un DÉJÀ-LÀ-DÉJÀ-LÀ du PAS-ENCORE-PAS-ENCORE qui s'appréhende en ESPACE-MOUVEMENT-CHANGEMENT-TEMPS, se RENCONTRANT en MATIÈRE-ÉNERGIE-LUMIÈRE.
Tandis que dans notre Monde de L'Existence, il y a La Cinémation du Temps Relatif, par L'Étant, mais toujours avec en toile de fond le Déjà-Là de L'Intuicept du TEMPS ABSOLU contenu dans notre mémoire de naissance, à savoir La MNÉMONAISE.
Le Temps de la Vivance n'est pas le Temps de L'Existence. Car c'est lors de notre naissance que nous faisons LA RENCONTRE AU MONDE, c'est-à-dire que Le TEMPS ABSOLU nous affecte, par son Déjà-Là sous forme D'INTUICEPT que nous mémorisons; c'est La MNÉMONAISE. Celle-ci subissant l'oubli ne sera retrouver que lors d'une autre rencontre; Celle de La RENCONTRE DU MONDE, où L'Être de L'Étant de L'Autre, nous Affecte, où nous Ré-affecte en nous faisons retrouver la mémoire de La MNÉMONAISE, qui  libérant à son tour LE DÉJÀ-LÀ de L'INTUICEPT, nous permet ainsi de retrouver le lointaine souvenir du Temps Absolu. Cette Rencontre Du Monde, dans sa seconde phase, après nous avoir affectés, nous donne, c'est-à-dire que c'est toujours L'Être, dans ce cas-là qui nous donne. Il nous  à Penser le Pas-Encore du CONCEPT, dans le Temps À la base du Don de Penser, il y a LA PENSÉE qui part du DÉJÀ-LÀ de L'INTUICEPT pour aller vers LE PAS-ENCORE du CONCEPT. Elle va du DÉJÀ-LÀ du TEMPS ABSOLU pour aller vers le PAS-ENCORE du TEMPS RELATIF. Penser c'est s'arrimer au Déjà-Là de L'Intuicept, c'est-à-dire à la MNÉMONAISE du Temps Absolu, pour pouvoir penser le Pas-Encore du CONCEPT, à savoir penser le Temps Relatif de la Mort.
Relatif.
À ce moment là, Le CONCEPT peut dire par la bouche du Temps Relatif, Le Temps Absolu et inversement. Il peut ainsi dire par la bouche du PAS-ENCORE, le DÉJÀ-LÀ, et par la bouche du DÉJÀ-LÀ, le PAS-ENCORE. C'est celà ce que j'avais dit de la RENCONTRE lors de la première singularité; à savoir :
« Toute est RENCONTRE  où OCCURSUS , et chaque rencontre nous  affecte et nous donne à penser; c'est le DÉJÀ-LÀ de la pensée. Il Nous pense du Dehors.  »
Ce qui nous pense du Dehors, c'est LE TEMPS ABSOLU, lui-même, sous la forme du «IL» de L' INTUICEPT de la MNÉMONAISE. Le « IL» du TEMPS ABSOLU de la VIVANCE pense sa propre ÉTRANGE(ER)ÉTÉ, sa propre MONSTRUOSITÉ, et sa propre  IMPENSABILITÉ même, à travers Le DON de la Pensée. La Pensée qui n'aie possible que dans le Monde du TEMPS RELATIF à L'EXISTENCE, et à travers Le CONCEPT lié à L'INTUICEPT.

(168)  La  MNÉMONAISE c'est mot barbare, dont j'ai besoin comme Concept.
Ce  mot, est composé du double  terme  Grec:  Mnemone ( μνήμη ) de mémoire, et du terme Français naissance, que j'ai contracté et dont j'ai gardé uniquement que la fin, à savoir : " NAISE", pour dire une «Mémoire de la naissance», De la Rencontre Au Monde, si vous voulez.
C'est un Concept que je fais dérivé de celui de Réminiscence αναμνηις, du philosophe Platon. Cependant,  il est différent, parce qu'il ne remonte pas, comme chez Platon, d' avant la naissance, mais prend source à ma naissance. C'est exactement, la remémoration d'un point singulier de ma Rencontre AU Monde.
Enfin, cette MNÉMONAISE est un DÉJÀ-LÀ du TEMPS ABSOLU, c'est-à-dire de L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL, portant en lui-même les formes du PASSÉ PUR et du FUTUR PUR, dont parle Gilles Deleuze ( il parle des formes du passé pur et du futur pur, uniquement, bien sur) dans son cours sur « Vérité et Temps: Le Faussaire.» cours numéro 59 du 27/03/1984- bande sonore 1. Université Paris VIII.

samedi 23 mai 2020

LA RÉSISTANCE AUX TROIS MODES DE LA VIVANCE.





Au milieu de ce DÉJÀ-LÀ-DÉJÀ-LÀ du NON-ÊTRE devenu par LA RENCONTRE de Sa propre Rencontre, un DÉJÀ-LÀ de L'ÊTRE dans L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL du PAS-ENCORE-PAS-ENCORE, et où la Force de Vivance se Rencontre dans le pli, la parenthèse d'une CONTRÉE-BULLE le Déjà-Là de L'Être Ad-Venu,  par et dans la Force de L'Existence, vers un Pas-Encore de La Croyance-création-Résistance, aux trois modes du RÉEL de la Vivance : 1 - L'ÉTRANGE, ETRANGER, ÉTRANGETÉ que j'appelle L'ÉTRANGE(ER)ÉTÉ. 2 - LE MONSTRUEUX. 3 - L'IMPENSABLE.


1 - L'ÉTRANGE(ER)ÉTÉ.


L'Être, est un jeté, projeté de L'Étrange(er)été, d'un Déjà-Là-vers-Là-bas, c'est-à-dire d'un projeté du Réel, Dans un Faire Cinémation du Ciné-Réel, en une Contrée-Bulle (166)  Déjà-Là(167).
Le Déjà est un Étrange, de L'Étranger jeté de L'Être dans son Étant, de Là-Bas vers Là et de Làvers Là-Bas: Un DÉJÀ-LÀ-VERS-LÀ-BAS de L'ÉTRANGE(ER)ÉTÉ du RÉEL.
Le LÀ est une Contrée-Bulle du DÉJÀ RENCONTRE du Réel avec le Ciné-Réel, dans L'Être/Étant, de l'espace de jeu de la Résistance à L'Étrange(er)été .
« Si nul Dasein n'existe, nul monde n'est pas non plus "Là".» nous dit Heidegger dans son fameux livre «L'Être et temps.» Le Monde de L'Existence est un "LÀ" ouvert dans les pulsations de L'Être/Étant, d'un " Déjà" du Réel Étrange(er)été.
Le Réel de la Vivance se Rencontre dans un DÉJÀ de La Temporalité, par l'ouvert du LÀ  de la Contré-Bulle , qui est elle, La Spacialeté du Ciné-Réel de L'Existence, dans son premier mode; celui de L'Étrange(er)été.
L'Étrange(er)été est donc, le premier mode de présence, de La Rencontre du DÉJÀ-LÀ, c'est-à-dire de la temporalité et de la spacialité , de La Vivance dans L'Existence
Cependant, cette présence, fait face à un Double, une Image-Miroir Annihilante,  celle du PAS-ENCORE de la DISPARITION, vue du Monde de Vivance,  où de la MORT, vue du Monde de L'Existence.
Le Réel de La Vivance, jette, projette, L'Étrange(er)été de L'Être, entre la présence du Déjà-Là, de la temporalité, spacialité, de L'Étant dans son Ciné-Réel de L'Existence , et l'absence (disparition/mort), du Pas-Encore de la nihilité de la Mort. C'est Le Déjà-Là , Pas-Encore de la pulsation de L'Être , Étant dans son Étrange(er) été.
C'est L'Être-Là-Bas du Déjà-Làen  pulsations dans son Étant, Pas-Encore Là dans son Ici Étrange(er)Été.
Le DÉJÀ-LÀ , Pas-Encore de L'Étrange(er)été  de L'Être , qui n'est en fait que L'Étrange(er)été du Réel de La Vivance, à travers le jeté, projeté de L'Être-pulsations-dans-son-étant,  est une présence/absence de la temporalité/spacialité de la Vie projetée dans La Mort. C'est Là toute son Étrange(er)été..
L'Existence étant jetée, projetée, étrange(er)été, comme Déjà-Là d'où L'Être Ad-vient, lui aussi comme jeté, projetant sa Cinémation dans La Contrée-Bulle du Ciné-Réel, fait face, en résistant à L'Étrange(er)été du Réel et de son Pas-Encore  DISPARITION/MORT.



2 - LE MONSTRUEUX



À son tour, Le Réel de La Vivance, fait une RENCONTRE, avec lui-même, comme Double. Cette Rencontre fait naître dans Le  Monstrueux Réel du Dedans-Du-Dehors, un Pas-Encore du Pli, d'où sort L'Écart de L'Existence de L'Être dans son Déjà-Là d'Étant, pour Dé-Monstrer Le Démon, qu'il EST.
Le Monstrueux se Démon-Monstre, dans son ÉCART, Pas-Encore, Déjà-Là.
Cette fois-ci, c'est Le Pas-Encore, de LA RENCONTRE, du pli, du MONSTRUEUX du Dedans-Du-Dehors du Réel qui dans cet Écart, fait naître Le Déjà-Là du  Monde de L'EXISTENCE.  
Le Monstrueux du Dedans-Du-Dehors, se Démon-Monstre, dans L'Existence du Pas-Encore, Déjà-Là, d'un Dehors-Du-Dedans, plus proche et plus éloigné que toutes Proximités. C'est Le Monde de L'Existence où L'Être se projetant comme Démon, comme Étant, pour se Dé-Monstrer, Démon-Monstrer, dans un Ciné-Réel, en résistance à la Monstruosité du Réel, de son Double, de son Image-Miroir Impensable.  



3 -  L'IMPENSABLE.



