vendredi 18 septembre 2020

QUEL EST LE PROBLÈME AUJOURD'HUI?

NOTRE PROBLÈME AUJOURD'HUI

Quel est Le Problème aujourd'hui? Quelle questions se posent-ils?
Notre problème aujourd'hui , c'est la crise des divers formes de pouvoir. Cette crise va du pouvoir sexuel, et  le pouvoir parentale, au pouvoir dictatorial, et le pouvoir politique, en passant par les divers formes micro et macro du Pouvoir, comme force qui nous dépasse et nous fait agir dans l'avoir. Avoir le pouvoir de L'Homme comme dominant la Femme, ou le pouvoir d'Avoir le statut de père, de mari, de chef de famille, etc.
Avoir le pouvoir de Dictateur, de Prince, de Souverain pouvant donner la mort, d'homme politique influant, exécutant, ordonnant, manipulant, etc.  
Cette crise de pouvoir, des pouvoirs, sape notre pouvoir de croyance en celui ou celle qui peut mener la danse, qui peut exercer ce pouvoir.  
La question ou les questions qui se posent aujourd'hui, c'est que faire pour renouer, ou trouver de nouvelles formes de pouvoirs, de souverainetés de croyances?  Quelles nouvelles formes de pouvoirs? Quelques nouvelles formes de souverainetés, de croissances se dégagent de cette crise? Et où se trouvent-elles? Où se trouvent-elles, où se situent-elles? Comment faire pour la dégager? Etc...Voilà tout le ou les défis de notre époque.


dimanche 13 septembre 2020

CRÉER C'EST UN AVEUX DE FAIBLESSE



La conscience de l'être humain, est une conscience de faiblesse.
Faiblesse de Soi, par rapport aux fatigues, blessures, coupures, ,accidents et maladies du corps.
Faiblesse du Monde, par rapport à sa violence, à sa monstruosité et a sa dangerosité.
Faiblesse des Autres, par rapport à l'éventualité de devenir vos ennemis aussi violents que des bêtes sauvages.
Comment cacher, comment palier, comment compenser, comment oublier, comment  remplacer cette faiblesse face à soi, au monde et aux autres?
Voilà, le défi de L'Être Humain depuis la nuit des temps.
Pour Être, pour Exister, pour durer dans La Durance, ces temps géologiques de la Vivance, il se trouve dans la nécessité de penser; c'est-à-dire de Croire-Créer-Résister.
Croire-Créer-Résister à Sou, au Monde, aux Autres,  en créant sa Durée D'Existence, à savoir L'Espace et Le Temps de sa Cinémation. L'Être Humain, pour Être, pour Exister, aménage son Monde à lui, à savoir, il aménage sa Bulle Existentielle, à travers La Cinémation des choses. créant ainsi son abris, ses armes, sa cuisine, son stock d'aliments, ses outils, sa technologie, etc. etc. Il construire ainsi son monde, à travers une Cinémation. C'est ça L'Existence par rapport à La Vivance.


jeudi 10 septembre 2020

L'ARGENT C'EST LE TEMPS RACCOURCI

GAGNER DU TEMPS

Parmi les exemples les plus édifiants du fait de gagner du temps, nous avons L'ARGENT. Le temps c'est l'argent lançait
Benjamin Franklin (Time is money ). L'argent disait Deleuze, c'est le cours du temps, ce qui fait que l'argent c'est du temps, c'est le temps symbolique.
Aucun être vivant, mis à part l'homme, n'utilise l'argent où son équivalent,  pour acheter ou vendre quoi que ce soit. Pourquoi? Parce que L'Homme cherche à gagner du temps contre La Mort.
Une plante, un animal mettra des millions d'années pour résoudre un problème d'adaptation à son environnement. C'est la mutation du vivant et son adaptation au monde, à travers ces millions d'années. Alors, que L'Homme invente des machines, des techniques, et de multiplies subterfuges afin de gagner du temps. Il est le seul à pouvoir plier Le Temps. Il est toujours obsédé par celui-ci, qu'il mesure, qu'il scrute avec minutie, et qu'il cherche à gagner à tout prix. Toujours plus vite, toujours plus fort, ne perdant pas de temps. L'Homme ne suit pas le chemin naturel de La VIVANCE, mais prends toujours le raccourci de L'EXISTENCE, trichant avec La Mort, afin de gagner quelques miettes de temps sur celle-ci.  


L'ENJEU DU JEU



Dans L'Existence L'Être Humain à conscience de sa finitude. L'Homme est mortel, c'est l'enjeu de La Vivance; à savoir que nous sommes Là, pour mourir après avoir vécu un temps, plus où moins long. Nous sommes Là, comme êtres mortels, c'est-à-dire que nous sommes mortels. Ce qui fait que notre enjeu, c'est de jouer avec La Mort.
Jouer avec La Mort, c'est quoi? Jouer, c'est le Déjà-Là du perdre. Jouer c'est donc perdre. Nous ne pouvons gagner contre La Mort, qu'en perdant.
Cependant, l'enjeu du jeu c'eet quoi? L'enjeu du jeu avec La Mort, c'est de durer dans Le Temps de La Vivance qui nous sépare d'elle.  C'est celà, qu'il nous faut jouer, mais jouer en perdant, jamais en gagnant. On ne gagne jamais contre La Mort.  Alors, comment palier à celà, comment gagner contre La Mort?
C'est là qu'entre en action, l'autre concept, à savoir celui de gagner, c'est-à-dire l'opposé du perdre.  Mais gagner ce n'est pas jouer, puisque jouer c'est toujours perdre, car nous ne jouons pas ici contre quelque chose de commode, mais contre, La Vie, La Vivance elle-même et son envers La Mort. Ce qui fait que comme il est impossible de gagner contre La Mort, nous sommes dans la nécessité de tricher. C'est la nécessité de L'Existence.
Tricher c'est quoi? Et comment tricher contre La Mort?
Tricher ici, signifie créer L' Espace et Le Temps de L'Existence, créer Le Ciné-Réel qui fait La Bulle de notre Cinémation.
Gagner contre le temps que nous créons nous mêmes dans L'Existence, en le prolongeant à chaque fois un peu plus, c'est celà tricher avec La Mort. Gagner une seconde, une minute, une heure, un jour, une semaine, un mois, un an, une éternité, de vie sur La Mort, c'est ça Exister. Exister c'est gagner  - gagner c'est tricher - du temps, non seulement en le créant, mais en le mémorisant, dans La Bulle de La Cinémation.


vendredi 7 août 2020

BREF HOMMAGE À UN MAITRE : BERNARD STIEGLER



En tant que clandestin de la philosophie, j'ai puisé le suc arachnéen de mes lignes de fuite, d'abord dans la rencontre des cours de Michel ONFRAY, pendant des années sur France Culture, pour poursuivre mon aventure philosophique avec le regretté Bernard STIEGLER, qui fût pendant un certain temps, le poisson volant de mes Inspivisions philosophiques, avant de faire l'ultime Rencontre avec Gilles DELEUZE et ses cours immémoriaux, à Vincennes.
Bernard STIEGLER, était un grand maître de philosophie, pour moi. Il m'a beaucoup apporté. Ces cours-vidéos restent toujours mes références, et des mines de connaissances et d'idées. Merci mon Maître ! Repose en paix Monsieur STIEGLER ! Je vous dois beaucoup, alors je vous dis, tout simplement : Merci, Merci, Merci Bernard.
Mes sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

Signé : Hab le hibou
(Philosophe clandestin, pratiquant une philosophie arachnéenne)  


VIVRE N'EST PAS EXISTER...


Vivre n'est pas exister, par contre exister c'est aussi vivre. Comment et pourquoi?
La vie, où ce que j'appelle LA VIVANCE nous ait étrangère; à savoir étrange, étrangetée, jetée, projetée, projection de cette vivance et de nous mêmes à travers cette étrangetée, projetée, projection. Elle est pour nous existants, étants,  monstrueuse, à dé-monstrer dans ce que nous, nous appelons L'EXISTENCE. Cette existence n'est pas la vivance, mais pure CINÉMATION de la Vie, de La Vivance. C'est-à-dire que nous n'existons pas dans la vie, mais nous vivons, notre vie dans la Cinémation de l'existence: C'est un PLI, une RENCONTRE de LA VIVANCE avec soi-même qui donne naissance à L'EXISTENCE, comme pure CINÉMATION de L'Être/Étant jeté, projeté, projection, monstrueux, à Dé-Monstrer, Impensable, Penser dans et par L'Impensé de cet Impensable.
Vivre n'est pas exister, mais Là est ma limite, à savoir L'IMPENSABLE. Je ne peux dire que ça : Vivre c'est L'IMPENSABLE,  qui se RENCONTRE  et se projette dans Le Pli de L'Existence. Par contre Exister, c'est Vivre à la fois dans L'Impensable de La Vivance, tout en faisant, en  fabricant, en créeant,en  pensant, en  disant, en croyant, en résistant,... sa Cinémation de cet existence.
Exister c'est  PENSER-POUR-PARLER et PARLER-POUR-PENSER dans la croyance-création-résistance DE et CONTRE La Vivance. C'est celà Exister en vivant, en Vivance.
Exister c'est aussi créer Le Ciné-Réel du TEMPS, à savoir de L'Espace/Temps qui fait notre Cinémation. Nous créons L'ESPACE/TEMPS à travers, nos objets, nos symboles, nos discours, nos paroles, nos dires, nos édifications, et nos constructions, qui fait Bulle de Cinémation.


lundi 13 juillet 2020

mercredi 10 juin 2020

La couverture du livre



FIN du Déjà-Là et du Pas-Encore

DÉFINITIONS :

QU'EST-CE QUE LA VIVANCE ?

La Vivance c'est vivre la vie, autrement dit vivre dans la Vivance en tant non pas qu'être, - car, pour mon compte, il n'y a pas d'Être dans la Vivance , mais la Chose en soi - mais en tant que DÉJÀ-LÀ de  La CHOSE EN SOI dans La Rencontre du Pas-Encore de L'Étrange(er)été , du Monstrueux et L'Impensable.

QU'EST-CE QUE L'EXISTENCE?

L'Existence c'est vivre la vie, mais dans La Contrée- Bulle de L'Existence,  en tant qu'Être chosifiant la chose en soi, c'est-à-dire en projetant, demon(s)trant et pensant, cette chose en soi, afin de la ramener à soi subjectif. En tant qu'Être existant dans L'Existence, j'existe en chosifiant la chose en soi, c'est celà L'Existence.



QU'EST-CE QUE L'IMPENSABLE DU RÉEL?

Je Rencontre une chose. Comme toute rencontre, cette chose  m'affecte et me donne à penser.
Premièrement, je la vois, c'est le φαινω du phénomène, à savoir que je regarde cette chose, c'est de la vision. Rappellez-vous le premier mouvement de la respiration de la pensée : L'INSPIVISION. Il y a là une vision et en même temps une inspiration, c'est ce qui m'affecte dans la Rencontre.
Deuxièmement, comme la Rencontre de cette chose me donne à penser, c'est le " je veux dire "ou νοειω, du noumène. C'est-à-dire L'EXPIDICTION où deuxième mouvement de ma pensée. L'EXPIDICTION c'est m'exprimer, comme si j'expire une idée, à travers un Dire de concept, d'affect, où de  percept. Cependant, je ne peux exprimer ce noumène, cette chose en soi qu'en la rapportant à un modèle abstrait, c'est la Cinémation du Réel en Ciné-Réel.
Je veux dire, que comme Le Réel de cette chose en soi, est Impensable, alors, je le modélise en un abstrait, que je suis seul, comme être intelligent, à comprendre. Ensuite, je ramène cette abstraction dans mon existence, devant moi, afin de la Comme-Prendre (comprendre ). Elle est ramenée, comme une Coo-Naissance, c'est-à-dire la faire renaître devant moi, afin de la maîtriser. Cette abstraction de la chose en soi, se fait en ceci: un rectangle, que j'appelle tronc, un cercle que j'appelle branches et un triangle, invisible, mais que je suppose après bien des observations, des expérimentations etc. Ce qui fait que je nomme cette chose en soi, un « arbre », qui chez d'autres peuples, se nommerait blabla...blabla... Mais est-ce que cette chose-arbre est pensée?  Non! Parce que, Le Réel de cette Vivance est Impensable. Cependant, j'ai tenté en tant qu'être intelligent, de le penser en substituant à cet Impensable, un IMPENSÉ, pensable à son tour. Voilà comment du Monstrueux de ce Réel, je passe au Démon-(Mon)stration (Démonstration) en me, et en Projetant ce que qui m'ait jeté, projeter, de L'Étrange(été) de la Vivance, dans ma propre jeté, projeter, projetant.
La CINÉMATION de cet IMPENSABLE du RÉEL en un CINÉ-RÉEL, c'est de l'abstraction. Elle se fait grâce à nos nombreux instruments et méthodes d'abstraction, comme par exemple les mathématiques, la physique, les divers sciences, etc. L'Ontologie, est la méthode en philosophie, de penser cet impensé, de notre bout de Réel qui se trouve dans la Contrée-Bulle de L'Existence, et qui se dédouble en Être-Étant, puisqu'il se pense tout en vivant (Vivance) dans son existant (Existence), dans un effet miroir.  