Enfin, Le Réel de La Vivance, dans L'Écart de sa Rencontre, qui donne naissance à au Monde de L'Existence, fait Ad-Venir L'Être se Rencontrant  dans son Étant, l'affecte et lui donne à penser, l'impensé de L'Impensable, pensable dans cette pensée. L'IMPENSABLE ce troisième mode du Réel de la Vivance, garde Impensable celle-ci, par et dans son Déjà-Là-Déjà-Là du Non-Être, mais sa Rencontre avec lui-même à travers Son Étrange(er)été, Son Monstrueux et Son Impensable, fait qu'il s'affecte en Double qu'il est, à savoir, Le Déjà-Là de L'Être qui Ad-Vient dans cette Contrée-Bulle, pour donner à penser, c'est-à-dire Croire-Créer-Résister par et dans le Faire Cinémation du Ciné-Réel. Autrement dit; L'Impensable dans la Rencontre de L'Impensé, pensable, par l'affect et le Don de  L'Être à L'Étant-éclairci dans le Faire Cinémation d'un Ciné-Réel.


LA PARENTHÈSE.

En tant que Déjà-Là-Déjà-Là et Pas-Encore-Pas-Encore, de L'Écoulement Universel, dans lequel se déroule La Vivance; L'ENTRE-DEUX de  L'Étrange(er)été, du Monstrueux, et de L'Impensable du Réel, celle-ci ( La Vie) Rencontre, c'est-à-dire fait un pli, une parenthèse de Contrée-Bulle de L'Existence, où L'Impensé de L'Impensable, pensable par la Pensée d'une Rencontre d'un DÉJÀ-Là de L'ÊTRE avec un PAS-ENCORE de L'ÉTANT.  

LE DÉJÀ-LÀ

Le Déjà-Là est une Volonté, mais une volonté d'accomplissent et non une volonté intentionnelle, car cette Volonté est L'Étrange(er)été, Le Monstrueux, et L'Impensable.
Quant au Déjà-Là-Déjà-Là , c'est le commencement de tous commencements, sans commencements, dans LA RENCONTRE   permanente avec Le Pas-Encore-Pas-Encore de toutes fins sans fin, dans un Déjà-Là, Pas-Encore du Non-Être dans L'Être, et d'un Pas-Encore, Déjà-Là de L'  Être dans Le Non-Être, du DEDANS-DU-DEHORS de L' Étrange(er)été, Le Monstrueux, et L'Impensable, du Réel de La Vivance.
En fait, Le Déjà-Là-Déjà-Là est La RENCONTRE du NON-ÊTRE qui précipité dans Son propre Trou Noir s'affecte en ÉCOULEMENT UNIVERSEL, explose, suite à sa propre pression, en PAS-ENCORE-PAS-ENCORE du NON-ÊTRE en ÊTRE.
L'ÊTRE est donc L'Impensé de L'Impensable, qui nous donne à Penser

(166)  « Par rapport à cet espace ekstatiquement occupé, le "ici" de la situation à chaque fois factice ne signifie jamais un emplacement spécial, mais l'espace de jeu ouvert dans l'orientation et l'é-loignement de la sphère de la totalité d'outils offerts à la préoccupation prochaine.»
Martin HEIDEGGER, « Être et temps» Editions Numérique hors-commence. Traduction de L'Allemand par Emmanuel MARTINEAU. Page 278.

(167) « La découverte s'orientant de la contrée se fonde dans un s'attendre ekstatiquement conservant du vers-là-bas et du vers-ici possible.»Idem. HEIDEGGER. Page 278.

 



vendredi 22 mai 2020

NON-ÊTRE DANS L'ÊTRE





Car contrairement à Parmenide, l'Être est la Volonté même du Non-Être d'Être.
Soyons clair, les idées de Parménide,  au sujet de L'Être et le Non-Être ,  sont et restent éternelles. Ce n'est pas le problème. Le mien est de poser le problème autrement; à savoir : Y - à - t - il du NON-ÊTRE DANS L'ÊTRE ?. Le Non-Être constitue L'Être, c'est d'ailleurs son DÉJÀ-LÀ -DÉJÀ-LÀ.  Le DÉJÀ-LÀ  du NON-ÊTRE ( matière noire et énergie sombre) d'ÊTRE sous forme de Multivers.
Ce qui fait qu'il n'y a pas L'ÊTRE d'un côté et le NON-ÊTRE de l'autre, mais que L'ETRE est le DÉJÀ-LÀ MÊME où DÉJÀ-LÀ-DÉJÀ-LÀ du NON-ETRE d'Être. C'est-à-dire qu'il y a du Non-Être dans L'Être. Ce DÉJÀ-LÀ DU NON-ETRE devenue DÉJÀ-LÀ D'ÊTRE s'était faite par la RENCONTRE du NON-ÊTRE avec Lui-Même. Ce DÉJÀ-LA D'ÊTRE , ou DÉJÀ-LÀ-DÉJÀ'-LÀ du NON-ETRE s'exprime toujours entre le DÉJÀ-LÀ et LE PAS-ENCORE du Multivers.
À savoir L'Univers dans lequel nous vivons est un MULTIVERS. L'Univers où nous y sommes est un Multivers (164) .
Cependant, je dis qu'il (le Multivers) est constitué d'abord en  zéro dimensions (0D), et son passage de 0D a 2D et enfin à 3D , se fait par contacte TOPOLOGIQUE, comme je viens de l'expliqué un peu plus haut (165). C'est ainsi qu' en passant du 0D au 3D l'Univers/Multivers crée la dimension ESPACE-MOUVEMENT- CHANGEMENT-TEMPS ( dans cet ordre) de L' ÉCOULEMENT UNIVERSEL et celà par   l'explosion et l'expansion de la  MATIÈRE-ÉNERGIE-LUMIÈRE ( dans cet ordre) , et qui en se consumant donnent naissance à son tour, a des trous noirs. Ces trous noirs sont  un POINT-RENCONTRE, une singularité si vous voulez, entre d'une part l'Univers-Source où se produit le trou noir aspirant toute la matière autour de lui, et de l'autre côté  où donne naissance à L'Univers-Naissant où se produira un nouveau big bang - à savoir le passage du 0D au 2 puis 3 Dimensions;  c'est pour celà que nous ne pouvons pas voir ce entre Un Déjà-Làet Un Pas-Encore.
qui se passe,  derrière le trou noir -  créant ainsi une autre dimension: le 3D, et ainsi de suite, chaque trous noir de notre Univers fait de même et dans chaque Univers du Multivers se reproduit cette même  opération


L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL


L'INDÉFINI de La Matière Noire occupe un PAQUET sans formes, ni limites; Un PAQUET FROID de Non-Espace, de Non-Matière, de Non-Mouvement, de Non-Énergie, de Non-Lumière,  de Non-Temps, et de Non-Être.
Une RENCONTRE se produit, cependant, au sein d'Un POINT-RENCONTRE, à savoir LA RENCONTRE de la RENCONTRE  qui se Rencontre en un POINT-RENCONTRE. La Matière Noire se Rencontre Elle-Même en un POINT PARADOXAL ( POINT-RENCONTRE) et se scinde en Deux; Matière Noire et ÉNERGIE NOIRE où SOMBRE. C'est LE DÉJÀ-LÀ D'ÊTRE du NON-ÊTRE. . Cette RENCONTRE donne naissance à un Multivers. Un Univers-Multivers  Machinique ( Le Monde Machinique de Deleuze).
Dans chaque Univers de ce Multivers, se produit à travers les trous noirs, une explosion , à savoir une compression explosion sous l'aspect d' un Big Bang par lequel se forme par INFLATION, en se déversant « comme l'eau d'un fleuve » ( Héraclite), mais se diffusant d'un centre vers les périphéries, dans une mise en ordre du MOUVEMENT / CHANGEMENT  - Mouvement comme passage d'une position à une autre, et Changement comme passage d'une position à une autre - qui devient, àson tour, ESPACE-MOUVEMENT-CHANGEMENT-TEMPS sous la Forme de L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL, - c'est-à-dire dans le sens de :qui se déroule partout, s'étend à tout et à tous - , de La MATIÈRE-ÉNERGIE-LUMIÈRE. Ainsi s'emboîtent les Univers de ce Multivers, les uns dans les autres, dans un perpétuel déversement à travers les trous noirs, qui compressant d'un côté la Matière, la libèrent par explosion de l'autre, en créant un nouveau Univers, dans un DÉJÀ-LÀ Absolu,  et vers un PAS-ENCORE Absolu.


(164) Article intitulé : « Envisager d'autres univers parallèles» évoquant la théorie du Gian GIUDICE de la division théorique du Cern, Genève, Suisse. Parue dans la Revue Scientifique « Science & Vie» numéro1152 de septembre 2013.

(165) Classification des signes et du temps. Cours de Gilles DELEUZE, numéro 1. Université de Paris VIII. Deleuze parle de la topologie du cerveau.
Voir également les cours numéros 4, 5 et 6 de Gilles DELEUZE, sur L'Image-pensée. Université Paris VIII. « Le cerveau à une structure topographique qui assure la cooprésence d'un dehors et un dedans.» séance 05.


jeudi 21 mai 2020

CINQUIÈME PARTIE LE DÉJÀ-LÀ ET LE PAS-ENCORE






LE POINT-RENCONTRE

À la limite de notre pensée, de notre imagination et de notre connaissance; c'est-à-dire à la pointe (163) du délire philosophique, parlons du DÉJÀ-LÀ du Monde de La Vivance et du PAS-ENCORE de celui de L'Existence.  
Imaginons comme l'avait fait Platon dans le Timé,  un point, UN POINT PARADOXAL VIRTUEL: où POINT-RENCONTRE. Ce point est en lui-même LA RENCONTRE ; à savoir Elle n'est que RENCONTRE de sa propre RENCONTRE. Cette RENCONTRE ne peut être que LA RENCONTRE de la RENCONTRE  qui se Rencontre en un POINT-RENCONTRE. LA RENCONTRE des Rencontres se RENCONTRE et où se Rencontrant en soi-même; ELLE s'affecte et s'émule en se  scindant en Deux. L'une des deux parties donne à Penser à l'autre, par son DÉJÀ-LÀ D'ÊTRE : C'est LA RENCONTRE ABSOLUE!
Appelons ce point, pour plus de commodité : le point "U". Il est égal à Zéro (0) ; longueur égale à zéro (0), largeur égale à zéro (0), profondeur égale à zéro, énergie égale à zéro (0) ,... c'est le Zéro Absolu! Il n' est que Point-Rencontre.
C'est la RENCONTRE de la Non-matière qui s'affecte, et s'émule en  matière noire et en énergie sombre où énergie noire. À savoir la matière noire où L'Évanescent du NON-ÊTRE se Rencontrant en lui-même, s'affecte en dégageant SON DÉJÀ-LÀ D'ÊTRE sous forme d'énergie sombre , qui se Rencontre dans son retour sur elle-même, donne à penser en s'émulant et se scindant en deux dans l'explosion du Non-Être qui se fait Être, dans et par Le Big Bang de L'Univers que nous connaissons tous. Cette RENCONTRE s'actualise dans la division-explosion de la PENSÉE-RENCONTRE du Non-Être-Déjà-Là-d'Être.
Ainsi La  RENCONTRE de la matière noire, à savoir l'évanescent du RIEN, et de l'énergie sombre, à savoir la volonté du TOUT s'exprime dans un DÉJÀ-LÀ-DÉJÀ-LÀ, PAS-ENCORE-PAS-ENCORE DE L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL (Voir plus loin l'article). Elle s'actualise à travers l'explosion d'un Big Bang que le Déjà-La du Non-Être devenue par la même, Déjà-Là d'Être dans la RENCONTRE avec Elle-même, produit sous forme du visible de la MATIÈRE-ÉNERGIE- LUMIÈRE, qui elle, donnent naissance, cette fois-ci, à l'Univers des galaxies, des étoiles, des planètes, et des divers autres corps stellaires, et matières cosmétiques que nous connaissons .  C'est l'inflation cosmique qui fait passé ce Point-Rencontre "U" du ZÉRO Absolu de 0 dimension où 0D à 3D, c'est-à-dire du POINT PARADOXAL VIRTUEL du NON-ÊTRE à L'Univers 3D de la matière palpable et visible de L'ÊTRE.
Cette RENCONTRE entre matière noire et énergie sombre, à savoir entre LE DEDANS ABSOLU du TOUT du PASSÉ et Le   DEHORS ABSOLU de L'OUVERT du FUTUR, se fait dans une Rencontre TOPOLOGIQUE, à savoir sans Distance, ni Retard ( voir Gilles Deleuze) comme dans un Cerveau, rend possible la constitution de L'ESPACE-TEMPS. Autrement dit, la naissance de la MATIÈRE-ÉNERGIE-LUMIÈRE s'ébranlant dans L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL par un Espace-Temps du DÉJÀ-LÀ, vers un PAS-ENCORE.


(163)  « On est toujours à la pointe de son ignorance. Il faut toujours s'installer à la pointe de son ignorance pour avoir quelques chose à dire.» Gilles DELEUZE , Abcdaire, Chapitre Neurologie.


mercredi 20 mai 2020

L' E T R E ET L' A V O I R

     


L'Être sert ( le servir) L'Étant homme, mais il l'asserve d'une autre manière ( l'asservir); autrement dit, L'Être-Ouvert, se Rencontre, dans L'Étant Homme, l'affecté et lui donne à penser, c'est ça le « servir», mais par la suite dans la Constance de L' Existence (161). son double, à savoir L'Être-Fermé, l' Encontre en l'enfermant dans L'Avoir-du-Vouloir de la Contre-Pensée, de tout POUVOIR, c'est ça " asservir". Tout Pouvoir est un asservissement de l'être, puisqu'il est Le Fermé, à savoir la limite de L'Existence en RÉSISTANCE à La Monstruosité de la Vivance.  
L'Être est un DON, c'est-à-dire un Ouvert,  un donné , Une RENCONTRE, une perspective de Vitalité, de Vivance, tandis que L'Avoir, c'est une RE-PRISE de ce don de penser, un Fermé, une Dé-Rencontre où un ENCONTRE, un usurpé, un repris sans autre perspective que la destruction, qui vient se fracasser sur le mur de la finitude de La Mort.  Le Pouvoir est donc destruction de L'Être, de L'Existence, auquel résister La Pensée; c'est La SUBJECTIVATION de Foucault.
Revenant à la Constance de L'Existence. Cette constance n'est autre que la pulsation de ce Doublet  qui est L' "ÊTRE/ÉTANT " qui jouant entre Voilement/Dévoilement, Clarté/Obscurité, Apparition/Disparition, Don /Retrait, Le Déjà-Là/Pas-Encore, existe tel un pulsar. L'Être apparaît dans la disparition de L'Étant. L'Étant se voile en se dévoilant dans L'Être. L'Être donne à penser dans La Rencontre L'Étant dans son retrait. L'Étant cet Être-éclairci (162) tente de comprendre, de questionner L'Être, cet Étant-obscure; c'est celà ce que j'appelle La CONSTANCE DE L'EXISTENCE; Un Déjà-Là Pas-Encore du Un Pas-Encore Déjà-Là.    


(161) Ce que j'appelle " Constance de L'Existence" m'est inspirée de:
« ... le caractère de l'apparaître et du disparaître passager appartiennent en réalité à la constance originaire de l'existence. Idem.  HEIDEGGER. Page 260.

(162) « L'étant qui porte le titre de Da-sein est "éclairci". La lumière qui constitue cet être-éclairci du Dasein n'est point la force et la source ontiquement sous-la-main d'une clarté irradiante qui surviendrait de temps à autre en cet étant. » Idem.HEIDEGGER.Pages 266/267.

mardi 19 mai 2020

LE CORPS-CERVEAU ET SES CONNEXIONS






Dans La Pensée, il y a L'Impensable comme limite, et L'Impensé comme perspective. La connexion du Corps-Cerveau avec Le Multivers, pense selon une pensée complexe, d'un Déjà-Là de L'Impensable et d'un Pas-Encore de L'Impensé, contre un Pas-Encore de L'Impensable et un Déjà-Là de L'Impensé. C'est ce que Heidegger appelle la temporalité  (156)  ( 157).  Pour mon compte, j'appelle ça un va-et-vient topologique d'authentification présentifiante instantanée.  
Le Corps-Cerveau, à la vitesse inassignable de sa pensée, va-et-vient du topos ( Τόπος) cerveau-monde-multivers du Pas-Encore authentifierà,  au topos du Déjà-Là de L'Avenir (158), dans lequel se loge comme image-miroir, le topos du Pas-Encore de L'Étant-Été. (plage où cône du souvenir), pour revenir authentifier le topos du Déjà-Là du Présent, dans une ekstase (159) présentifiante instantanée (dans L'Instant) des trois moments Topologiques. Celà c'est ce que nous appelons l'éveil, où  l'authentification, où conscience, où encore les trois en même temps. Il se fait clairement par et dans cette conscience-éveil-authentification.  Cependant, durant le rêve, l'image-miroir du passé se confond inextricablement avec celle de l'avenir, dans une inauthentification du topos du présent, puisque celle-ci (la  conscience-éveil-authentification) est assoupie par la coupure de la fonction senso-motrice du sommeil.
Ce va-et-vient topologique suscite l'automatisme de l'oubli (160) , où ce que j'appelle L'Oublitude. Un oubli doublé d'une habitude, hors de notre volonté, ce qui fait que, seules une malformation congénitale où une maladie neurologique sont susceptibles de modifier cet oubli/habitude.
Cependant, notre Corps-Cerveau est constamment et régulièrement en connexion avec Le Multivers (le Monde où l'Univers, si vous voulez) sans pour autant le va-et-vient de topos, qui permet lui, un quelconque échange d'authentification.  Nous sommes l'Univers, Le Monde, Le Multivers, mais juste en tant qu'étrange-jeté. Comme nous vivons dans le Monde Réel de la Vivance, dans notre Bulle D'Existence Ciné-Réel.
Notre Existence n'est en fait qu'un prolongement-séparation-résistance de la Vivance. Ce qui revient à dire que L'Existence est une CINÉ-VIVANCE, au sein de la Vivance. Notre Existence resiste par et dans la Cinémation  d'un Ciné-Réel de L'Être. L'ÊTRE Ad-Venu de L'Existence est un Ouvert, un Ouvert/Fermé de la Résistance.

(156) ( 157) « Or ce phénomène unitaire en tant qu'avenir étant-été-présentifiant nous l'appelons la temporalité. Page 250.
«« De même, le " déjà" désigne le sens d'être temporel existential de l'étant qui, pour autant qu'il est, est à chaque fois déjà jeté. C'est seulement parce que le souci se fond dans l'être-été que le Dasein peut exister comme l'étant jeté qu'il est. Aussi longtemps que le Dasein existe facticement, il n'est jamais passé, mais il est bel et bien toujours déjà jeté au sens du " je suis été". Et il ne peut être été qu'aussi longuement qu'il est. » Page 251.
Martin HEIDEGGER, « Être et temps» Editions Numérique hors-commence. Traduction de L'Allemand par Emmanuel MARTINEAU.  

(158) « Le Dasein ne peut être été authentique qu'autant qu'il est avenant. L'Être-été, d'une certaine manière, jaillit de l'avenir" Idem HEIDEGGER. Page 250.

(159) « Nous appelons par conséquent les phénomènes caractérisés de l'avenir, de l''être-été, du présent les ekstases de la temporalité.» Idem. HEIDEGGER. Page 252.

(160) « De même que l'attente n'est possible que sur la base d'un s'attendre, de même le souvenir n'est possible que sur la base d'un oublier, et non pas l'inverse, car c'est sur le mode de l'oubli que l'être-été "œuvre" primairement l'horizon où, en s'y engageant le Dasein perdu dans l'"exteriorité " de ce dont il se préoccupe peut se ressouvenir.» Idem. Page 259.

lundi 18 mai 2020

QUATRIÈME PARTIE L A C I N É M A T I O N





a ) - Origine.

La Rencontre dans l'homme de la  Force de Vivance avec son Double,  qui est également sa limite, fait basculer celle-ci vers un nouvel agencement, à savoir la Force de L'Existence. Comme cette dernière à pour mode d'action L'Être, qui lui ait intrinsèque,  elle le fait Ad-venir au sein de ce vivant-homme, devenu par là même L'Homme. La Rencontre du vivant-homme  - avec lui-même -  c'est-à-dire avec son  Être; son être d'Homme Existant, l'affecte  et  lui donne à penser. Autrement dit , cette RENCONTRE avec lui-même, dans son ouverture de L'Être , l'affecte dans son Là, (136) et lui donne à croire-créer-résister par la Pensée, à la monstruosité du RÉEL. La Pensée croit-crée-resiste au RÉEL par la CINÉMATION d'un CINÉ-RÉEL,  dans un Déjà-Là de La Vivance ( vivant) et un Pas-Encore de L'Existence ( existant).

b) - Le Rien d'angoisse.