L'IMPENSABLE,  c'est l'impossibilité de poser le problème du RÉEL (de Là Vivance), où si vous voulez, de le poser comme problème. Pourquoi? Parce que il y a deux RÉELs;  Le RÉEL comme Dehors qui lui, est Impensable, tandis que Le RÉEL comme L'Extérieur, lui, il est IMPENSÉ, donc pensable, pensé.
Ce RÉEL comme EXTÉRIEUR est Pensable dans une Cinémation, ( CHOSIFICATION de là Chose en soi, du noumène ) d'un CINÉ-RÉEL. Ce qui fait que le Ciné-Réel est le Réel comme Extérieur et non, le Réel comme Dehors. Il est son Extérieur et non son Dehors. Il est la pensée de L'Impensé et non la pensée de L'Impensable.
Le RÉEL comme DEHORS est Impensable, car IL est Le DEHORS du pensable, c'est-à-dire Le DÉJÀ-LÀ du PAS-ENCORE de Là VIVANCE.

Dans ma RENCONTRE avec là chose arbre, il y a doublure. D'une part il y a La Rencontre de là chose et de MOI en tant qu'un Moi subjectif, et d'autre part, il y a Là Rencontre dans cette rencontre d'un DÉJÀ- LÀ de là Vivance, là chose arbre, comme PAS-ENCORE de L'IMPENSABLE du Réel et d'un PAS-ENCORE de L'Existence d'un MOI pensant, comme DÉJÀ-LÀ de L'IMPENSÉ pensable dans Là Pensée de cette Existence.






mardi 9 juin 2020

JE VAIS DE RENCONTRE EN RENCONTRE

JE VAIS DE RENCONTRE EN RENCONTRE.
 .
MOI, TEMPS ABSOLU, dans le TEMPS RELATIF. Ce MOI est une pulsation, un reflet du TEMPS ABSOLU qui se manifeste par La Rencontre, avec lui-même, un Déjà-Làà travers L'Être de L'Existence, auquel répond L'Étant, à savoir ce "JE", un Pas-Encore de la Cinémation du Temps Relatif. C'est ce que j'avais déjà dit précédemment.
 Maintenant, je peux dire à ce stade, que : « JE suis du Temps qui crée du Temps et détermine du Temps .» Sachez bien que je ne peux pas dire : « Je suis du temps qui le crée, et le détermine.» ce serait faux, puisque, comme je l'avait également dit, la Forme du Temps est un cristal, où plutôt une multiplicité d'emboitements des temps, de plusieurs TEMPS incrustés les uns dans les autres, dans ce cristal, baignant dans L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL d'un L'AGENCEMENT MACHINIQUE. Il y a donc plusieurs Temps: Le TEMPS du MOI, un Temps Absolu, et un Temps du JE qui lui, est un Temps Relatif. Ce qui fait que le JE crée, pour le compte du MOI, de son Moi, du Temps Relatif à L'Existence. Comment le fait-il ? Et bien, il le fait par la multiplicité des RENCONTRES. Ici, pour mon compte, je peux dire qu'il n'y a pas de Phénomènes au sens Kantien, mais uniquement des RENCONTRES. C'est par La RENCONTRE que Le JE comme Temps Relatif dans le Temps Absolu du MOI, crée pour celui-ci du Temps et et détermine du Temps. MOI Rencontre du TEMPS, JE Rencontre La RENCONTRE du Temps, pour créer La Rencontre du TEMPS, et déterminer La Rencontre du TEMPS. Ce qui fait que mon cri philosophique est: « Rien ne se fait sans LA RENCONTRE ! »

lundi 8 juin 2020

LA CHOSIFICATION ...

LA CHOSIFICATION DE LA CHOSE. 

 Comme nous vivons dans l'existence, où si vous voulez , dans la Rencontre de L'Existence par La Vivance, car Le Réel de La Vivance est Impensable, alors nous ne faisons que Chosifier les choses, c'est-à-dire objectiver nos synthèses subjectives d'appréhensions. Autrement dit, L'Existence n'est que la chosification de La Vivance, en choses, parce que nous nous heurtons à L'Impensable, cette limite absolue entre la Vivance et L'Existence. 
Celà dit, en chosifiant les choses, nous Cinémathisons un monde. Ce qui fait que nous faisons Cinémation d'un Ciné-Réel, qui est non pas un acte de transcendance, mais celui de transcendehors; c'est-à-dire qui ne se dépasse pas où dépasse les données, on ne dépasse rien, mais on plaque une fiction de réelle, (La Cinémation) qui elle nous ait imposée par L'Impensablilité du Dehors, de cet Impensable du Réel de La Vivance. 
Les choses que nous chosifions à longueur de journées nous ne pourrons jamais les connaître en elles-mêmes mais juste les recrées d'après notre seule subjectivité. C'est celàLa Cinémation, qui ne fait que recréer un Ciné-Réel et jamais Le Réel. La Cinémation est une Rencontre entre Le Moi et le Dehors, exprimée par notre Je. Cette Rencontre nous affecte et nous donne à penser, à penser un monde dans Le Monde composé avec les choses mêmes de ce Monde. Les Choses de ce Monde, nous sont données dans cette RENCONTRE, mais jamais penser en elles-mêmes. Elles nous sont juste renvoyer. C'est celà le point de départ de nos méprises, de notre perpétuel remise en question des choses.


 À LA RACINE DE LA CHOSIFICATION DE LA CHOSE. 

Ce que l'on appelle l'apparaître et le disparaître, n'est en fait valable que pour certains, notamment des êtres mouvants comme moi, je le suis. Ce qui fait que de nombreuses choses sont Là où elles sont, à savoir immobile, elles ne m'apparaissent pas, et ne disparaissent pas devant moi, mais c'est moi, qui vais où pas à leurs rencontres. Et c'est dans et durant mon vécu que je rencontre ces choses.
 Ce qui veut dire que c'est dans et durant mes déplacements, mes mouvements dans la vie que mon MOI et son double et interprète le JE fait ( où font) La RENCONTRE, où une suite de Rencontres avec cette multiplicité de choses du Monde.
 Le JE à ce moment-là , comme conscience est contraint de CHOSIFIER cette chose rencontrée en se disant : « ceci est un espace/temps de table, où ceci est un espace/temps d'arbre, où encore un espace/temps de telle personne, etc., etc.» Le JE chosifie la chose; c'est-à-dire qu'il chosifie de L'Espace et du Temps qui se trouvent à la racine même de ses rencontres, il crée ainsi, de L'Espace/Temps, autrement dit, le JE crée du TEMPS RELATIF à son Existence: Il Fait Cinémation.

dimanche 7 juin 2020

POSER UN PROBLÈME EN PHILOSOPHIE

POSER UN PROBLÈME EN PHILOSOPHIE 

 Pour Créer des concepts en philosophie, il faut d'abord savoir bien poser les problèmes. Pour Gilles Deleuze, les problèmes, celà s'inventent, par contre les questions, elles ne s'inventent pas (186). D'où nous viennent alors les problèmes ? 
Comme, je viens de le dire un peu plus haut, chaque époque nous encombre d'un lot de problèmes - c'est ce que l'on appellent communément les problèmes du temps - subrepticement, c'est-à-dire que le changement du Temps fait qu'il y a des problèmes qui disparaissent et d'autres qui apparaissent imperceptiblement pour nous humains. C'est pour celà que les problèmes changent de nature et évoluent à chaque époque. C'est la bifurcation - j'aime bien ce terme Bifurcation - dans le Temps, un DÉJÀ-LÀ de la Pensée. Ce Déjà-là fait du rôle du philosophe, un RÔLE fondamentalement pertinent, parce qu'il est le seul à savoir bien poser le problème. Une fois bien poser, autrement dit, inventer par le philosophe lui-même, celui-ci génère à son tour des séries de questions propre à lui.
 Ce qui fait que les questions sont de simples corollaires des problèmes qu'inventé le Philosophe. Le Philosophe est donc un être bien inspirer, par une RENCONTRE AU MONDE. Tout simplement parce qu'on ne né pas philosophe, on le devient. On le devient par une RENCONTRE AU MONDE d'autres philosophes vivant où morts ( à travers les livres, les documents et les cours enregistrés où vivants donnaient à l'Université.), qui nous donnent à leurs tours à penser. Pour celà, ils nous évitent donc, de mal poser les problèmes et ainsi de déboucher sur de faux (problèmes), par une Pensée non rigoureuse, non logique, et mal préparée à la réflexion. Le faux problème, c'est la bêtise disait Deleuze. 
La PHILOSOPHIE c'est donc l'art - parcequ'elle invente le/les problèmes, et crée le/les concepts - de bien poser les problèmes de notre époque, car elle est basée sur une rigueur mathématique et scientifique strict et sans concession. Elle diffère de la PENSÉE qui elle, risque de se fourvoyer dans les faux problèmes. Qu'est-ce que donc que poser un problème en philosophie? 
Pour poser un problème en philosophie, il faut d'abord avoir bien senti, bien humé, bien capté, bien goûté, bien touché du doigt...(187), le où les problèmes du moment, sinon on se fourvoie dans le superflu, l'inessentiel, la bêtise, quoi!. Les questions viendront après, d'elles-mêmes. 
Quel est notre Problème aujourd'hui? Nous vivons un temps assez particulier, à savoir celui du temps dit TEMPS DE L'UBIQUITÉ où la quatrième facette du Cristal du temps; celle dite du Temps Ubiquitaire. Ce qui fait que notre problème consiste à nous poser cette question: « C'est quoi le Temps Ubiquitaire, où le Temps de L'UBIQUITÉ? En quoi consiste-t-il ?»

(186) « Le problème encore une fois ça s'invente. Ca s'invente. Si vous n'avait pas inventez, les questions ça ne s'invente pas, une question c' est du type quelle heure est-il ? c'est pas un problème.» Gilles Deleuze cours sur les Classifications des signes et du temps, séance 4, YouTube.

(187)« Quand vous aurez trouvez ça vous saurez ce que c'est que la philosophie. C'est ce que j'appelais quel est le rapport du concept avec le goût ou avec le tact. Vous savez, il y a une étymologie de Nietzsche qui se lance dans le sage "sapiens". C'est le dérive sapiens de sapere - goûter. Ah bon ! En effet qu'est-ce que c'est que ce tact des problèmes ? Qu'est-ce que c'est que cette construction ? Qu'est-ce que c'est construire un problème ? Vous direz : les mathématiciens ils le font, oui, c'est-ce qu'il y a de commun entre la philosophie et les mathématiques : la construction des problèmes. Mais évidement ce n'est pas le même domaine. Bon...» Gilles Deleuze, cours sur Classification des signes et du temps, séance 4, YouTube.

samedi 6 juin 2020

D'OU VIENT LE CONCEPT DE RENCONTRE?

D'OU VIENT LE CONCEPT DE RENCONTRE...?

Mon inspiration, où INSPIVISION concernant le concept de la RENCONTRE, me vient de cette phrase tirée de Gilles Deleuze, durant son cours sur L'Anti-Oeudipe, etc. , disant ceci :

 « D’où la définition splendide de Spinoza lorsque, là il change tout, il garde le mot très classique de raison.... Quand il dit : "Il faut vivre raisonnablement", il veut dire quelque chose de très précis... il définit la raison de la manière suivante : "L’art d’organiser les bonnes rencontres",c’est-à-dire l’art de me tenir à l’écart, vis-à-vis des rencontres avec des choses qui détruiraient ma nature, et au contraire l’art de provoquer les bonnes rencontres, avec des choses qui confortent, qui augmentent ma nature ou ma puissance....» (185)
 La Rencontre comme un vivre raisonnablement, selon Spinoza, qui a-t-il de mieux? Voilà, d'où me vient ce concept ( de RENCONTRE, bien sûr).
 Ce Concept,contient en lui-même, et un Affect, celui du Dé-Visagement, celui du désemparement, et celui du questionnement, etc. , et du Percept, celui du Don de Penser, de Voir loin, etc. Je perçois le Monde, aussi bien que l'Autre autrement, après une telle rencontre, et celà quelle qu'elle soit. Car cette rencontre me permet de Penser, donc de concevoir. Et je ne peux concevoir qu'en Affect, Percept et Concept, si je tiens à être fidèle à la pensée de mon maître Gilles Deleuze. C'est là, où entre ma seconde phase de pensée, comme respiration. Après cette Rencontre, et son INSPIVISION, à savoir LE POSER-POUR-DIRE du premier temps du concept, c'est EXPIDICTION, à savoir LE DIRE-POUR-POSER du deuxième temps (du concept). Une seconde INSPIVISION me vient également du même cours.
Elle concerne le Concept de VIVANCE. Elle vient, en partie de cette phrase, ( de Gilles Deleuze). « il dit : Vous comprenez, il y a un ordre de la nature. Seulement ce qui se passe n’est jamais conforme à l’ordre de la nature parce qu’il y a plusieurs niveaux. Il y a un ordre de la nature du point de vue de la nature. Mais si moi, qui suis dans son langage - chacun de nous est, ce que Spinoza appelle, un "mode fini", une modification - chacun de nous est une modification, une modification marquée de finitude, un mode fini. Et bien, les modes finis se rencontrent les uns les autres, suivant un ordre qui ne leur est pas forcément favorable à chacune. L’ordre des rencontres entre modes finis est toujours conforme à la nature.
Si bien que la nature, elle, elle ne meurt jamais....» Cette dernière phrase, fait tilt dans mon cerveau. Je ne sais pas pourquoi ! C'est d'ailleurs comme celà que Gilles Deleuze, m'inspire: un mot, un concept, une phrase,... et même parfois un simple frémissement, un rire, un je ne sais quoi; et pour qu'une porte me soit ouverte, par lui. Limpide ! Splendide

! (185) Gilles DELEUZE cours a Vincennes, sur L'Anti-Oeudipe ... du.27/05/1980. Université De Paris VIII.

vendredi 5 juin 2020

LE VISAGE DE LA RENCONTRE

LE VISAGE DANS LA RENCONTRE

 Dans la RENCONTRE, il y a deux temps; le premier celui de La Rencontre avec L'Autre, avec Le Monde. Par exemple Ulysse à la fin de L'Odyssée, Rencontre son père Laërte, premièrement ils se Dé-Visagent l'un l'autre. Ils sont affectés; c'est Le Choc de La Rencontre qui affecte. C'est aussi le temps du Dé-Vidagement, à savoir un savoir/questionnement de Soi et de L'Autre, cet autre, à la fois proche lointain et lointain proche, ce même qui est L'Autre; un trou noir dans un mur blanc, disait Gilles Deleuze. C'est le moment le plus important de la RENCONTRE, à savoir celui du DÉ-VISAGEMENT; où chacun est désarçonné dans son Soi-propre, et où chacun se tient hors de soi, c'est-à-dire existe, en même temps qu'il RE-CONNAÎT l'autre et SE RE-CONNAÎT en l'autre. C'est le moment D'ÊTRE ET DE RENCONTRE, où du DÉJÀ-LA de L'Être et du PAS-ENCORE de la RENCONTRE. Car la RENCONTRE est une ouverture à l'inconnu, à l'aventure, à la bifurcation dans le l'Espace et le Temps.
 Le moment du trait de Visageité et du contour Visagéfiant, où de Visagification si c'est autre chose qu'un être humain, à savoir Le Visage dans sa triple fonction:

- INDIVIDUALISATION,
 - COMMUNICATION,
 - Et SOCIALISATION.

 le second temps, est celui du se Rendre-Compte , où Ulysse se rend compte; c'est celui de la prise de conscience, de ce reflet, de cet écho qui lui revient de L'Autre. Le moment de prise de conscience, par le Don de Penser. Le RETOUR de L'Autre en Soi, de la Communication et de la Socialisation avec autrui.
C'est celà affecte et le don de penser de la Rencontre. Voici le texte de cette Rencontre entre Ulysse et son père.

 « 303 « Vieillard, je te parlerai avec franchise. Je suis d'Alybante où j'habite le superbe palais de mon père Aphidante, fils de Polypémon, et mon nom est Épéritus. Un mauvais génie, qui me fait errer depuis longtemps loin de la Sicanie, m'a conduit malgré moi sur les bords d'Ithaque, et mon navire est resté sur le rivage, à quelque distance de la ville. Il y a déjà cinq années que le malheureux Ulysse a quitté ma patrie. Quand ce héros partit d'Alybante, des oiseaux de bon augure volèrent à sa droite ; nous nous réjouîmes tous deux de ce présage, car nous espérions nous revoir un jour et nous faire encore de nouveaux présents. » Il dit, et le sombre nuage de la douleur obscurcit le front du pauvre vieillard. Laërte se baisse lentement, ramasse de la poussière brûlante et la jette à pleines mains sur sa tête en poussant de sourds gémissements. A cette vue le cœur d'Ulysse se déchire et ses narines se gonflent : saisi d'une vive émotion, le héros se précipite dans les bras du vieillard, le couvre de baisers et lui dit :

 321 « Mon père, c'est moi, c'est ton fils, celui que tu regrettes, et qui, après vingt années d'absence, revient enfin dans sa chère patrie ! Ô mon père, sèche tes larmes et retiens tes sanglots ; car j'ai à te dire (et le temps nous presse) que je viens d'immoler dans mon palais tous les prétendants de Pénélope, que je viens de châtier l'insolence de ces jeunes princes, et de les punir de leurs forfaits odieux ! » Le vieux Laërte lui répond aussitôt :

 328 « Si vraiment tu es mon fils, mon Ulysse bien-aimé, montre-moi donc quelque signe certain qui puisse m'en convaincre. » L'ingénieux Ulysse réplique en ces termes :

 331 « Eh bien ! contemple de tes propres yeux la cicatrice de la blessure que me fit jadis, sur le mont Parnèse, un sanglier aux dents d'ivoire lorsque j'allai, par ton ordre et par celui de ma mère, auprès d'Autolycus, mon aïeul maternel, pour chercher les dons qu'il avait promis de me donner quand il vint à Ithaque. Mais pour dissiper tes doutes, ô mon père, je vais maintenant te désigner, dans ce magnifique jardin, les arbres que tu me donnas pendant mon enfance lorsque je t'accompagnais sous ces beaux ombrages et que tu me disais le nom des arbres de ton jardin. Tu me fis présent de treize poiriers, de dix pommiers et de quarante figuiers ; tu me promis en outre cinquante treilles de vignes dont chacune était chargée de grappes diverses qui mûrissent lorsque les saisons de Jupiter descendues des cieux s'appesantissent sur elles. » A ces paroles et à ces indices, le vieillard sent ses genoux trembler et son cœur défaillir ; car il vient de reconnaître son fils. Il se jette en chancelant dans les bras d'Ulysse, et le héros soutient son père prêt à s'évanouir.»

mercredi 3 juin 2020

LE JEU DU JE

LE JEU DU JE 

« La conscience qui dit "Je ", qu’est-ce qu’elle fait ? Elle fait une synthèse, ça veut dire quoi ? Le temps sous l’aspect de la succession, c’est à dire du rapport de ses parties, me donne des parties qui se défont en même temps qu’elles se font. Ce que peut faire la conscience ou le " Je ", c’est déterminer un présent. J’appréhende un présent. Vous me direz mais ce n’est pas dans ma possibilité d’appréhender un présent, mais si ! On ne cesse pas de vivre comme ça. L’acte de la conscience est l’appréhension d’un présent, la fixation d’un présent. Pourquoi ? Parce qu’on jouit d’une large variation possible. » 

  Je pars de cette phrase de Gilles Deleuze, tirée de son cours sur "Vérité et Temps..." (183) , pour rebondir et dire, pour mon compte, ceci: 
Donc Le JE, comme conscience, comme Temps Relatif aussi, fixe un présent, c'est l'appréhension de Kant, ensuite il en conserve les souvenirs, c'est-à-dire mémorise, c'est la reproduction, suivie par la recognition kantienne, autrement dit, il authentifie ( la recognition) en rapportant à un terme supposé permanent ce qu'il vient de fixer et de conserver comme mémoire. Ce qui fait que ce JE, fixe un présent, le conserve en l'authentifiant.
 Dans le rêve, il n'y a rien de tout celà, le présent, si présent il y a, nous échappe, il n'est que présent fuyant, sans consistance, sans mémoire, et sans possibilité d'authentification. C'est-à-dire qu'il n'y a ni fixation de présent, ni mémoire du passé, ni futur, dans la mesure où le futur est projection de cette authentification/mémoire. C'est l'inconstance du rêve et qui fait le rêve-même. Or, dans L'Existence, c'est plus consistant, si je puis dire. Le JE crée son Temps Relatif à cette existence: en un mot, le JE fait CINEMATION d'un Ciné-Réel. 

Gilles Deleuze enchaîne plus loin, dans ce même cours : « MOI, je SUIS dans le TEMPS, et JE, comprenez bien, moi suis dans le temps et JE, fais une SYNTHESE des rapports de temps et de ce qui est dans le temps.» (184). Splendide ! Car il révèle ce que je cherche à prouver, à savoir Le MOI et Le JE; le premier est le Temps Absolu et le second; le JE, est le Temps Relatif. Le MOI est une pulsation, un reflet du TEMPS ABSOLU qui se manifeste par La Rencontre, avec lui-même, à travers L'Être de L'Existence, auquel répond L'Étant, ce "JE" Cinémation du Temps Relatif. Je continu, en disant qu'aujourd'hui, grâce aux connexions Internet, et à la technologie informatique, numérique, etc..., nous avons ajouter un autre mode d'espace/temps, où plutôt une autre facette du cristal temps; celle de L'UBIQUITÉ.

 Si avant, le JE, fixe, conserve et authentifie un présent, de nos jours, ce même JE se projette, en plus, partout et nul part, à travers un AVATAR-JE, virtuel, c'est-à-dire que le JE s'actualise en Avatar-Je dans un autre présent, celui du « ICI, LÀ-BAS, MAINTENANT» où si j'ose ça en latin, que je ne maitrise pas bien, excusez donc mes approximations, « Hic nunc illic.». 
Cet Avatar-Je entre dans un jeu de miroitement entre, lui, le JE avatar virtuel qui s'actualise à chaque clique, et le JE existence qui fait Cinémation de son temps. Ce jeu de miroitement est suscité par les algorithmes, eux-mêmes, créés par des étants JE.

 (183) Gilles Deleuze - vérité et temps cours 60 du 17/04/1984 - 2. Université de Paris VIII

 (184) « Ce sont des présents très différents les uns des autres. Tout comme, si vous voulez, chaque organisme animal (c’est connu) a son mode de présentification, c’est-à dire a ses minima de présent plus ou moins rapides. Il est évident que le présent d’une mouche n’est pas le même que celui d’un éléphant. Cela dépend aussi de l’horizon perceptif, cela dépend de mille et une choses.» Gilles Deleuze - vérité et temps cours 60 du 17/04/1984 - 2. Idem.

mardi 2 juin 2020

LA PENSÉE ARACHNÉENNE UNE RENCONTRE?