Ce Pas-Encore de L'Existence, projetant dans le monde sa Cinémation, oppressé par le Déjà-Là de la Monstruosité du Vivant, à son tour projetée, fait que le Déjà-Là cette fois-ci de L'Existence, s'angoisse du Pas-Encore de la Vivance, qui n'est en fait , «Rien» (137) ,mais qui reste enraciné dans l'angoisse du devant-quoi cette angoisse s'angoisse de la monstruosité de Ce Vivant. Celle-ci ( la Monstruosité ) devenant Dé-monstruosité du Démon, garde en son sein ce Rien d'angoisse.

c ) - Le Dé-monstre.

Ce Rien d'angoisse fait que nous faisons de la Cinémation, pour ne plus revenir au Monde Réel de La Vivance, qui reste un Déjà-Là, une réminiscence à la Platon, de notre Rencontre en tant que singe nu avec ce monde monstrueux. Il reste aussi un Monde de l'impensable Réel face à l'impensé du Ciné-Réel de notre Cinémation. Entre l'un et l'autre s'effectue L'Après-Coup du Dé-Monstre du monstre que nous sommes.
Et ce Monstre que nous sommes ne se Dé-Monstre que dans l'angoisse de l'IMPENSABLE,  pour devenir DÉMON ; c'est notre situation d'homme.

d) - La Monstruosité Absolue.

Cette situation d'homme dé-monstrée dans La Rencontre de L'Existence, de L'Être-étant, fait que pour nous, Le RÉEL n'est ni compréhensible, ni incompréhensible (138) , puisqu'il est La Monstruosité absolue. Si nous existons, si nous sommes des étants de L'Être, si « la substance de l'homme est l'existence » comme le dit Heidegger (139), c'est parce que nous sommes passés de la situation de vivants du Monde Réel de la Vivance, à celui d'existants du Monde  Ciné-Réel de L'Existence, qui nous force à la Cinémation, c'est-à-dire à sa propre création. Nous créons le Ciné-Réel pour pouvoir respirer, être soi, exister dans la Vie de vivant jeté dans les Plis Dedans Du Dehors (140). C'est celà La Cinémation; elle DéMonstre la Monstruosité.

e) - Le Non-Être.

La Monstruosité est une Etrang(er)eté jetée du Vivant, c'est-à-dire de la Vivance, qui n'est ni compréhensible, ni incompréhensible, puisqu'elle «  N'Est  pas» ; c'est le Non-Être dont nous parle Parmenide dans son fameux  fragment. Elle n'est pas dé-couvrable, mais Dé-Monstrable c'est-à-dire qu'elle est vivante dans Le Réel, mais pas existante dans Le Ciné-Réel.  Cette monstruosité s'était Dé-Monstreé lors de la Rencontre des Forces, en «  Étant» un Démon, mais dans L'Existence, et pas dans La Vivance. Elle s'était dé-monstreé par La CINÉMATION qui nous a donné à penser.

f) - Croyance-création-résistance.

Ce qui nous donne à penser c'est bien L'Être de l'Existant. Il nous donne à penser La CINÉMATION; c'est-à-dire qui nous donne à croire-créer-résister au RÉEL de la Vivance. La Cinémation est une croyance de la Pensée dans le Ciné-Réel de L'Existence de L'ÊTRE-ÉTANT. Elle est aussi création par la Pensée de cette  même Cinémation qui constitue Le Ciné-Réel. Elle est enfin, résistance pour la Pensée, à la Monstruosité du Réel de la Vivence.

g) - Le Pensable et L'Impensable.

La Résistance pour la Pensée, à la Monstruosité du Réel se fait dans la Réalité non pas du RÉEL mais du CINÉ-RÉEL, car la RÉALITÉ n'est pas Le Réel, mais elle est Le Ciné-Réel. Le RÉEL est L'Impensable du Monde de La Vivante, tandis que la Réalité, elle, est Résistance, à savoir Le Pensable du CINÉ-RÉEL, à cet impensable  Réel. C'est pour celà qu'il est Monstrueux, parce que « Impensable». La Résistance se fait donc, par son DÉ-MONSTRAGE, elle se fait dans La Cinémation de ce Dé-Monstrage.

h) - La Cinémathisation du « JE»

La Cinémation de ce Dé-Monstrage se fait également dans la croyance et la création. La Création par la Pensée, c'est-à-dire par la CINEMATHISATION individuelle du «JE» humain,  et ce dans chacunes de nos vies quotidiennes. La somme de ces Cinémathisations forment à
notre insu LA CINÉMATION du «ON» de l'Humanité, c'est-à-dire L'Image de La Pensée.


i ) - L'Espace et Le Temps,  L'Être et L'Avoir.

Cette Image de La Pensée forme à son tour, la Bulle de Cinémation que  soutient  notre croyance au CINÉ-RÉEL du Monde de L'Existence. Cette Cinémation comme Image Topologique de la Pensée, co-présente avec le plan d'immanence (141), - je garde le plan d'immanence comme Image de la Pensée, de Gilles Deleuze, à laquelle je lui ajoute la cinémation -  est la Cinémation de quoi ? Elle est la Cinémation de  L'Espace et Le Temps, L'Être et L'Avoir, par exemple.

j ) - Les Pouvoirs de Cinémation.

Elle cinémathise la doublure de L'Espace-Avoir, autrement dit elle est la Cinémation de La CARTE de L'Espace qui est un Avoir, et qui va  de la carte d'identité d'un individu, à la carte du monde, sous forme de planisphère, en passant par toutes les genres de cartes que L'Homme se cinémathise à sa guise. Un Avoir d'une carte, c'est-à-dire tout ce qu'il peut AVOIR en sa possession, son dans pouvoir. Elle pense également, l'autre doublure du Temps-Être, sous forme de la Cinémation de la CARTE du Temps qui est cette fois-ci, non pas un avoir de l'espace, mais un Être du temps. Le Temps convertit en argent, par exemple, et qui va du billet de banque, au chèque individuel jusqu'aux actions des entreprises, des obligations et bons du trésor des États-Nations. Ce Temps que L'Homme convertit, sous cette forme,  en Être de la richesse, de la puissance et du pouvoir. La Cinémation du Temps c'est L'Être du Pouvoir acheter.  
La première carte est celle de  la possession ( Avoir), la seconde carte est celle de l'échange ( Être), car L'Être se fait dans l'acuité du renvoi et du retour de L'Étant.

k) - La Bulle.

Cette acuité de L'Être-Étant se constituant un Pli (142) dans la ligne du RÉEL de la Force de Vivance; à savoir se constituant un Dedans du Dehors (143)  de ce réel  par  Cinémation d'un Ciné-Réel, et ce afin de pouvoir y exister, pouvoir y respirer, pour se Dé-Monstrer, pour croire-créer-résister, c'est-à-dire penser, dans ce Dedans fictionnel de cette Bulle. L'Homme est La Rencontre ente un Être-Vu d'un Avoir-Dit et entre un Avoir-Vu d'un Être-Dit. Il est La Rencontre d'un Déjà-Là du Vivant et un Pas-Encore de L'Existant, entre un Pas-Encore du Vivant et un Déjà-Là de L'Existant.  

l ) - Le Pli de L'Impensable.

La Rencontre du Déjà-Là du Vivant, est cet IMPENSABLE du RÉEL qui se ploie dans la fractalité du pli d'un Dedans du Dehors, afin de permettre à un IMPENSÉ du Pas-Encore de L'Existant, à être PENSER . L'Impensé c'est L'ETRE lui-même. L'Être qui dans sa Rencontre avec son Étant, l'affecte et lui donne à penser, c'est-à-dire lui donne à croire-créer-résister, à  FAIRE CINÉMATION DU CINÉ-RÉEL. Seul L'Être donne à Penser et à Faire Cinémation de cette pensée un Ciné-Réel. Le RÉEL se ploie pour crée son CINÉ-RÉEL qui lui permet grâce àL'Ouvert de L'Être de se penser dans Sa Cinémation.



m ) - Le Scénario Topologique.

L'Ouvert de L'Être crée par la Cinémation Le Ciné-Réel. L'Être est comme une graine  (144) qui lorsqu'elle lâche ses sports, s'evapore dans L'Étant.  Penser, pour nous humains, c'est cinémathiser en faisant à notre insu La Cinémation d'un Ciné-Réel. La Cinémation se scénarise automatiquement, comme une sorte de film de la somme de nos cinémathisations, à travers une multiplicité d'images Topologiques de La Pensée. C'est le Scénario Topologique de La Pensée.


n ) - Le prolongement du Plan.

Le Scénario Topologique de La Pensée, délimite, prolonge et complète Le Plan D'Immanence (145), dans ses mouvements fractals. Il est fait de la multiplicité de nos cinémathisations; c'est-à-dire de la multiplicité de nos pensées philosophiques où non, qu'elles soient philosophiques,  artistiques, politiques, économiques, sociales, scientifiques, technologiques, techniques, où mêmes faisants parties de la banalité de nos pensées quotidiennes. Qu'elles soient de l'ordre du Concept, de l'Affect, du Percept où du Foncept - La Science forme des Foncepts - où simplement de L'Intuicept banal du quotidien, cette multiplicité est le prolongement du Plan D'Immanence.

o ) - « Le Faire Cinémation. »

Le Plan D'Immanence, lui, est une Image Fixe, une coupe instantanée, une photographie topologique, un Tout  dont les parties paradoxales sont prises dans un mouvement fractal FAISANT CINÉMATION.  La Cinémation est un " FAIRE CINÉMATION" du Plan D'Immanence. « Faire Cinémation»  est cette navette du Scénario Topologique, dont parle Gilles Deleuze dans son livre «Qu'est-ce que la philosophie ? (146). Elle tisse par ses mouvements les fils de La Pensée.

p ) - Un Parlé sans Parler.

La Pensée est cette Rencontre de L'Être avec son Étant. Autrement dit,  La Rencontre de l'existant l'homme avec son Être. Et comme la Rencontre est un partage d'un « Parlé sans Parler» qui affecte et donne à Penser, l'homme fait silence, ce qui lui laisse prendre son rythme de comprendre et de se comprendre. Il va au rythme de son comprendre.  C'est L'Être-Ouvert à la prise de conscience qui Fait Cinémation, du Monde, de Soi et de sa propre Mort, dans quoi? Dans un Ciné-Réel.

q ) -  La Rencontre Topologique

Un Ciné-Réel comme Topos ( τόπος ) du DEDANS DU DEHORS de La RENCONTRE TOPOLOGIQUE , c'est-à-dire sans distance, ni retard (147) qui relie le Dedans de  Cerveau de L'Homme, au  Dehors de L'Univers où plutôt du Multivers, et fait naître de L'Impensable Le Pensable de L'Impensé . Où si vous voulez, cette Rencontre Topologique entre le Déjà-Là de L'IMPENSABLE Réel se pliant sur lui-même, libérant Le Pas-Encore de L'IMPENSÉ  de L'Être, qui a son tour affect L'Homme et lui donne à PENSER cet Impensé devenu pensable,  d'un Topos Ciné-Réel crée par La Cinémation de Sa (à L'Homme) Pensée.

r ) - Il se pense lui-même.