 En tirant ces lignes de fuites, La Pensée Arachnéenne joue sur La RENCONTRE des points de Singularités aléatoires de ses lignes, afin de provoquer d'autres agencements que celles suivis par la Pensée classique. Il s'agit d'ouvrir les  portes, à l'instar de Gilles Deleuze, afin d'aérer la pensée et de surtout faire penser où se donner à penser, par la Rencontre.
Et là, j'ajoute cette autre note comme dans les poèmes de Remond Roussel, cher à Michel Foucault:
L'ÊTRE est quadruple RENCONTRE (S):
 - dans sa Spacialité, à savoir L'ÊTRE-LÀ,
 - dans sa Temporalité, à savoir L'ÊTRE-MAINTENANT,
 - dans son Ouverture/Retrait, à savoir L'ÊTRE-CONSCIENCE/OUBLI
. - et dans sa Multiplicité, à savoir L'ÊTRE-AVEC. et c'est dans ces Rencontres que L'ÊTRE persiste d'être; autrement dit d'exister.
 Ainsi, L'ÊTRE n'est que successions de RENCONTRES.
 L'Être Au Monde est LÀ présent, en tant que RENCONTRE AU MONDE; c'est-à-dire qu'il est le fruit d'une rencontre entre deux êtres, une Pro-jetion. Il est jeter où pro-jeter au Monde. Second rajout de fragment:

 SE PROJETER POUR SE RENCONTRER. ...

 Nous sommes en NOUS, et nous cherchons à nous PROJETER en vue de quoi? C'est celà le nœud du problème de l'Être du Dasein - c'est-à-dire de L'Être-là - qui cherche à se PROJETER en vue de se RENCONTRER, afin de se CONNAÎTRE. ... Nous nous projetons par de multiples manières. Comme par exemple aujourd'hui, nous nous projetons dans l'Internet, cet autre espace/temps, par quoi, par nos avatars, nos pseudos bien sûr.

Voilà aussi, pourquoi Heidegger appelle le Dasein: ÊTRE-LÀ, où L'ÊTRE-SOUS-LA-MAIN. Il est effectivement LÀ et ne peut sortir, de Soi, que par PROJECTION: Se Projeter pour se RENCONTRER. Chez Homère, puisque c'est à travers Les Rencontres D'ODYSSEUS que nous cheminons, je relève le passage, parmi tant d'autres, de la RENCONTRE de Télématique et de Minerve, où les dieux ont se pouvoir de sortir de soi et d'être autre chose, autre être, même sous le masque de l'apparence.
« Elle part en s'élançant des sommets de l'Olympe et s'arrête au milieu de la population d'Ithaque, devant le vestibule d'Ulysse, sur le seuil de la cour. La déesse, sous les traits de l'étranger Mentes, roi des Taphiens, tient entre ses mains sa lance redoutable ; elle trouve les fiers préHpndants se livrant au jeu de dés, couchés sur des peaux de bœufs qu'ils avaient immolés eux-mêmes ; des hérauts et des serviteurs actifs s'empressaient, les uns de mêler le vin et l'eau dans les cratères, les autres de nettoyer les tables avec des éponges douées et poreuses, de les mettre en place et de diviser les viandes par morceaux.
 Le premier qui aperçoit au loin la déesse est Télémaque, semblable à un dieu ; assis parmi les prétendants à la main de sa mère, son cœur est dévoré de chagrins : il médite dans son esprit que, si son valeureux père était de retour, il chasserait de son palais cette foule de prétendants, ressaisirait son honneur et gouvernerait à son gré ses riches domaines. Toutes ces pensées l'agitaient lorsqu'il aperçoit Minerve. Il va droit au vestibule, et s'indigne au fond de l'âme qu'un étranger soit resté si longtemps à la porte ; il se tient près de la déesse, lui prend la main droite, reçoit la lance d'airain et lui adresse ces rapides paroles : [123] « Salut, étranger ; reçois de nous un accueil amical. Lorsque les aliments auront réparé tes forces, tu nous diras le sujet qui t'amène. »».Tirée de L'Odyssée d'Homère.

lundi 1 juin 2020

NOTES SUR PENSÉE ARACHNÉENNE

NOTES DE LA PENSÉE ARACHNÉENNE: LE MODE DE PENSÉE ARACHNEENNE

 Le délire que je viens de vous présenter dans le précédent texte, traduit la démarche de ma pensée, qui consiste à tirer, tel une araignée, une multiplicité de lignes de fuites (178). En apparence sans rapports, ni relations, elles obéissent non pas à la logique dialectique, comme le dit si bien Michel Foucault, dans son cours (179), mais plutôt à la logique stratégique.
 Ce qui fait que celà prenne l'apparence d'un délire. Le délire disait Gilles Deleuze est un voyage (180). Pour Platon, le délire est source de bien (181) et vient du ciel. Il est chez lui, l'Art qui interprète l'Avenir ( manikè) , l'Art du raisonnement (oionistikè) et enfin l'Art des Muses (poétique) où la poésie du bon sens... (182) .
 Pour mon compte, le délire est multiple; à la fois l'Affect, Concept et Percept dans le sens Deleuzien, quand il est positif et à la fois déraison, folie, et ligne de mort, quand il est négatif. Ainsi, le délire me sert à tirer ces lignes de fuites, sans rapports apparent, qui en se Rencontrant en de nombreux points singuliers, me permettent, à leurs tours, de dégager des singularités philosophiques. 
 Le Délire devient, pour moi, un mode opératoire de la Philosophie Transversale, sous forme de mode de Pensée ARACHNEENNE.

 (178) « C'est sûr les lignes de fuites qu'on créer.» disait Gilles Deleuze dans son cours sur Anti-Oeudipe, séance 1, Université Paris VIII.

 .(179) Voir cours du Philosophe Michel FOUCAULT, Économie-politique, cours 2, site du ollège de France, vidéo sur YouTube. Où Foucault parle de la Logique dialectique, qui elle, selon lui, fait jouer des termes contradictoires d' éléments homogènes, face à la Logique stratégique, qui est plutôt, une connexion d'éléments hétérogènes. 

(180) Voir cours de Gilles Deleuze, L'Ant-Œudipe, séance 1, Université Paris VIII. 

(181) Voir le dialogue PHÈDRE , de PLATON , 243d - 245b. Éditions Garnier-Flammarion, traduction Émile CHAMBRY.

 (182) Voir Le même Platon dans ION. Édition idem.

QU'EST-CE QUE LA VIVANCE ET L'EXISTENCE?



 Le MOI, Temps Absolu, se Rencontre Soi-même en DÉVISAGEMENT de L'Autre, où et du Monde, en Rencontrant, il Pose-Pour-Dire puis Dit-Pour-Poser à travers son JE, Temps Relatif, en accord avec Soi-même, à entre un Déjà-Là et un Pas-Encore, d'un Maintenant Écoulement. L'Écoulement du Maintenant Pur Éternel dans lequel se fait ce Maintenant Écoulement d'un Déjà-Là qui n'est Pas-Encore. C'est celà L'Impensable VIVANCE. 
La Vivance c'est L'IMPENSABLE qui n'est pas pensable. Par contre, ce qui est pensable, c'est L'IMPENSÉ de L'Existence, qui est pensable par La Pensée. Et ce qui est pensable par La Pensée c'est L'Existence de L'ÊTRE - ÉTANT. La Vivance est L'IMPENSABLE Étrange(er)été du Monstrueux, tandis que L'Existence est la pensée de L'IMPENSÉ, pensable par La Pensée, dans L'Étrange(er)été de L'ÊTRE , jeté, projetant L'ÉTANT Démonstrable.

samedi 30 mai 2020

L'HARMONIE ESTHÉTIQUE DU MOI



 Maintenant que nous avons déterminé la Pensée comme respiration, décortiquons là. D'abord, il n'y a aucune pensée sans Rencontre
. La RENCONTRE, qu'elle soit concrète de personnes où d'objets,à savoir entre MOI, TEMPS ABSOLU et L'AUTRE où qu'elle soit abstraite d'idées où d'événement, à savoir entre MOI et LE MONDE, nous affecte; c'est-à-dire qu'elle créé en nous un déséquilibre d'étonnement, de questionnement et curiosité qui nous ouvre à une pré-pensée par INTUICEPT. 
Cette affection pousse mon Moi à l'imitation, l'imagination, et à l'inspiration; d'où le mot INSPIVISION, c'est-à-dire Inspirer de la respiration, et inspirer d'inspiration, imitation et imagination créatrice selon Kant. Au même instant, où le Moi imite et s'inspire, il est dans une double situation de vision; Vision Optique de l'œil, et Vision Topologique du cerveau. C'est le moment du POSER-POUR-DIRE de L'INTUICEPT. Le second moment est celui du DIRE-POUR-POSER du CONCEPT, oùle JE du TEMPS RELATIF, cette fois-ci , prend le relais, pour expirer, expurger, exprimer, expulser cette pensée; c'est-à-dire projeter, jeter sa pensée, où ce projet de pensée, sous formes de concepts, et la POSER-POUR- DIRE à nouveau, vers l'extérieur, vers l'autre, vers le monde.
 Ainsi, le MOI et le JE dans ce tandem spacio-temporel, de la respiration de la Pensée, construisent en même temps LE CHEMIN DE LA PENSÉE, je veux dire Le Chemin Temporel de la Pensée, dans un va-et-vient, dans une pulsation, je dirais, de POSER-POUR-DIRE et de DIRE-POUR-POSER qui forme L'HARMONIE DU MOI. Autrement dit, Le MOI comme Temps Absolu ne se constitue, ne se construit, ne s'organise, ( également, comme temps immuable de ce qui ne change pas ) que dans L'HARMONIE du TEMPS RELATIF du JE Dès que le JE déraille, en formant un Temps Relatif pervers, il y a anomalies, perturbations et désordres car le Temps Absolu refuse toutes Dé-Harmonie. Car le TEMPS ABSOLU qu'il soit sous forme de MOI, où non, est L'HARMONIE ESTHÉTIQUE PURE, d'où la recherche de L 'Harmonie pour le Moi.

vendredi 29 mai 2020

HUITIÈME PARTIE LA PENSÉE ARACHNÉENNE

 LA PENSÉE COMME RESPIRATION.

 Partant d'un texte que j'avais écrit en première mouture de mon livre, au sujet de la pensée comme respiration. J'avais dit ceci : « Ainsi, je débouche sur une RESPIRATION DE LA PENSÉE, en inspiration/expiration. Dans mon cas c'est INSPIVISION et EXPIDICTION. Ce qui signifie, l'inspiration de la Pensée se fait par L'INSPIVISION et l'expiration, par L'EXPIDICTION. La première s'inspire, c'est-à-dire REMPLIR DU SOUFFLE, par La VISION de la Parole Ailée. 
Le terme INSPIVISION est un Concept, constitué de deux termes latin, à savoir : INSPI (RARE) qui signifie INSPIRER en français et qui est remplir d'un souffle, et VISIUM devenue Vision dans le sens de vision-apparition. 
C'est cette RENCONTRE entre la vision-apparition de L'ESPRIT PHILOSOPHIQUE et ma vision-inspiration qui remplit d'un SOUFFLE DE CET ESPRIT mon Être. 
La seconde, expire - une fois remplie par L'ESPRIT DE L'AUTRE son ÊTRE - , c'est-à-dire CRÉER UN AUTRE ESPRIT, sous forme de CONCEPT, par le VERBE de la Parole. 
Ainsi, la PENSÉE, serait dans mon cas, non pas un CHEMINEMENT, mais plutôt une RESPIRATION; un va-et-vient entre la VISION-INSPIRATION et une DICTION-EXPIRATION. Entre LE PARLER et LE VOIR, pour rejoindre le Philosophe Michel FOUCAULT. » Je dirais même aujourd'hui, que La Pensée est une respiration: « Je respire comme je pense, et je pense comme je respire.» C'est donc un voir pour parler.
 Et d'ajouter: « Par L'EXPIDICTION le Philosophe crée, pose par le discours du LOGOS, les Concepts, c'est-à-dire des POSER-POUR-DIRE et des DIRE-POUR-POSER, et SPACIALISER SON MONDE, afin de laisser E-VOL [U] ER ces PAROLES AILÉES dans L'ÉCOULEMENT GÉNÉRAL DE LA VIE. Le Philosophe, donc SPACIALISE en créant un Monde, un Univers dans le MONDE. Plus il Spacialise son Monde par cette «respiration-dicton» plus il ÉCLAIRE LE MONDE. » C'est celà ce que j'appelle maintenant Faire Cinémation. 
Ce qui fait que la respiration de la pensée fabrique, construit, crée, fait une Cinémation, qu' elle exprime ensuite, dans un cheminement, où se suivent la croyance en cette Cinémation, la création de concepts, et la résistance au Réel. Autrement dit, Le MOI, qui est un Temps Absolu, respire et dans sa respiration-pensée; INSPIVISION/EXPIDICTION, il fait Cinémation, grâce à son JE, qui lui, suit le Chemin de la Pensée , à savoir CROIRE-CRÉER-RÉSISTER, en créant le Temps Relatif à cette cinémation.

jeudi 28 mai 2020

SEPTIÈME PARTIE COGITO OCCURSUS

SEPTIÈME PARTIE
COGITO OCCURSUS


 " (Moi), je pense, donc je suis; je suis une chose qui pense " disait Descartes. C'est son Cogito, et voici maintenant, l'Occursus (la Rencontre) que je viens de faire avec ce cogito.
 Moi, le Déjà-Là du Temps Absolu, Je , le Pas-Encore de la synthèse du Temps Relatif, pense, c'est-à-dire crois-crée-résiste ; je crois au Ciné-Réel de L'Existence, crée Le Temps Relatif de La Cinémation, et resiste en tant qu'existant de L'Existence contre L'Étrange(er)été, Le Monstrueux, et L'Impensable de La Vivance.
 Donc Je suis, un Occursus de L'Être et de L'Étant, à savoir la Rencontre de la Forme Immuable de ce qui ne chance pas, L'ÊTRE TEMPS ABSOLU et de ce qui change, L'ÉTANT (L'EXISTANT de L'Existence). Je suis une chose, Je suis une RENCONTRE entre un Déjà-Là d'un CORPS organique, machinique dans le temps, et un Pas-Encore d'un ESPRIT D'ÊTRE-QUESTION-QUESTIONNÉ-QUESTIONNANT-DANS-LA-RENCONTRE-DU- QUESTIONNEMENT, du temps, créant son temps. En fait, c'est un double Occursus, entre celui de Descartes et celui de Kant. Ce dernier avait pensé le cogito en fonction du temps. C'est pour celà que j'insiste sur le temps, d'ailleurs dans l'expression «Déjà-Là et Pas-Encore» il n'y a que du temps et c'est du temps, seulement du temps, car le TEMPS c'est ce qui nous constitue et qu'en même temps, nous constituons. Oui, nous constituons, nous construisons, nous créons, par nos actes, nos mouvements, nos projections, notre permanence dans L'Existence, du temps: à savoir Nous faisons Cinémation duTEMPS RELATIF. Nous sommes en fait, du Temps qui crée du temps. Moi, je pense, comment? En doutant, je pense, oui! Si je pense sans douter, c'est que je ne suis pas entrain de penser, c'est que je ne pense pas encore. Je suis entrain de rêver, peut être. Si je veux penser, c'est qu'il va falloir douter avant. Sans douter, point de pensée. Donc, le doute est un Déjà-Là de La Pensée. Un Déjà-Là du temps de la pensée. Ce qui fait que même dans mes pensées, il y a du temps. En pensant, je crée du temps. Mes pensées sont ce Déterminable kantien du temps, mais dans le sens de créer, de Cinémathiser du temps, qui lui fait Cinémation de ce même temps.
 Le JE que je suis, crée ainsi, du temps, Temps Relatif de/à L'Existence dans le MOI même, car le MOI est la forme immuable du Temps Absolu. Ce qui fait que le MOI ne peut pas dire je, par contre, le je peut dire moi, mais en disant moi, il ne dit qu'une représentation, un reflet, une image, de ce moi et non le MOI, Forme du Temps Absolu, en lui-même, car celui-ci est IMPENSABLE. Dans ce cas, il est envisageable mais impensable. Ce qui fait que nous sommes constitués de parties du Temps Absolu, sous formes de " Moi", dans lesquels, par nos actions et réactions nous créons du Temps Relatif, par le biais de nos " Je " à travers des synthèses, à savoir La Cinémation. Pour Exister nous devons créer le temps relatif pour perdurer dans le Temps Absolu qui nous sert en même temps, de forme immuable, inchangeable, à cette même opération. Le pouvoir n'est en fait qu'une volonté de manipulation du Temps. Ce qui fait que " MOI " , je ne suis pas un phénomène dans le temps, mais Je suis du temps, où si vous voulez une forme du TEMPS ABSOLU, que mon "JE " par sa Cinémation, crée Le TEMPS RELATIF. Le Temps Relatif est relatif à la Contrée-Bulle de L'EXISTENCE, que LA RENCONTRE du Temps Absolu permet d'être dans son étant. C'est pour cette raison que le JE ne peut pas dire MOI, puisque le MOI est du TEMPS ABSOLU IMMUABLE, tandis que le JE est le TEMPS RELATIF en DEVENIR. Un point à préciser est celui-ci: Le "JE" cinémathise le Temps Relatif, et il l'authentifie dans sa mémoire, afin que ce temps, puisse faire à la fin, Cinémation du Ciné-Réel. Autrement dit, l'ensemble de nos cinémathisations et de nos authentifications dans la mémoire, forment, où font Cinémation de notre Ciné-Réel.
Sous la forme du Temps Absolu, je suis un MOI; un MOI de la VIVANCE qui permet, par La RENCONTRE, à mon JE de former à son tour, du temps, celui du Temps Relatif de L'EXISTENCE.
 L'Être, Étant, dans sa pulsation entre le Dehors et le Dedans, fabrique, crée, cinémathise son existence, son Temps Relatif, qui fait Cinémation à son tour, en permanant, dans le Temps Absolu par la multiplicité de ses bifurcations, entre un Déjà-Là et un Pas-Encore de La RENCONTRE.

mercredi 27 mai 2020

JE SUIS LE TEMPS!



Gilles Deleuze, dans son cours sur le temps, nous explique ceci:

« Prenons un exemple directement temporel, c'est non plus la chose, mais le "moi". Je dirais que le moi a tel ou tel état, dans un temps donné - c'est l'intensité, l'intensité de la sensation. Je dirais aussi que le moi passe d'un état à un autre état, c'est la succession. Et je dirais, enfin, qu'il y a une permanence du moi à travers ces états. Le moi est dans le temps. Le moi temporel est le corrélat dans le temps, de la forme du temps, imperceptible en elle-même.» (173).
Oui, le moi est dans le temps, certes, mais quel temps? Il est dans le temps des autres, et en même temps, dans le temps du TEMPS. C'est-à-dire il est prit aussi bien dans le temps des autres;  le temps qu'il consacre à se connecter, se synchroniser, aux présents des autres (174),  en parlant, toute en étant dans le temps relatif au JE (qu'il est) qui synthétise, pour lui, le Permanent, la Succession et la Simultanéité et de nos jours, avec Internet,  L'UBIQUITÉ, de ce Temps Relatif, mais en tant que MOI (qu'il se pense) il est du TEMPS ABSOLU. Le moi est dans le Temps Relatif , comme du Temps Absolu. Le Moi se situe à la fêlure (175) du cogito qui sépare La RENCONTRE du Temps Absolu de la Vivance, qui se glisse dans  la Contrée-Bulle de L'Existence qui crée le Temps Relatif. Je suis donc LE TEMPS.
Je peux dire ainsi: Moi, je suis du Temps dans le Temps, où plus précisément : MOI, je suis du TEMPS ABSOLU, dans le TEMPS RELATIF que crée pour moi, la synthèse, c'est-à-dire de La RENCONTRE du JE, de mon Je.  Mon "JE " crée le Temps Relatif c'est celà LA CINÉMATION. Mon "MOI"quant à lui,  il est Le TEMPS ABSOLU par lequel - Par le truchement de son JE -  se crée  Le TEMPS RELATIF de son Existence.
Que faisons nous avec La Cinémation de l'argent, sinon créer du Temps symbolique. Car l'argent est le cours du temps (176). Que symbolise un billet de banque, où une pièce de monnaie, sinon du temps : « L'argent c'est du temps, le temps c'est de l'argent» nous dit Gilles Deleuze (176 bis). C'est le M.À.M d'Aristote; Marchandises. Argent. Marchandises. celui odu temps où le besoin naturel était en pratique,  juste avant que n'eût commencé la  chrématistique, à savoir la spéculation et  le fléau du profit à tout prix, le profit pour le profit, à savoir l'emballement du À.M.À'. , c'est-à-dire faire de l'argent pour de l'argent.

Aujourd'hui, avec l'économie numérique, nous sommes à l'heure de hyper-spéculation, de plus en plus vertigineuse, à savoir nous sommes devenus, Nous, non seulement la marchandise  sur laquelle les algorithmes spéculent à chaque clic, mais également,  mêmes nos renseignements, nos clics, nos choix, et nos moindres activités, présents où   passées sont et font l'objets de spéculations, de plus en plus folles, de ventes et achats entres réseaux de machines.

Revenons maintenant au moi, je dirai ceci en suivant la formule kantienne commentée par Deleuze (177) ; « La forme immuable de ce qui change. »
Le MOI est la forme immuable, qui ne change pas, à savoir le TEMPS ABSOLU, tandis que le JE est ce qui change. Et ce qui change, c'est bien le TEMPS RELATIF. Ce qui fait que le JE que Moi je suis synthétise, c'est-à -dire crée du temps; LE TEMPS RELATIF à L'Existence. Alors que le MOI, mon moi est la forme immuable. Le MOI c'est le TEMPS ABSOLU, et Le JE c'est le TEMPS RELATIF.
Maintenant, voyons la quatrième facette de notre pyramide du Temps Relatif, à savoir L'UBIQUITÉ. Celle-ci est toute nouvelle, elle n'est apparue qu'avec INTERNET et l'avènement de l'informatique/numérique du XXIè Siècle. ( fin XXe début XXIe pour être précis).
Le TEMPS ABSOLU se présent comme ceci: LA PERMANENCE, c'est-à-dire la FORME IMMUABLE, de ce qui change, où  Le TOUT du temps, à laquelle s'ajoute les autres facettes, dont LA SIMULTANÉITÉ, le EN MÊME temps, autrement dit, le MOUVEMENT INTENSIF, du temps, et LA SUCCESSION, le EN DIFFÉRENTS temps, où MOUVEMENT EXTENSIF du temps. Avec L'UBIQUITÉ c'est du jamais vu, à savoir la combinaison des deux facettes; celle de la Succession et de la Simultanéité, des deux mouvements, extensif et intensif, du "en même temps" et du " en différents temps".  Ce qui fait que L'UBIQUITÉ se présente en " ICI, et LÀ-BAS, MAINTENANT" . Elle a presque abolie le Temps au profit de l'Espace, ici il s'agit d'espace virtuel ( Internet) , puisqu'elle gagne énormément de temps, en étant à la fois  ici et à la fois là-bas maintenant, c'est-à-dire en même temps

 (173) Cours numéro 60 de Gilles DELEUZE sûr :« Vérité et temps: le faussaire.» du 17/04/1984.

(174) « ... moi suis dans le temps. Je dirais aussi bien, moi apparais dans le temps. Etre et apparaître, "moi" dans le langage de Kant, moi suis un phénomène dans le temps ; suis une apparition dans le temps.

"Je" est un acte qui opère une synthèse non pas du temps lui-même, mais de ce qui est dans le temps et des parties du temps. Si vous avez bien cela à l'esprit, pourquoi ça importe, ben oui ! Je dis : moi, comprenez, chacun de nous est dans le temps et dans le temps, il éprouve des sensatons intensives. Il passe d'une sensation à une autre et tant qu'il vit, il permane, il dure. C'est ça le moi et d'autre part, comment nier que vos actes de conscience opèrent une synthèse de ce qui apparaît dans le temps et des parties du temps. Une synthèse des contenus et des parties du temps et ce qui opère cette synthèse, c'est le "je" de la conscience. Bon. » Gilles DELEUZE cours 60 Idem.


(175) "Je" est un autre. Si vous supprimez cet aspect, tout est fichu de Kant. Le cogito est à la lettre, fêlé par le fil du temps. "Moi" est séparé de "je" par le temps. »  Idem Gilles DELEUZE.