La Cinémation de La Pensée de L'Homme, crée ce Ciné-Réel Pensable de L'IMPENSÉDE L'IMPENSABLE. Car L'IMPENSABLE du Réel reste impensable à jamais, et c'est seulement par son propre  subterfuge  du pli Ciné-Réel qu'une Rencontre est possible et permet à L'Impensable du Réel la Cinémation de se penser lui-même à travers L'Ouverture de L'Être.

s ) - Le Cerveau-Multivers (148) .
 
C'est donc Le RÉEL qui Fait Cinémation de lui-même pour se Penser et rendre PENSABLE son IMPENSABLE à jamais impensable. Celà se fait dans les fractalités de ses plis d'un Dedans du Dehors, de notre Cerveau-Multivers. La VIVANCE comme Force Machinique ( 149) accumule de L'Énergie, de La Matière, où tout ce que vous voulez, à force de Rencontres avec Soi-Même. Ces accueils font qu'à un un certain moment, cette Force Machinique vire, bifurque automatiquement, vers un auto-prise-de-conscience, une auto-compréhension-de soi.

t ) -  La Force Subjectivo-Machinique.

Cette Auto-Compréhension-de Soi dans Le Réel de la Force de Vivance,  qui n'est ni volonté, ni intentionalité  - Il est purement Machinique - au sens où nous la comprenons  et /où qualifions dans notre Monde D'Existence, à besoin de créer une autre force, c'est ça le pli du Dedans du Dehors, pour s'accomplir pleinement. Ce qui fait qu'elle a crée La Force D'Existence, passant par L'Ad-Venir de L'ÊTRE comme Étant de la Forme Homme pour devenir une Force, cette fois-ci, non pas Machinique mais une Force SUBJECTIVO-MACHINIQUE du Ciné-Réel, c'est-à-dire d'une Cinémation d' un semi-réel.  

u ) - Topo-Philosophie.

Cette Force Subjectivo-Machinique de la Cinémation d'un Ciné-Réel passé par la Forme Homme, pour s'auto-comprendre et créer, accumuler  et faire  d'autres Rencontres d'Énergies et de Matières. Elle passe par La Pensée que nous donne à Penser L'Être dans sa Rencontre. L'Impensable se pense à travers L'Impensé de la Pensée devenu Pensable grâce à la Topologie, où à La Topo-philosophie (150) du Cerveau-Multivers de
L'Homme.

v ) - L'Homme comme lien et moyen.

L'Homme n'est là que comme Cerveau-Multivers dont la Topo-Philosophie permet à la Force de Vivance de relier topologiquement par la vitesse. inassignable de la Pensée, c'est-à-dire sans délai, ni retard, le Dedans du Dehors de son Cerveau se trouvant dans Le Monde De L'Existence, au Dedans du Dehors du Multivers se trouvant lui, dans Le Monde de la
Vivance, tout  en faisant Cinémation d'un autre réel.

w ) -   Une perpétuelle Ré-Création.

La Cinémation est un scénario Topologique de La Pensée pour permettre au Réel de la Force de Vivance de bifurquer de la Force Machinique à celle de Subjectivo-Machinique. Ce scénario Topologique est en perpétuelle Re-création du Ciné-Réel.

x ) - « Le hic et nunc »  

La Ré-création du Ciné-Réel se fait À L'échelle psychologique du moi, le  cerveau opère une connexion topologique du type physique quantique, de façon simultanée,  constante et correcte afin d'entrer en rapport avec le cône du Temps. Il saute ainsi dans les nappes du passé, et que j'appelle à mon tour, «  topos du passé », pour  venir relier la vie quotidienne qui se déroule devant lui, avec les souvenirs de ce topos «Τοπος » ; Ce Relais du passé avec le présent, se fait  à la vitesse inassignable de la pensée, c'est le «ici et maintenant».
Ce « ici et maintenant»  quantique, permet ainsi au cerveau la PERMANENCE du déroulement de la vie. Sans lui, le moi ne reconnaîtrait pas où il se trouve, ni qui il est,  ni ce qu'il avait dit il y a quelques instants seulement, ni la personne en face de lui, ni rien de toute sa vie. C'est celà , l'état des maladies comme L' Alzheimer.  C'est grâce à celà que le moi peut dire JE. Le JE, certes c'est un autre, mais un autre qui fait RAPPORT et en même temps RENCONTRE entre le MOI et son topos du cerveau avec le topos du passé, afin d' en extraire les souvenirs de cette mémoire.
 
y ) -  Les Topos du Cerveau

Le Topos du passé est la doublure, le Double du Topos du Futur dont le Topos du Rêve, fait relais, lui aussi, et cela assez souvent. Ainsi les connexions synaptiques de notre Cerveau relient les topos du passé, avec celui du « Hic et nunc» du présent, ce qui fait de nous que soyons  conscients et reconnaissons ce que nous sommes entrain de dire, de faire et de rencontrer. Elles relient quelques fois le Topos du Futur, au cours de nos certains de nos rêves. C'est celà le Topos du Cerveau dans sa Ré-création du Ciné-Réel.
La Ré-Création du Ciné-Réel signifie son Existante, comme RÉALITÉ constamment renouvelée de L'Homme. Celui-ci existe dans le Monde qu'il fait par la Cinémation de sa Pensée.

z ) - L'Homme habite en construisant Le Ciné-Réel.

La Cinémation de la Pensée de L'Homme constitue Son CINÉ-RÉEL, dans lequel il Existe, c'est-à-dire qu'il habite en construisant, en tant qu'Être existant dans Le Monde de L'Existence, Pli du Monde de La Vivance, qui lui est Le Monde du RÉEL.
La CINÉMATION est L'Image dynamique de la Topologie de La PENSÉE.


(136) « L'affection est une structure existentiales où se tient l'être du "Là".» HEIDEGGER ,idem page 125.

(137) Idem. Voir HEIDEGGER « Lorsque l'angoisse s'est apaisée, le parler quotidien à coutume de dire :« au fond , ce n'était rien.» Page 155.

(138) « Celà dit , c'est seulement aussi longtemps que le Dasein est autrement dit aussi longtemps qu'est la possibilité ontique de la compréhension d'etre, qu'il « il y a » de l'être. Si le Dasein n'existe pas, alors l«indépendance» alors l'«en-soi» n'«est» pas non plus: il n'est ni compréhensible, ni incompréhensible.Alors l'étant intramondain n'est pas à sin tour découvrable, ni ne se trouve dans le retrait. Alors, l'on ne peut ni dire que l'étant est, ni qu'il n'est pas. » Idem HEIDEGGER. Page 171.

(139) Idem HEIDEGGER. Page 172.

(140) Voir Gilles DELEUZE, dans son cours sur Foucault. Cours numéro 21 du 29 avril 1986. Sur le site de L'Université de Paris VIII.

(141) Voir livre de Gilles DELEUZE et Félix GUATTARI, « Qu'est-ce que la philosophie?» Éditions PUF 1991/2005. Le Plan d'Immanence, pages 39 à 62.

(142) et (143) Au sujet du " PL " I et du " DEDANS DU DEHORS" , voir cours sur Foucault de Gilles DELEUZE, année 1985/1986, sur le site de L'Université de Paris VIII.

(144) « Nous sommes des graines pleines de spores ...» Gilles DELEUZE cours sur Foucault, Numéro 13, du 25 février 1986 - 4 em bande.  Université de Paris VIII.

(145) Voir toujours le livre de Gilles DELEUZE et Félix GUATTARI, « Qu'est-ce que la philosophie?» Éditions PUF 1991/2005. Le Plan d'Immanence, pages 39 à 62.

(146) « Le plan d'immanence à deux faces...C'est pourquoi il y a toujours beaucoup de mouvements infinis pris les uns dans les autres, pliés les uns dans les autres,dans la mesure où le retour de l'un en relance les autres instantanément, de telle façon que le plan d'immanence ne cesse de se tisser, gigantesque navette. » Gilles DELEUZE. Idem, page 42.

(147) Voir cours numéro 72 du 11 décembre 1984 - bande 2 , Université de Paris VIII, de Gilles DELEUZE sur : « Le Cinéma - Image-Pensée» au sujet du « ...contact topologique sans distance et sans retard du cerveau».

(148) Le Multivers voir : article de la Revue « SCIENCE &VIE» , Numéro 1152 de septembre 2013. Article intitulé «Envisager d'autres  univers parallèles» Théorie de Gian GIUDICE de la division théorique du Cern, Genève , Suisse.

(149) Pour « Le Monde Machinique» , voir cours de Gilles DELEUZE, sur Le Cinéma,: Image-Mouvement,  séance 5. YouTube.

(150) La cartographie de la Topologie de La Pensée chez moi, n'est pas comme chez Deleuze/Guattari une Géo-Philosophie
« Cet apport de la géo-philosophie de Deleuze/Guattari est important.» disait Manola ANTONIOLI dans sa vidéo-conférence titrée : « La carte chez Deleuze/Guattari.» du 22/01/2010 ENS, savoir en multimédia.
Elle est  plutôt, pour mon compte, une Topo-Philosophie dans le sens de Topos ( Τόπος), à savoir « Lieu » où « Point Singulier »  et du Logos à savoir discours.




dimanche 17 mai 2020

IV - LA BULLE DU CINÉ-RÉEL





Dès que l'on dit «est» on fait Être, c'est-à-dire on fait Ad-venir L'Être, exactement comme la métaphore de l'électricité; dès que l'on  appuie sur le bouton, l'électricité s'allume dans la pièce, et une lumière semblable à celle du soleil est là, éclairante. D'où vient-elle? C'est une énergie, elle vient d'un générateur électrique.
Oui, mais  L'Être d'où vient-il,lui ? Il vient de la RENCONTRE de la Force du Vivant avec son Double devenu limite. Il vient de ce basculement d'une force à une autre, à savoir celle de la Force de L'Existant. Il vient de cette  rencontre-là comme d'un générateur électrique.
L'Être est Constructible, il est ouvert à la construction. Il est ouvert à  la création,  à la Cinémation, autrement dit, il est ouvert à la création par la Pensée.
La RENCONTRE, affecte et donne à penser. Depuis quand nous affecte-t-elle, et nous donne-t-elle a penser?  Depuis que ce Monstre que nous étions dans La Réel, sans conscience, ni pensée, à fait la Rencontre de son Être, à savoir de son Être-au-monde-dans-sa-bulle, conscient de Soi, du Monde et de sa Finitude. Depuis cette rencontre, dis-je, ce Monstre est devenu,  Être humain, où Homme pensant. C'est-à-dire,  Homme à qui cette rencontre à donné à penser, Il a commencé alors effectivement à le faire. C'est en pensant, qu'il cinémathise son Monde. La Pensée est donc, Croyance-Création-Résistance au Réel.
La pensée qui croit en elle-même, qui resiste au Réel; qui croit et resiste en créant, cette CINEMATION.
La Cinémation crée dans L'Ouvert de L'Être , le Ciné-Réel. Elle croit en elle-même comme la Pensée, puisqu'elle vient d'elle, et résisté au Réel en lui opposant son Ciné-Réel. Elle est une sorte de doublure créée par la Pensée pour faire face à la monstruosité, à l'irrespirablilité de ce Réel.
Ce qui est paradoxal, c'est que nous sommes à la fois , X-dans-le-Réel et Être-au-monde-dans-sa-bulle. Nous pouvons penser le Réel, mais nous ne pouvons plus LE ressentir, et LE re-vivre, en tant que tel. Nous vivons, mais pas directement dans le Réel. Nous existant, pour être précis, dans le Ciné-Réel, tout en rencontrant le Réel de la Vie.  
Il y a entre nous dans notre bulle du Ciné-Réel et le Monde du Réel une sorte de "Vitrine ". La vitrine dont parle Gilles Deleuze (128).  C'est celà au fait  l'expression : " le Monde fait son cinéma", du cinéaste Godard.
Nous nous trouvons dans l'impossibilité de Vivre Le Réel, car nous existons dans notre bulle du Ciné-Réel. Quoique que nous fassions, quoique nous disions, nous restons toujours dans cette bulle. Une Bulle protectrice et fertile en créativité.
Où se situe, donc cette bulle dans la philosophie?
La Cinémation se situe ainsi, au-dessus du Plan d'Immanence (129). Elle est une Bulle qui recouvre le Tout de la Pensée, qui la protège  par cette fine membrane cinémathique, contre Le Réel. À l'intérieur de laquelle baigne le Ciné-Réel qui nous permet à la fois, de respirer, d'exister, de nous Dé-monstrer,à savoir  être des Démons ( des  êtres sages,
raisonnables, et bons, celà ne nous empêche pas d'êtres contraires) et à la fois de croire-créer-résister, c'est-à-dire plus simplement penser.



A - LA BULLE


« Le plan d'immanence est comme une coupe du chaos et agit comme un crible...»  nous dit Gilles Deleuze dans son livre «Qu'est-ce que la philosophie? (130) J'ajoute, pour mon compte,  et dans son sillage (131) , qu'au dessus de ce plan, il y a ce que j'appelle La BULLE du Ciné-Réel. Une Bulle faite par notre Cinémation; La Bulle Cinémation.  
La CINÉMATION est ce qui enveloppe, ce qui protège, ce qui actualise aussi; c'est-à-dire ce qui intègre et différencie la Bulle du ciné-réel de celle du réel. Elle est à la fois limite, protection et lien entre les deux mondes. Le Monde bio-logique du Vivant, où règne le Chaos du Réel, et son élan vital bergsonnien (132) et Le Monde  anthropo-logique de L'Existant, où règne la Cinémation  de L'Être.
Le chaos du Réel nous ait monstrueux, irrespirable, parce que c'est un monde machinique de pure virtualité; celle de LA VIE. La Vie vivante de l'élan vital qui s'actualise à travers les deux formes du Vivant; le végétal et l'animal. C'est ça le RÉEL qui s'actualise en passant par les deux formes de vies. Bien sûr, le réel s'incarne aussi dans des formes de ce que nous appelons l'inerte, mais là n'est pas notre sujet.
Comme nous sommes, l'une des formes de cette vie, nous vivons, où plutôt nous vivions jusqu'à au jour où un bouleversement géo-climatique; Une Rencontre, à occasionner notre transformation en Être Humain, à savoir nous sommes devenus des Êtres existants. Celà a complètement changé notre mode de vie, parce que nous avons basculé dans un autre monde, celui de L'EXISTENCE.
Le Monde de L'Existence se caractérise par Ad-venir de L'ÊTRE, cette chose bizarre, qui par son ouvert nous permet ainsi de pouvoir croire-créer-résister, à savoir Cinémathiser, où  faire de la Cinémation  pour pouvoir affronter et mieux vivre La Force du RÉEL. Nous créant ainsi par notre Cinémation un substitue de ce réel, à savoir Le CINÉ-RÉEL juste pour se caller, et pouvoir respirer, c'est-à-dire exister dans ses plis monstrueux.  
La Cinémation crée entièrement la Bulle du Ciné-Réel à partir de l'ouvert de L'Être.  Les limites de cette Bulle, tournées vers Le DEHORS (133) protègent du Réel  tout en faisant lien avec ces deux mondes; celui du réel d'un côté et celui du ciné-réel de l'autre.
Quant au Monde de L'Existence, il est totalement crée par la Cinémation et baigne en elle. Il est le Monde du Ciné-Réel, le substitut du réel, d'où son nom. La Force de L'Existant s'actualise dans les formes que crée la Cinémation. Cette Force, par L'Ouvert de L'Être, permet la création d'un substitut du Réel; Le CINÉ-RÉEL. Il est réel, mais débarrassé de sa «Monstruosité» ; c'est-à-dire humanisé.
Dans le sillage de Gilles Deleuze, (134), je dirais que les limites de la BULLE  DU CINÉ-RÉEL sont des traits réactifs contre le Réel,  des
délimitations, et des protections, tandis que les éléments du plan, chez celui-ci  (Deleuze), sont des traits diagrammatiques, des directions, et des intuitions, tandis que les concepts sont des traits intensifs, des dimensions et des intentions.  








B - LE CINÉ-RÉEL

Pour comprendre le ciné-réel, il faut d'abord essayer de comprendre le Réel.
La Force du Vivant, de la Vie, ce que j'appelle, pour mon compte, La Force de VIVANCE, est virtuelle. C'est elle qui s'actualise, sous La Forme du Réel. Cette forme est elle aussi, - nous savons que les forces le sont - multiples. Autrement dit elle peut s'incarner aussi bien, sous de multiples formes d'animaux, de végétaux, que de choses qui ne sont pas à proprement parler du vivant. C'est pour celà que je la nomme " VIVANCE". Vivance, par "opposition"-  Opposition signifie, ici, faire partie de l'autre  monde; celui du Réel - a  Existence; à la Force d'Existence, de l'Existant.
Ce qui fait, que nous avons, d'un côté le Monde de la Force de VIVANCE, incarnée sous la Forme du Réel, et de l'autre côté nous avons la Force de L'EXISTENCE, actualisée sous la Forme de L'Être Humain. Il est Être et il est Humain, c'est-à-dire qu'il est à la fois;  Être-existant de L'EXISTENCE et en même temps vivant, mais vivant paradoxal. Il est vivant paradoxalement étant de LA VIVANCE. Ce paradoxe de L'Existence/Vivance, nous ait propre. C'est lui qui fait que nous soyons jetés dans le mode d'être du projeter, en étant PRO-JETANT, comme nous le dit si bien Martin Heidegger (135). Il est Pro-jetant de quoi? Il est pro-jetant du Ciné-Réel, il crée son réel, il cinémathise, ; c'est ça La CINÉMATION. Celle-ci  est Une PRO-JECTION. Elle est pro-jection de l'Être-pro-jeté-déjà-projetant. Un Déjà-Là de la Pro-jection, à savoir de la Cinémation du Ciné-Réel, tout en étant, en même temps,  un Pas-Encore  du Pro-jetè du Réel.

Dans Le Réel, les vivants comme les choses d'ailleurs, apparaissent et disparaissent naturellement, de mort naturelle, comme le dit Xavier Bichat, tandis que dans Le Ciné-Réel la mort de L'Homme, comme son existence, sont savamment scénarisées. L'Homme ne se contente pas d'apparaît et de disparaître, comme un quelconque vivant, non, il se met en scène, il dramatise l'une et l'autre; sa naissance, son existence, comme sa mort sont cinémathisées de façon telle qu'il crée son propre réel à lui.  Le CINÉ-RÉEL, c'est exactement celà .



(129) Voir « Qu'est-ce que la philosophie?» livre de Gilles DELEUZE et Félix GUATTARI. Éditions de Minuit. 1991/2005. Chapitre 2 - Le plan d'immanence. Pages 39 à 62.

(130)  Idem.

(131)  « Faire comme lui (le philosophe) c'est pas être disciple, c'est plutôt prolonger sa tâche, créer des concepts dans son prolongement, en rapport avec ce qu'il crée.» déclare Gilles Deleuze dans « L'Abécédaire de Gilles Deleuze » téléfilm français produit par Pierre-André BOUTANG et réalisé par Michel PAMART, tourné en 1988 et 1989, avec l'interview de Claire PARNET.


(132) Voir  Henri BERGSON «L'évolution créatrice» version électrique réalisée d'après  une  version des Éditions du  PUF de 1959. 86e édition.

(133) Voir le concept du «DEHORS»  chez  BLANCHOT/FOUCAULT.



(134) «...les éléments du plan sont des traits diagnostiques, tandis que les concepts sont des traits intensifs...
» Page 43. Chapitre 2 - Le plan d'immanence.
« Les premiers sont des directions absolues de nature fractale, tandis que les seconds sont des dimensions absolues, surfaces où volumes toujours fragmentaires, définies intensivement. Les premiers sont des intuitions, les seconds, des intensions. » Page 44, du livre de Gilles DELEUZE et Félix GUATTARI, « Qu'est-ce que la philosophie?» Éditions PUF 1991/2005.






III - LA CINÉMATION N'EST PAS UNE ILLUSION.