(176) (176 bis) «Ca signifie trés précisément « le temps pris à n'importe quel de ces moments ». L'argent, c'est "le cours du temps". C'est-à-dire, l'augmentation de l'argent est le passage d'un instant quelconque à un instant quelconque. L'argent, c'est du temps, le temps c'est de l'argent. Mais donc, découverte d'un temps abstrait. Vous me direz que ce n'est pas bien un temps abstrait.» Gilles DELEUZE, idem.

(177)  «... Je vais pas la percevoir, d'où la formule de Kant : en même temps qu'il définit le temps comme forme immuable de ce qui change, il nous dit ''le temps ne peut être perçu en lui-même''.» Gilles DELEUZE, idem.


mardi 26 mai 2020

LE TEMPS ...


LE MOUVEMENT-TEMPS

Imaginez au-delà de notre Univers, au-delà du Multivers, là où aucune loi physique du haut, du bas, de droite, de gauche, de centre, de périphérie, de dedans, de dehors, etc, ni aucune loi mathématique, ni chimique, ni quoi que ce soit de pareil n'est en vigueur. Seule Anti-Illusion, se RENCONTRE avec elle-même, où si vous voulez se Rencontre avec La Substance matière noire. Dans son mouvement de bas en haut où de haut en bas, car aucune loi physique que nous connaissons ne gouverne tout  celà, c'est juste pour dire,  la substance de matière noire ratifiée, se densifie. C'est cette DENSIFICATION, prise dans ce mouvement, que s'accumule une potentielle explosion d'énergie, de Vie. C'est cette dernière qui  est à l'origine de L'Élan Vital Bergsonien. Elle est cette, où plutôt LA VOLONTÉ de la matière noire, devenant ainsi, énergie sombre (où énergie noire ), pour enfin exploser dans le Big Bang de la Vie, c'est-à-dire exploser en MATIÈRE-ÉNERGIE-LUMIÈRE d'un Univers/Multivers. C'est ce que j'appelle LA RENCONTRE de L'ILLUSION qui dans sa Pulsation finie par retourner en matière noire, C'est la phase de DÉ-ILLUSION, où la manière noire se raréfie à nouveau, toute en se densifiant à nouveau aussi dans son perpétuel MOUVEMENT-TEMPS.

COMMENT SE PRÉSENTE LE TEMPS ?

À ce stade de recherche, nous avons tous les éléments pour visualiser intuitivement la représentation du TEMPS ABSOLU, et du TEMPS RELATIF, et même les emboitements DES TEMPS.
L'idée du cristal enfermant le temps, de  Gilles Deleuze m'intéresse. Je la garde, pour mon compte, pour dire que LE TEMPS, la Forme du Temps (169 ), est un cristal, c'est-à-dire une multiplicité d'emboitements des temps (170), de formes parallèlement positionnés et où incrustés les uns dans les autres. Un cristal dont la forme de notre TEMPS, parmi tant d'autres, se présente comme une tour. Une forme de tour polygonique dont les deux extrémités se terminent, elles, en forme de pyramide.

La Pyramide de haut, est celle du Monde de L'Existence, où le TEMPS ABSOLU se RENCONTRE avec celle du TEMPS RELATIF dans L'ÊTRE.

Elle se compose de quatre côtés où plutôt facettes:

- La facette PERMANENCE du TOUT du Temps, de la forme immuable de ce qui change ( 171).

- La facette SUCCESSION des Temps DIFFÉRENTS, qui est selon Kant le rapport entre parties du temps.

- La facette SIMULTANÉITÉ du en MÊME Temps, celui du contenu éventuel du temps.

- ET enfin, la facette UBIQUITÉ du PARTOUT et NUL PART du Temps, un « ici et là-bas maintenant»,à savoir du En AUCUN Temps. Celui que L'Homme d'aujourd'hui à ravi aux Dieux, pour le  remplacé par L'UBIQUITÉ de L'INDIVIDU comme internaute, à savoir comme corps aussi bien que comme âme virtualisés, et s'actualisant dans la SYNCHRONISATION (172) de L'ESPACE NUMÉRIQUE.

À la base de cette pyramide du Temps Relatif, il y a L'ESPACE.
Tandis qu'à sa  pointe, à son sommet, il y a LE TEMPS Relatif à L'Existence de L'ÊTRE.

Pour ce qui est du corps du polygone et de la pyramide inverse du bas, ils sont les parties du TEMPS ABSOLU du Monde Étrange(er)été, Monstrueux, et Impensable de La Vivance, où le TEMPS est ESPACE-MOUVEMENT-CHANGEMENT-TEMPS.

Pour terminer cette représentation du cristal des TEMPS; la tour polygonique du TEMPS ABSOLU/TEMPS RELATIF s'emboîte, à son tour dans d'autres formes de TEMPS, dont notre pensée, n'appréhende que par de vagues intuitions.  


(169) « D'où la définition de Kant : le temps, c'est la forme de ce qui change, mais la forme de ce qui change, ne change pas....» Gilles DELEUZE,  Cours numéro 60: " Vérité et Temps: le Faussaire" du -17/04/1984 - 1. Université Paris VIII.

(170) « Pourquoi est-ce que le temps comme forme de ce qui change, est nécessairement forme immuable ? Parce que si la forme de ce qui change, change elle-même, il faudrait qu'elle change dans un autre temps. Il y aurait emboîtement de temps » Gilles DELEUZE Idem.

(171)  Voir la définition du temps par Kant, rapporté par Gilles DELEUZE dans sin cours numéro 60 du 17/04/1984.

(172) « La synchronisation est précisément la technologie des rencontres planifiées.. Pour se retrouver quelque part sans savoir quand, il faut avoir un espace commun. La téléphonie mobile où Internet assurent cette synchorisation. » Boris BEAUDE : « Internet, changer l'espace, changer la société.» , Fyp éditions, 2012.

lundi 25 mai 2020

SIXIÈME PARTIE LE NON-ÊTRE ET L'ÊTRE


                                           



L'ÊTRE c'est la FORME, LA LUMIÈRE, tandis que LE NON-ÊTRE c'est quoi?
Et bien, Le Non-Être c'est LES TÉNÈBRES, c'est-à-dire La Forme sans formes. Je veux dire sans Le Non-Être, il n'y point de TÉNÈBRES. C'est une FORME, sans formes. Ici, nous parlons du non-être du point de vue du MONDE DE L'EXISTENCE.
Mais si vous voulions parler du non-être du point de vue du MONDE DE LA VIVANCE, que devrions nous dire?Et bien, nous devrions dire que ce non-être, s'appelle plutôt un ANTI-VIVANCE. Du génétif grec«  Αντί »qui signifie "Contre", de REN-CONTRE ( Άντιάζω)
LE NON-ÊTRE où plutôt L'ANTI-VIVANCE c'est LA RENCONTRE MÊME. La Rencontre de lui-même, DANS LA VIVANCE. La Rencontre est le Devenir FORME et du Vivant et de L'ÊTRE de L'Existence.
L'ANTI-VIVANCE qui est RENCONTRE, se Rencontre dans L'Être de L'Existence, en créant pour lui la Contrée-Bulle, dans laquelle L'Être existe dans son Étant.
Dans le Monde de L'EXISTENCE, et seulement dans ce monde que nous pouvons parler d'Être et de non-être. Alors, nous pouvons dire:
L'ÊTRE c'est le DÉJÀ-LÀ du NON-ETRE se RENCONTRANT dans sa RENCONTRE. Le NON-ÊTRE c'est le PAS-ENCORE de L'ÊTRE, de cette RENCONTRE.
Dans chaque ÊTRE, il y a le DÉJÀ-LÀ du NON-ÊTRE de la RENCONTRE. Dans chaque NON-ÊTRE, il y a du PAS-ENCORE de L'ÊTRE de la DÉ-RENCONTRE.
S'il y a Vie, et Mort, où si vous voulez, s'il y a VIVANCE et EXISTENCE, c'est que Le NON-ÊTRE RENCONTRE L'ÊTRE dans cette PULSATION sans  début, ni fin. Une Pulsation se faisant aussi bien dans le MONDE de la VIVANCE, que dans celui de la Contrée-Bulle de L'EXISTENCE. Dans ce dernier, elle se fait plutôt, entre L'ÊTRE et son ÉTANT.  Alors que dans celui de la Vivance, La RENCONTRE, se RENCONTRE en un DÉJÀ-LÀ de L'ANTI-VIVANCE et un PAS-ENCORE de La VIVANCE. Elle se RENCONTRE également dans un DÉJÀ-LÀ de L'ÊTRE pensant Le NON-ÊTRE de la Mort, à travers le PAS-ENCORE de L'ÉTANT, dans son être-éclaircit, faisant Cinémation, que la RENCONTRE (de L'ANTI-VIVANCE) produit par sa Rencontre ( où pli, si vous voulez, pour comprendre).
C'est-à-dire que ce que nous appelons L'ANTI-VIVANCE comme nous avons dit qu'elle était LA RENCONTRE ELLE-MÊME, se RENCONTRE d'abord pour produire le Vivant de la Vivance, qui je vous le rappel est L'Étrange(er)été, Le Monstrueux, et L'Impensable, cette RENCONTRE se RENCONTRANT;  elle produit par cette RENCONTRE, comme pli, L'Être de L'Existence et ce afin de SE penser elle-même à travers L'Impensé L'ANTI-VIVANCE, est LA RENCONTRE ABSOLUE, qui renferme à la fois, LE DÉJÀ-LÀ- RENCONTRE et LE PAS-ENCORE- RENCONTRE ( où PAS-ENCORE-DÉ-RENCONTRE, car la rencontre, est en même temps Rencontre et dé-rencontre totalement inséparables), c'est-à-dire PURE PULSATION; à savoir Apparition dans sa Disparition, et en même temps, Disparition dans son Apparition.
Pensable de la PENSÉE,  comme Don de la RENCONTRE cette fois-ci, de L'ÊTRE à son ÉTANT. Le «SE» penser, ici, n'à rien d'une volonté consciente, c'est Le DÉJÀ-LÀ de La RENCONTRE même, dans sa recherche du PAS-ENCORE de cette RENCONTRE.
L'ÊTRE c'est quoi? C'est la Pulsation. La pulsation de quoi? La Pulsation de L'Anti-Vivance, c'est-à-dire du non-être de la vie, de la Vivance et non pas le non-être de l'Existence. Cette pulsation vient directement de L'Anti-Vivance. Elle est PULSATION, c'est-à-dire RENCONTRE. Rencontre de quoi? Puisque nous avons dit que le terme ANTI, d'Anti-Vivance, signifie RENCONTRE, elle donc cette Rencontre.
Appelons maintenant  L'Anti-Vivance, c'est-à-dire La Rencontre, ANTI-ILLUSION. Cette Rencontre-Illusion se Rencontre pour manifester L'ILLUSION de la VIE, d'ailleurs cette même manifestation de la vie s'appelle VIVANCE. Mais à l'instant même où elle se manifeste comme illusion-vie la voilà qui retourne à son origine, à sa rencontre; c'est la DÉ-ILLUSION du retour, c'est-à-dire ce que nous appelons La Mort. Ce qui fait que L'ANTI-ILLUSION est LA RENCONTRE d'un DÉJÀ-LÀ D'ILLUSION, et d'un PAS-ENCORE de DÉSILLUSION.
Ce qui fait que ce que nous appelons Vie est une simple manifestation d'un Déjà-Là d'Illusion. Ce que nous appelons Mort est un simple Pas-Encore de Dé-illusion ( de RETOUR). Et ce que nous appelons Non-Être, Anti-Vivance, Anti-Matière, Néant, Chaos, non-vie etc., c'est juste LA RENCONTRE, comme Anti-Illusion d'une PULSATION, à savoir ALLER/RETOUR de tout celà.
Maintenant, cette ANTI-ILLUSION, ILLUSION, DÉ-ILLUSION, se sont manifestés à travers Le Monde de la Vivance. Cependant, dans sa Pulsation de Vivance, Étrange(er)été, Monstrueux, et Impensable, L'Anti-Illusion (L'Anti-Vivance, le Non-Être...) fait une autre RENCONTRE; celle de L'EXISTENCE, où L'ÊTRE se manifeste, cette fois-ci, comme illusion du TEMPS RELATIF de sa propre  Pulsation, à savoir ÊTRE/ÉTANT.
Cette autre RENCONTRE de L'Anti-Illusion se manifeste dans un jeté, étrange, étranger, projeté, projetant, monstre Dé(mon)-Monstrer, impensé pensable dans la pensée du don de penser de L'ÊTRE dans son Étant, et son L'ÊTRE-QUESTION-QUESTIONNÉ-QUESTIONNANT-DANS-LA-RENCONTRE-DU- QUESTIONNEMENT.