On peut dire que la force n'à pas de limite, oui mais le paradoxe c'est qu'elle a un Double qui est sa limite. La Rencontre En l'homme, cet être-au-monde comme dit Heidegger, qui à ce moment là, n'était pas un être au sens ontologique, mais un vivant, à savoir un Vivant-au-monde. Cette rencontre En ce vivant-au-monde qu'était Ghourri, de la Force du Vivant et de son Double qui est sa limite, bascule pour entrer dans l'agencement d'une nouvelle force, celle de L'Existant. Ce qui fit Ad-venir L'Être, Cependant, Ghourri ce vivant-au-monde puisque qu'il n'était pas à proprement parler un être, mais un vivant, était également un vivant dans la monstruosité de la Vie, car la Vie est monstrueuse. Elle est invivable, monstrueusement insupportable pour L'Être, étant donné qui ne fait pas partie d'elle, mais d'une autre force, totalement opposée et différente. En basculant dans l'Existant, Ghourri ne pouvait vivre en monstre vivant, dans la Force de L'Existant, puisqu'il était devenu Être-au-Monde. Autrement dit, il a basculé de sa situation de Monstre dans la monstruosité de la Vie, où il ne pouvait que vivre sa monstruosité monstrueuse, à celle d'être  existant dans la Dé-Monstruosité de son Monde à lui. Cette Rencontre avait fait ad-venir,  L'Être-étant, qui a son tour affect Ghourri et lui donne à penser.
puisque L'Être c'est Existant.
Il affect ce vivant monstrueux, par la prise de conscience de soi, du monde et de sa finitude. Ce qui fait que Ghourri, prend conscience de sa propre monstruosité et de celle de la Vie, auquel il résiste par la croyance dans  la création de son propre monde.
En l'affectant, L'Être lui donne en même temps à penser, à penser soi-même, c'est-à-dire L'Être-qu'il-est, ou le Dassein (124), si vous voulez. À penser, également, le Monde, La Vie, et sa Finitude, à savoir La Mort. Qui dit penser, dit aussi créer, résister, -vivre à la monstruosité de la Vie et à celle de sa Finitude; La Finitude de L'Être-au-Monde Ghourri. Cette création, c'est-à-dire littéralement « l' action de donner l'être, l'existence à ...» soi et au monde, s'était concrétisé chez Ghourri, par La Cinémation d'un Ciné-Réel.
La Cinémation n'est pas une illusion, mais un enrichissement du Réel, par un réel artificiellement humain, à savoir un Ciné-Réel. Le Ciné-Réel fait Ad-venir, c'est-à-dire "Ad" pris pour mon compte,  dans le sens " d'additionner"  " de donner en ajoutant, d'en enrichissant" .  Ce qui fait que nous pouvons donc parler,  ici, d'  Ad-vivre ( advivre) plutôt que d'un ad-venir. Faire Ad-vivre L'Être dans le CINÉ-RÉEL, par la Cinémation.
En articulant dans ordre, L'Affect (125) dans sa propre prise de conscience, puis Le Percept dans sa Cinémation, et enfin Le Concept dans le Ciné-Réel, Ghourri L'Être-au-Monde Dé-Monstre le Monstre  qu'il fut et la Monstruosité de la Vie. C'est par La Cinémation qu'il passe du monstre, au Démon,  cette race d'or d' hommes, cher à Platon (126), pour Dé(mon)-Monstrer le Monstre et sa/la Monstruosité.
Le Démon est cet être-au-monde qui Dé-Monstre, c'est-à-dire croire-créer-résister Dans et Par  La Pensée. La Pensée croire-créer-résister, et fait de la Cinémation en créant le CINÉ-RÉEL de L'Être-dans-sa-Bulle. L'Être-dans-sa-bulle croit et resiste à l'irrespirablilite du RÉEL, en défaisant la Monstruosité de La Vie, par la Cinémation; cette Pensée créative.  C'est pour celà que l'être-dans-sa-bulle, plus il cinemathise son monde, c'est-à-dire plus il fait de la Cinémation, en humanisant, en artificialisant, en lissant son monde, plus il est en rupture avec lui, plus il pert sa foi en lui (127) et tombe dans l'angoisse selon Sartre/Heidegger. Le Ghourri d'aujourd'hui se trouve de plus en plus,  comme devant une vitrine, nous dit Deleuze (127 bis). Ce n'est pas le monde qui fait son cinéma comme le présuppose Godard, mais c'est plutôt, l'Homme qui fait perdre, à lui-même,
son monde par sa  propre Cinémation .



(124) Concept de Heidegger. Voir son livre « Être et temps» .  


(125) Voir livre de DELEUZE/GUATTARI «Qu'est-ce que la philosophie?» Éditions de Minuit. 1991. Chapitre 7. Percept, affect, et concept. De la page 163 à 200.

(126) Voir PLATON dans «CRATYLE» 397d-398b jusqu'à 398b-398e, pages 413/14. Traduction d'Émile CHAMBRY.  Éditions GARNIER-FLAMMARION, 1967.
Voir également HESIODE dans les «Travaux et Jours», L'Age d'or.

(127) « Plus le monde est humanisé, et artificialisé, plus l'homme est en rupture avec ce monde.» Gilles DELEUZE, cours numéro 69, du 13/11/1984-3, sur Le Cinéma: Image-pensée.  Université de Paris VIII.

(127 bis) « ...nous sommes dans le monde comme devant une vitrine.» DELEUZE idem.  



vendredi 15 mai 2020

II - DU RÉEL AU CINÉ-RÉEL: LA CINEMATION



Revenant, maintenant à cette motion de «faire son cinéma»
La Force de Vie,  transforme selon la maxime de Lavoisier, Le Vivant, dans le Réel. Elle transforme également, dans le Réel du réel, qu'il soit vivant où non.  Tandis que La Force de L'Existence, elle, crée, où plutôt elle est créée par L'Homme Ghourri.  L'Homme fait son Cinéma depuis toujours.
Il crée non pas dans le Réel mais dans sa substitution, à savoir il crée dans  «La Cinémation du Réel». Il crée quoi ?  Il crée du CINÉ-RÉEL.
Ce qui fait que d'un côté nous avons le Monde Réel du Vivant, de l'autre nous avons le monde du Ciné-réel, c'est-à-dire de L'Existant.  
Ainsi Ghourri, en dessinant les formes de ces vivants, les animaux, il avait fait ad-venir L'Etre, c'est-à-dire qu'il avait fait ad-venir la Force de L'Existant.
La Rencontre de la Force du Vivant avec son Double et Limite Le Disparaissant, à basculé dans nouvel agencement de La Force de L'Existant.
Ghourri, l'homme avant L'Homme, avait ainsi acquis accidentellement, au cours de cette Rencontre un Corps-Cerveau.
En Corps-cerveau,  qu'il était devenu, Ghourri avait accédé à la Créativité. Il pouvait, à compté de ce moment là, créer son monde par le pouvoir de L'Être. Comment?
En faisant son Cinéma (115) ; c'est-à-dire en faisant de la CINEMATION (116).
Autrement dit,  en projetant ses dessins d'animaux, Ghourri était dans la capacité, par le pouvoir de son imagination, poussée à sa limite, d' atteindre l'agencement de La Pensée créatrice.
Celle-ci en faisant sa Cinémation,  faisait revivre le monde vivant (116 bis) ,   à nouveau dans son imaginaire, exactement comme le fait, aujourd'hui, d'une autre manière le Cinéma (117).
Ghourri le primitif est donc, le premier CINEMATHISTE, en créant  son cinéma mentale, un peu comme le sont aujourd'hui nos cinéastes, créant le Cinéma.
Cependant, la Cinémation de Ghourri le primitif, est un Déjà-Là de la Pensée logique; autrement dit, elle n'est pas de l'imaginaire quelconque, mais une Pensée bien structurée ontologiquement.
La Cinémation crée, elle crée quoi? Elle crée selon Foucault, par le processus machinique (118) un monde d'outils et de machines qui font voir (119), et par le procédé énonciatif des énoncés, qui forment tous deux un Savoir (120) comme évidence d'une époque. Cette bulle existentielle créée par la Cinémation, et qui devient Notre CINÉ-RÉEL, notre réalité augmentée, comme on dit aujourd'hui. Une bulle dans laquelle nous pouvons, enfin exister, car le Réel est invivable.  

Il y a donc  Le  RÉEL et  Le CINÉ-RÉEL. Le Réel est transformé par la Force de Vie, et le Ciné-Réel, crée par La Cinémation de L'Homme.
 
Nous avons perdu notre Monstruosité; la monstruosité du vivant. La Force du Viviant Rencontre son Double négatif, et sa limite qui consistaient à nous mettre devant cette échéance du,  où bien où bien, à savoir du : « s'adapter où à disparaître».
L'Adaptation De monstre vivant À être existant, à fait que l'homme à basculé de l'agencement d'un corps sauvage et monstrueux  à celui d'un corps-cerveau. Du coup il a perdu sa monstruosité du vivant, et à du mal à exister dans les plis du Réel en tant qu'Être-étant.
Exister dans le Réel est devenu pour lui irrespirable. Ce qui fait que l'homme corps-cerveau commence à créer, car  il ne peut faire autrement. À créer dans une combinaison d'imagination et de pensée.  
Il ne peut  survivre et exister, dans la monstruosité des plis du Réel, qu'en créant. Et particulièrement, en créant un substitut de ce réel. C'est ainsi, qu'il Cinemathise. C'est-à-dire qu'il crée, qu'il fait  La  CINEMATION pour La Cinémation est cette création du Ciné-Réel, dont le moteur est la croyance.
substituer le CINÉ-RÉEL, au réel. C'est ça La Bulle existentielle créée par la Cinémation; que j'appelle également, La Bulle Cinémation.
Car croire c'est exister. Sans la croyance, il n'y a point de création, de créativité . Croire, c'est donc crée, par la Cinémation, pour faire exister le Ciné-Réel dans lequel nous puissions respirer, exister et sur-vivre.  Sur-Vivre c'est Exister, c'est aussi résister par la créativité, la création, à la monstruosité du Réel. C'est avoir à faire le moins possible à Ce qui fait que, d'un côté nous avons LE RÉEL du Vivant de l'autre LE CINÉ-RÉEL  de L'Existant, et entre les deux se trouve le double et limite négative de la DISPARITION pour le Vivant, et le double et également limite , toute aussi négative, de la MORT, pour L'Existant (Disparaissant / Mourir). Ces  doubles et limites se font  par et dans La Topologie du Cerveau où plus précisément La Topologie du Corps-Cerveau Homme.
l'insupportable Réel, à lui résister au maximum.