dimanche 24 mai 2020

LES CONSTITUANTES DU TEMPS



C'est dans LE  RÉEL de la VIVANCE que se trouve cet sorte "d'ADN" , c'est-à-dire les   CONSTITUANTES du TEMPS ABSOLU, à savoir L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL. Dans LE CINÉ-RÉEL c 'est plutôt la Cinémation du Temps Relatif à L'Existant de L'Être, qui est conscience. Car avant qu'il n'ait toute conscience, qui pensait le temps? Personne ! Sûrement pas Le Non-Être de la Vivance. Car il n'y a pas de Conscience où d'Être dans La Vivance, il n'y a d'Être et de Conscience que dans L'Existence. Donc, Le Temps Relatif est le fruit de L'Étant comme Conscience de L'Être, de Soi comme Être, et de Soi comme Conscience du Monde. Un Monde où tout change, où le temps c'est-à-dire L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL où TEMPS ABSOLU, PUR, regit L'AGENCEMENT MACHINIQUE DU MONDE.
Quant à nous, dans le Ciné-Réel de la Contrée-Bulle, c'est à la naissance que la Rencontre se fait entre nous et le Temps Absolu. Celui-ci porte en lui-même les Formes du PASSÉ PUR et du FUTUR PUR, à savoir ses propres CONSTITUANTES ( où sorte "d'ADN").
Comment se fait la transmission?
Ma naissance, cette entrée par la porte de la vie, est une Rencontre AU monde; un Déjà-là qui m'avait affecté et donné à penser. Comment?
Ce Déjà-là au monde en m'affectant, à ma naissance bien entendu, comme jeté, projeté, projetant de L'Étrange(er)été, du Dedans-Du-Dehors Monstrueux et de L'Impensable de L'Impensé pensable, du Monde de la Vivance, portait en lui La MNÉMONAISE (168) cette Constituante du TEMPS ABSOLU, qui m'était devenue a son tour, la constituante (  sorte d'ADN) de ma mémoire, sous quelles formes? Sous la forme d'INTUICEPTS.
Car L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL ce Temps Absolu, est un DÉJÀ-LÀ-DÉJÀ-LÀ du PAS-ENCORE-PAS-ENCORE qui s'appréhende en ESPACE-MOUVEMENT-CHANGEMENT-TEMPS, se RENCONTRANT en MATIÈRE-ÉNERGIE-LUMIÈRE.
Tandis que dans notre Monde de L'Existence, il y a La Cinémation du Temps Relatif, par L'Étant, mais toujours avec en toile de fond le Déjà-Là de L'Intuicept du TEMPS ABSOLU contenu dans notre mémoire de naissance, à savoir La MNÉMONAISE.
Le Temps de la Vivance n'est pas le Temps de L'Existence. Car c'est lors de notre naissance que nous faisons LA RENCONTRE AU MONDE, c'est-à-dire que Le TEMPS ABSOLU nous affecte, par son Déjà-Là sous forme D'INTUICEPT que nous mémorisons; c'est La MNÉMONAISE. Celle-ci subissant l'oubli ne sera retrouver que lors d'une autre rencontre; Celle de La RENCONTRE DU MONDE, où L'Être de L'Étant de L'Autre, nous Affecte, où nous Ré-affecte en nous faisons retrouver la mémoire de La MNÉMONAISE, qui  libérant à son tour LE DÉJÀ-LÀ de L'INTUICEPT, nous permet ainsi de retrouver le lointaine souvenir du Temps Absolu. Cette Rencontre Du Monde, dans sa seconde phase, après nous avoir affectés, nous donne, c'est-à-dire que c'est toujours L'Être, dans ce cas-là qui nous donne. Il nous  à Penser le Pas-Encore du CONCEPT, dans le Temps À la base du Don de Penser, il y a LA PENSÉE qui part du DÉJÀ-LÀ de L'INTUICEPT pour aller vers LE PAS-ENCORE du CONCEPT. Elle va du DÉJÀ-LÀ du TEMPS ABSOLU pour aller vers le PAS-ENCORE du TEMPS RELATIF. Penser c'est s'arrimer au Déjà-Là de L'Intuicept, c'est-à-dire à la MNÉMONAISE du Temps Absolu, pour pouvoir penser le Pas-Encore du CONCEPT, à savoir penser le Temps Relatif de la Mort.
Relatif.
À ce moment là, Le CONCEPT peut dire par la bouche du Temps Relatif, Le Temps Absolu et inversement. Il peut ainsi dire par la bouche du PAS-ENCORE, le DÉJÀ-LÀ, et par la bouche du DÉJÀ-LÀ, le PAS-ENCORE. C'est celà ce que j'avais dit de la RENCONTRE lors de la première singularité; à savoir :
« Toute est RENCONTRE  où OCCURSUS , et chaque rencontre nous  affecte et nous donne à penser; c'est le DÉJÀ-LÀ de la pensée. Il Nous pense du Dehors.  »
Ce qui nous pense du Dehors, c'est LE TEMPS ABSOLU, lui-même, sous la forme du «IL» de L' INTUICEPT de la MNÉMONAISE. Le « IL» du TEMPS ABSOLU de la VIVANCE pense sa propre ÉTRANGE(ER)ÉTÉ, sa propre MONSTRUOSITÉ, et sa propre  IMPENSABILITÉ même, à travers Le DON de la Pensée. La Pensée qui n'aie possible que dans le Monde du TEMPS RELATIF à L'EXISTENCE, et à travers Le CONCEPT lié à L'INTUICEPT.

(168)  La  MNÉMONAISE c'est mot barbare, dont j'ai besoin comme Concept.
Ce  mot, est composé du double  terme  Grec:  Mnemone ( μνήμη ) de mémoire, et du terme Français naissance, que j'ai contracté et dont j'ai gardé uniquement que la fin, à savoir : " NAISE", pour dire une «Mémoire de la naissance», De la Rencontre Au Monde, si vous voulez.
C'est un Concept que je fais dérivé de celui de Réminiscence αναμνηις, du philosophe Platon. Cependant,  il est différent, parce qu'il ne remonte pas, comme chez Platon, d' avant la naissance, mais prend source à ma naissance. C'est exactement, la remémoration d'un point singulier de ma Rencontre AU Monde.
Enfin, cette MNÉMONAISE est un DÉJÀ-LÀ du TEMPS ABSOLU, c'est-à-dire de L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL, portant en lui-même les formes du PASSÉ PUR et du FUTUR PUR, dont parle Gilles Deleuze ( il parle des formes du passé pur et du futur pur, uniquement, bien sur) dans son cours sur « Vérité et Temps: Le Faussaire.» cours numéro 59 du 27/03/1984- bande sonore 1. Université Paris VIII.

samedi 23 mai 2020

LA RÉSISTANCE AUX TROIS MODES DE LA VIVANCE.





Au milieu de ce DÉJÀ-LÀ-DÉJÀ-LÀ du NON-ÊTRE devenu par LA RENCONTRE de Sa propre Rencontre, un DÉJÀ-LÀ de L'ÊTRE dans L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL du PAS-ENCORE-PAS-ENCORE, et où la Force de Vivance se Rencontre dans le pli, la parenthèse d'une CONTRÉE-BULLE le Déjà-Là de L'Être Ad-Venu,  par et dans la Force de L'Existence, vers un Pas-Encore de La Croyance-création-Résistance, aux trois modes du RÉEL de la Vivance : 1 - L'ÉTRANGE, ETRANGER, ÉTRANGETÉ que j'appelle L'ÉTRANGE(ER)ÉTÉ. 2 - LE MONSTRUEUX. 3 - L'IMPENSABLE.


1 - L'ÉTRANGE(ER)ÉTÉ.


L'Être, est un jeté, projeté de L'Étrange(er)été, d'un Déjà-Là-vers-Là-bas, c'est-à-dire d'un projeté du Réel, Dans un Faire Cinémation du Ciné-Réel, en une Contrée-Bulle (166)  Déjà-Là(167).
Le Déjà est un Étrange, de L'Étranger jeté de L'Être dans son Étant, de Là-Bas vers Là et de Làvers Là-Bas: Un DÉJÀ-LÀ-VERS-LÀ-BAS de L'ÉTRANGE(ER)ÉTÉ du RÉEL.
Le LÀ est une Contrée-Bulle du DÉJÀ RENCONTRE du Réel avec le Ciné-Réel, dans L'Être/Étant, de l'espace de jeu de la Résistance à L'Étrange(er)été .
« Si nul Dasein n'existe, nul monde n'est pas non plus "Là".» nous dit Heidegger dans son fameux livre «L'Être et temps.» Le Monde de L'Existence est un "LÀ" ouvert dans les pulsations de L'Être/Étant, d'un " Déjà" du Réel Étrange(er)été.
Le Réel de la Vivance se Rencontre dans un DÉJÀ de La Temporalité, par l'ouvert du LÀ  de la Contré-Bulle , qui est elle, La Spacialeté du Ciné-Réel de L'Existence, dans son premier mode; celui de L'Étrange(er)été.
L'Étrange(er)été est donc, le premier mode de présence, de La Rencontre du DÉJÀ-LÀ, c'est-à-dire de la temporalité et de la spacialité , de La Vivance dans L'Existence
Cependant, cette présence, fait face à un Double, une Image-Miroir Annihilante,  celle du PAS-ENCORE de la DISPARITION, vue du Monde de Vivance,  où de la MORT, vue du Monde de L'Existence.
Le Réel de La Vivance, jette, projette, L'Étrange(er)été de L'Être, entre la présence du Déjà-Là, de la temporalité, spacialité, de L'Étant dans son Ciné-Réel de L'Existence , et l'absence (disparition/mort), du Pas-Encore de la nihilité de la Mort. C'est Le Déjà-Là , Pas-Encore de la pulsation de L'Être , Étant dans son Étrange(er) été.
C'est L'Être-Là-Bas du Déjà-Làen  pulsations dans son Étant, Pas-Encore Là dans son Ici Étrange(er)Été.
Le DÉJÀ-LÀ , Pas-Encore de L'Étrange(er)été  de L'Être , qui n'est en fait que L'Étrange(er)été du Réel de La Vivance, à travers le jeté, projeté de L'Être-pulsations-dans-son-étant,  est une présence/absence de la temporalité/spacialité de la Vie projetée dans La Mort. C'est Là toute son Étrange(er)été..
L'Existence étant jetée, projetée, étrange(er)été, comme Déjà-Là d'où L'Être Ad-vient, lui aussi comme jeté, projetant sa Cinémation dans La Contrée-Bulle du Ciné-Réel, fait face, en résistant à L'Étrange(er)été du Réel et de son Pas-Encore  DISPARITION/MORT.



2 - LE MONSTRUEUX



À son tour, Le Réel de La Vivance, fait une RENCONTRE, avec lui-même, comme Double. Cette Rencontre fait naître dans Le  Monstrueux Réel du Dedans-Du-Dehors, un Pas-Encore du Pli, d'où sort L'Écart de L'Existence de L'Être dans son Déjà-Là d'Étant, pour Dé-Monstrer Le Démon, qu'il EST.
Le Monstrueux se Démon-Monstre, dans son ÉCART, Pas-Encore, Déjà-Là.
Cette fois-ci, c'est Le Pas-Encore, de LA RENCONTRE, du pli, du MONSTRUEUX du Dedans-Du-Dehors du Réel qui dans cet Écart, fait naître Le Déjà-Là du  Monde de L'EXISTENCE.  
Le Monstrueux du Dedans-Du-Dehors, se Démon-Monstre, dans L'Existence du Pas-Encore, Déjà-Là, d'un Dehors-Du-Dedans, plus proche et plus éloigné que toutes Proximités. C'est Le Monde de L'Existence où L'Être se projetant comme Démon, comme Étant, pour se Dé-Monstrer, Démon-Monstrer, dans un Ciné-Réel, en résistance à la Monstruosité du Réel, de son Double, de son Image-Miroir Impensable.  