L'Homme;  cet accident du changement de climat, par lequel il est devenu Corps-Cerveau, est une Intelligence, une pensée. Sans laquelle il n'est pas, où il n'est rien, car la Pensée Fait Être.
Sans cette pensée, sans cette intelligence, notre corps n'est rien, comme l'exprime si bien Marcel Blanchot dans son livre « L'espace littéraire». Blanchot nous dit, en parlant du cadavre d'un mort :  «...mais à quoi ressemble -t-il? À rien (121).  
Oui « À rien!» ,  le mort ne ressemble à rien parce que le corps-cerveau de  celui-ci exprimait juste avant celà, (c'est-à-dire juste avant sa mort) son intelligence, en se manifestant à travers la pétillance de ses yeux, par exemple,  les tics de ses mains, les rictus de sa bouche, les paroles de ses gestes, les attitudes de sa silhouette, les postures de ses organes... ainsi bien qu'à travers toute l'intelligence du Corps. C'est cette intelligence du corps (Corps-Cerveau) qui a fait que l'homme soit L'Homme. Et maintenant, ( au moment de sa mort) cette intelligence   ne devient plus rien, elle a quitté le corps pour le laisser ressembler à lui-même (122) . Le corps-cerveau perds toute trace d'intelligence. Il devient une chose, un objet;  il devient le mourant disparaissant.
Autrement dit, il meure de sa belle mort, celle de L'Existant Homme, et en même temps, il meurt aussi, comme tous Vivants, c'est-à-dire En Disparaissant (123). C'est ainsi que le cadavre du mort est à la fois un Disparaissant et un Mourant.


(115)Voir vidéo sur YouTube : «  CINÉMA: la préhistoire du cinéma ( Marc Azéma) »

(116)  et ( 116 bis) Un peu comme dans le Logos.
« Le λόγος fait voir quelques chose, à savoir ce sur quoi porte la parole, et certes pour celui parle ( voix moyenne) où pour ceux qui parlent entre eux. Le parler "fait voir" από... à partir de celà même dont il est parler. » Page 44.
« Le λόγος est φωνη, plus précisément Φωνή μετά φαντασίας  - ébruitement vocal où à chaque fois quelque chose est aperçu.»
Page 45.
Martin HEIDEGGER, dans « Être et temps» Édition Numérique hors-commence. Traduction de L'Allemand par Emmanuel MARTINEAU.


(117) C'est un Cinéma de L'Image-pensée de Gilles Deleuze.
C'est aussi un passage à la manière dont parle Henri Agel qui dit citant Jean Collet :  
«Pour lui ( Jean Collet), un grand film agit comme toute rencontre avec une œuvre d'art, rencontre qui "nous défait pour que nous renaissions autres". L'œuvre n'est pas un message, mais un passage. Elle est "un sens", c'est-à-dire une direction, un vecteur, une force.» Je souligne le mot force.  Henri AGEL dans « Métaphysique du cinéma.» Éditions Petite Bibliothèque PAYOT.1976. Page 13.

(118) Voir cours de Gilles DELEUZE sur Foucault, du 22/10/1985- 2 Université de Paris VIII.

(119) « Toute machine fait voir en plus de ce qu'elle fait .» DELEUZE idem.

(120)  Idem DELEUZE.

(121) Marcel BLANCHOT « L'Espace Littéraire» , Éditions Gallimard 1955, page 351.

(122)) «...à ce moment où la présence cadaverique est devant nous celle de l'inconnu, c'est alors aussi que le défunt regretté commence à ressembler à lui-même.»  BLANCHOT. «L'Espace littéraire» Page 350.


(123)  «Le cher disparu est donc convoyé dans un autre
lieu...que l'ici du ci-git,... est le lieu anonyme et impersonnel par excellence...( comme si) la monotonie d'un effritement infini était à l'œuvre pour effacer la vérité vivante propre à tout lieu et pour la rendre égale à la neutralité absolue de la mort.
Cette lente disparition, cette issue infinie de la fin...»  Idem BLANCHOT, Page 353.



TROISIÈME PARTIE : L'EXISTENCE EST LE CINÉMA DU RÉEL


I - LE VIVANT - LE DISPARAISSANT - L'EXISTANT - LE MOURANT

La Vie c'est ce qui donne à vivre, à savoir le Vivant. Le Vivant c'est-à-dire ce qui vit, et ce à quoi appartient en propre le vivre de toute vie. Même une pierre, même une planète c'est du vivant, au sens large.
Le Vivant, est une Force, c'est ce que j'avais dit dans le chapitre précédent: « La Force du Vivant (c'est-à-dire de La Vie) donne à vivre, en Disparaissant ...» Autrement dit, LA VIE, telle que nous la connaissons, nous donne à vivre, par sa Force. Elle est La FORCE DE VIE, la Force qui donne le Vivant. Le Vivant est une FORCE.
Or nous savons :

Premièrement, que La Force n'a pas d'essence, elle n'à que des affectés (106);  soit actifs, et c'est de la  Spontanéité;  soit réactifs, et c'est de la Réceptivité (107).

Deuxièmement, que La  Force est plurielle ( 108).

Troisièmement, que les Forces ne sont pas unifiables entre elles (109).  
Ce qui fait, que les forces  se rencontrent et s'affectent entres elles.

Or La Force du Vivant à un Double négatif, disant le comme ça, faute de mieux (110),  qui est La Non-Force de la Mort, du Disparaissant. Comme La Mort n'est ni une force, ni rien d'autre, disons, elle est le négatif de la Vie (111) ; son négatif et sa limite.
C'est ce qui s'était passé.
L'accident de Vie dans le changement de climat, à cette époque,  fait que    le  singe nu ( l'homme avant L'Homme), soit confronté à son Double et Limite, à travers la question « s'adapter où disparaître».
Celà  avait fait, ainsi, que La Force du Vivant (Le Vivant), fasse La Rencontre En l'homme, de son Double et Limite; à savoir Le Disparaissant, et ainsi de basculer dans le nouvel agencement de La Force de L'Existant, et de son Double et Limite; Le Mourant. Ce nouvel agencement, à fait  Ad-venir L'Être.
Notant au passage que cet accident dans son adaptation avait déjà ( un Déjà-là) favorisé en l'homme, le cerveau,  avec une  topologie et des périphéries sur-développées; comme la main, l'œil, l'organe de parole, etc.  Affectée dans sa réceptivité, et affectant dans sa spontanéité, cette Force du Vivant donna naissance à La Force d'Existence, où de L'Existant.  
L'homme était devenu Corps-Cerveau.
Cette Rencontre, fait ad-venir L'Être, de La Force de L'Existant;  à savoir L'Être-étant, où Être-existant.

En voici l'illustration. Le Vivant homme Ghourri, trace sur la paroi de la grotte, la forme d'un bubalus antiquus; c'est le Cri de la main. La main intelligente crie, par le dessin et la peinture. Main qui exprime à travers une représentation graphique, la vision de ce vivent homme. En traçant celà, le primitif s'cria, cette fois-ci à haute voix, en imitant le beuglement de l'animal : « Bouh« ... « bouh..bal » (112) en essayant de mieux en mieux,... et plus en plus sûr de lui-même.  
C'est l'autre cri, celui du Dire de la Parole. En balbutiant, le vivant Ghourri, fait Être, cette forme tracée. Il la fait être de simple forme graphique, en bubalus; où plutôt il le fait être Bubalus Existant. Un bubalus non pas vivant comme celui de tout à l'heure, que Ghourri avait longuement observé dans la savane, mais un bubalus copie existante et non vivante ;  à savoir  Le Bubalus qui a un rapport cinématique à la topologie de sa pensée. C'est celà Le Bubalus Existant. Celui qui  se  mouvant uniquement dans et par  son imaginaire, et lui donne à penser le réel de la Vie. Le Vivant Ghourri, homme primitif, se fait son Cinéma, par le pouvoir de L'Être.
Il devient, également, par la même occasion, L'Homme Ghourri, Existant. C'est-à-dire qu'il vit et existe en même temps. Il vit comme  tous les autres Vivants, cependant, lui, il existe; à savoir qu'il EST et fait être les vivants autour de lui. Il a conscience de Soi, du Monde, des Autres, et de Sa Finitude. Car les vivants, eux, vivent (113) et puis meurent en Disparaissant, tandis que lui, L'Homme, L'Existant, il vit et existe, et meurt en ayant conscience de La Mort (114) . Il meurt de Sa Propre Mort; en Mourant .
Il y a d'un côté Le VIVANT, DISPARAISSANT, et de l' autre L'EXISTANT, MOURANT.

(106) « Elle n'à pas d'essence, elle n'à que des affectes, la force.» Nous dit Gilles DELEUZE dans son cours sur Foucault, numéro 11, du 21/01/1986 - 2 . Université de Paris VIII.

(107) «Une force en affecté toujours d'autres forces, c'est ce qu'on appelle la spontanéité...la force est affectée par d'autres forcés, c'est ce qu'on appelle la réceptivité.» Idem.

(108) « La force est fondamentalement plurielle.» Idem.

(109) « Les forces ne sont pas unifiables.» Idem.

(110) « Le nom est donc, semble-t-il, une imitation vocale de l'objet imité, et celui qui imite par la voix nomme ce qu'il imite.» PLATON, « CRATYLE»  422d-423b. Page 447. Traduction Émile CHAMBRY.Éditions GARNIER-FLAMMARION. 1967.

(111) « En somme, le fond mortel de la vie est tout le contraire d'un fondement où d'une fondation: la profondeur mortelle est une profondeur de non-sens.» Idem,   page 70. «Pas de négation sans « negandum » ! Avec ces réserves, le Non de la mort, comparé au Oui de la création, est effectivement orienté à cintre-sens et à contre-courant; et en outre ce Non est radical.» Idem, page 74.

(112)   « Faute de penser la mort, il nous reste, semble-t-il, que deux solutions: où bien penser sur la mort, autour de la mort, à propos de la mort; où bien penser à autre chose qu'a la mort, et par exemple à la vie.» Vladimir JANKELÉVITCH, dans «La Mort» Éditions FLAMMARION 1977. Page 41.

(113) « L'animal est là où il regarde, et son regard ne le réfléchit pas, ni ne réfléchit la chose, mais l'ouvre sur elle » Maurice BLANCHOT. « L'espace littéraire.» Éditions GALLIMARD 1955. Page 173.

(114) «Après avoir vérifié que la mort est à la fois l'empêchement de vivre et la condition fondamentale de l 'existence nous découvrirons qu'elle est à la fois une barrière infranchissable et une date indéfiniment ajournable. » Idem, JANKELÉVITCH, page 132.