3 -  L'IMPENSABLE.



Enfin, Le Réel de La Vivance, dans L'Écart de sa Rencontre, qui donne naissance à au Monde de L'Existence, fait Ad-Venir L'Être se Rencontrant  dans son Étant, l'affecte et lui donne à penser, l'impensé de L'Impensable, pensable dans cette pensée. L'IMPENSABLE ce troisième mode du Réel de la Vivance, garde Impensable celle-ci, par et dans son Déjà-Là-Déjà-Là du Non-Être, mais sa Rencontre avec lui-même à travers Son Étrange(er)été, Son Monstrueux et Son Impensable, fait qu'il s'affecte en Double qu'il est, à savoir, Le Déjà-Là de L'Être qui Ad-Vient dans cette Contrée-Bulle, pour donner à penser, c'est-à-dire Croire-Créer-Résister par et dans le Faire Cinémation du Ciné-Réel. Autrement dit; L'Impensable dans la Rencontre de L'Impensé, pensable, par l'affect et le Don de  L'Être à L'Étant-éclairci dans le Faire Cinémation d'un Ciné-Réel.


LA PARENTHÈSE.

En tant que Déjà-Là-Déjà-Là et Pas-Encore-Pas-Encore, de L'Écoulement Universel, dans lequel se déroule La Vivance; L'ENTRE-DEUX de  L'Étrange(er)été, du Monstrueux, et de L'Impensable du Réel, celle-ci ( La Vie) Rencontre, c'est-à-dire fait un pli, une parenthèse de Contrée-Bulle de L'Existence, où L'Impensé de L'Impensable, pensable par la Pensée d'une Rencontre d'un DÉJÀ-Là de L'ÊTRE avec un PAS-ENCORE de L'ÉTANT.  

LE DÉJÀ-LÀ

Le Déjà-Là est une Volonté, mais une volonté d'accomplissent et non une volonté intentionnelle, car cette Volonté est L'Étrange(er)été, Le Monstrueux, et L'Impensable.
Quant au Déjà-Là-Déjà-Là , c'est le commencement de tous commencements, sans commencements, dans LA RENCONTRE   permanente avec Le Pas-Encore-Pas-Encore de toutes fins sans fin, dans un Déjà-Là, Pas-Encore du Non-Être dans L'Être, et d'un Pas-Encore, Déjà-Là de L'  Être dans Le Non-Être, du DEDANS-DU-DEHORS de L' Étrange(er)été, Le Monstrueux, et L'Impensable, du Réel de La Vivance.
En fait, Le Déjà-Là-Déjà-Là est La RENCONTRE du NON-ÊTRE qui précipité dans Son propre Trou Noir s'affecte en ÉCOULEMENT UNIVERSEL, explose, suite à sa propre pression, en PAS-ENCORE-PAS-ENCORE du NON-ÊTRE en ÊTRE.
L'ÊTRE est donc L'Impensé de L'Impensable, qui nous donne à Penser

(166)  « Par rapport à cet espace ekstatiquement occupé, le "ici" de la situation à chaque fois factice ne signifie jamais un emplacement spécial, mais l'espace de jeu ouvert dans l'orientation et l'é-loignement de la sphère de la totalité d'outils offerts à la préoccupation prochaine.»
Martin HEIDEGGER, « Être et temps» Editions Numérique hors-commence. Traduction de L'Allemand par Emmanuel MARTINEAU. Page 278.

(167) « La découverte s'orientant de la contrée se fonde dans un s'attendre ekstatiquement conservant du vers-là-bas et du vers-ici possible.»Idem. HEIDEGGER. Page 278.

 



vendredi 22 mai 2020

NON-ÊTRE DANS L'ÊTRE





Car contrairement à Parmenide, l'Être est la Volonté même du Non-Être d'Être.
Soyons clair, les idées de Parménide,  au sujet de L'Être et le Non-Être ,  sont et restent éternelles. Ce n'est pas le problème. Le mien est de poser le problème autrement; à savoir : Y - à - t - il du NON-ÊTRE DANS L'ÊTRE ?. Le Non-Être constitue L'Être, c'est d'ailleurs son DÉJÀ-LÀ -DÉJÀ-LÀ.  Le DÉJÀ-LÀ  du NON-ÊTRE ( matière noire et énergie sombre) d'ÊTRE sous forme de Multivers.
Ce qui fait qu'il n'y a pas L'ÊTRE d'un côté et le NON-ÊTRE de l'autre, mais que L'ETRE est le DÉJÀ-LÀ MÊME où DÉJÀ-LÀ-DÉJÀ-LÀ du NON-ETRE d'Être. C'est-à-dire qu'il y a du Non-Être dans L'Être. Ce DÉJÀ-LÀ DU NON-ETRE devenue DÉJÀ-LÀ D'ÊTRE s'était faite par la RENCONTRE du NON-ÊTRE avec Lui-Même. Ce DÉJÀ-LA D'ÊTRE , ou DÉJÀ-LÀ-DÉJÀ'-LÀ du NON-ETRE s'exprime toujours entre le DÉJÀ-LÀ et LE PAS-ENCORE du Multivers.
À savoir L'Univers dans lequel nous vivons est un MULTIVERS. L'Univers où nous y sommes est un Multivers (164) .
Cependant, je dis qu'il (le Multivers) est constitué d'abord en  zéro dimensions (0D), et son passage de 0D a 2D et enfin à 3D , se fait par contacte TOPOLOGIQUE, comme je viens de l'expliqué un peu plus haut (165). C'est ainsi qu' en passant du 0D au 3D l'Univers/Multivers crée la dimension ESPACE-MOUVEMENT- CHANGEMENT-TEMPS ( dans cet ordre) de L' ÉCOULEMENT UNIVERSEL et celà par   l'explosion et l'expansion de la  MATIÈRE-ÉNERGIE-LUMIÈRE ( dans cet ordre) , et qui en se consumant donnent naissance à son tour, a des trous noirs. Ces trous noirs sont  un POINT-RENCONTRE, une singularité si vous voulez, entre d'une part l'Univers-Source où se produit le trou noir aspirant toute la matière autour de lui, et de l'autre côté  où donne naissance à L'Univers-Naissant où se produira un nouveau big bang - à savoir le passage du 0D au 2 puis 3 Dimensions;  c'est pour celà que nous ne pouvons pas voir ce entre Un Déjà-Làet Un Pas-Encore.
qui se passe,  derrière le trou noir -  créant ainsi une autre dimension: le 3D, et ainsi de suite, chaque trous noir de notre Univers fait de même et dans chaque Univers du Multivers se reproduit cette même  opération


L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL


L'INDÉFINI de La Matière Noire occupe un PAQUET sans formes, ni limites; Un PAQUET FROID de Non-Espace, de Non-Matière, de Non-Mouvement, de Non-Énergie, de Non-Lumière,  de Non-Temps, et de Non-Être.
Une RENCONTRE se produit, cependant, au sein d'Un POINT-RENCONTRE, à savoir LA RENCONTRE de la RENCONTRE  qui se Rencontre en un POINT-RENCONTRE. La Matière Noire se Rencontre Elle-Même en un POINT PARADOXAL ( POINT-RENCONTRE) et se scinde en Deux; Matière Noire et ÉNERGIE NOIRE où SOMBRE. C'est LE DÉJÀ-LÀ D'ÊTRE du NON-ÊTRE. . Cette RENCONTRE donne naissance à un Multivers. Un Univers-Multivers  Machinique ( Le Monde Machinique de Deleuze).
Dans chaque Univers de ce Multivers, se produit à travers les trous noirs, une explosion , à savoir une compression explosion sous l'aspect d' un Big Bang par lequel se forme par INFLATION, en se déversant « comme l'eau d'un fleuve » ( Héraclite), mais se diffusant d'un centre vers les périphéries, dans une mise en ordre du MOUVEMENT / CHANGEMENT  - Mouvement comme passage d'une position à une autre, et Changement comme passage d'une position à une autre - qui devient, àson tour, ESPACE-MOUVEMENT-CHANGEMENT-TEMPS sous la Forme de L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL, - c'est-à-dire dans le sens de :qui se déroule partout, s'étend à tout et à tous - , de La MATIÈRE-ÉNERGIE-LUMIÈRE. Ainsi s'emboîtent les Univers de ce Multivers, les uns dans les autres, dans un perpétuel déversement à travers les trous noirs, qui compressant d'un côté la Matière, la libèrent par explosion de l'autre, en créant un nouveau Univers, dans un DÉJÀ-LÀ Absolu,  et vers un PAS-ENCORE Absolu.


(164) Article intitulé : « Envisager d'autres univers parallèles» évoquant la théorie du Gian GIUDICE de la division théorique du Cern, Genève, Suisse. Parue dans la Revue Scientifique « Science & Vie» numéro1152 de septembre 2013.

(165) Classification des signes et du temps. Cours de Gilles DELEUZE, numéro 1. Université de Paris VIII. Deleuze parle de la topologie du cerveau.
Voir également les cours numéros 4, 5 et 6 de Gilles DELEUZE, sur L'Image-pensée. Université Paris VIII. « Le cerveau à une structure topographique qui assure la cooprésence d'un dehors et un dedans.» séance 05.


jeudi 21 mai 2020

CINQUIÈME PARTIE LE DÉJÀ-LÀ ET LE PAS-ENCORE






LE POINT-RENCONTRE

À la limite de notre pensée, de notre imagination et de notre connaissance; c'est-à-dire à la pointe (163) du délire philosophique, parlons du DÉJÀ-LÀ du Monde de La Vivance et du PAS-ENCORE de celui de L'Existence.  
Imaginons comme l'avait fait Platon dans le Timé,  un point, UN POINT PARADOXAL VIRTUEL: où POINT-RENCONTRE. Ce point est en lui-même LA RENCONTRE ; à savoir Elle n'est que RENCONTRE de sa propre RENCONTRE. Cette RENCONTRE ne peut être que LA RENCONTRE de la RENCONTRE  qui se Rencontre en un POINT-RENCONTRE. LA RENCONTRE des Rencontres se RENCONTRE et où se Rencontrant en soi-même; ELLE s'affecte et s'émule en se  scindant en Deux. L'une des deux parties donne à Penser à l'autre, par son DÉJÀ-LÀ D'ÊTRE : C'est LA RENCONTRE ABSOLUE!
Appelons ce point, pour plus de commodité : le point "U". Il est égal à Zéro (0) ; longueur égale à zéro (0), largeur égale à zéro (0), profondeur égale à zéro, énergie égale à zéro (0) ,... c'est le Zéro Absolu! Il n' est que Point-Rencontre.
C'est la RENCONTRE de la Non-matière qui s'affecte, et s'émule en  matière noire et en énergie sombre où énergie noire. À savoir la matière noire où L'Évanescent du NON-ÊTRE se Rencontrant en lui-même, s'affecte en dégageant SON DÉJÀ-LÀ D'ÊTRE sous forme d'énergie sombre , qui se Rencontre dans son retour sur elle-même, donne à penser en s'émulant et se scindant en deux dans l'explosion du Non-Être qui se fait Être, dans et par Le Big Bang de L'Univers que nous connaissons tous. Cette RENCONTRE s'actualise dans la division-explosion de la PENSÉE-RENCONTRE du Non-Être-Déjà-Là-d'Être.
Ainsi La  RENCONTRE de la matière noire, à savoir l'évanescent du RIEN, et de l'énergie sombre, à savoir la volonté du TOUT s'exprime dans un DÉJÀ-LÀ-DÉJÀ-LÀ, PAS-ENCORE-PAS-ENCORE DE L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL (Voir plus loin l'article). Elle s'actualise à travers l'explosion d'un Big Bang que le Déjà-La du Non-Être devenue par la même, Déjà-Là d'Être dans la RENCONTRE avec Elle-même, produit sous forme du visible de la MATIÈRE-ÉNERGIE- LUMIÈRE, qui elle, donnent naissance, cette fois-ci, à l'Univers des galaxies, des étoiles, des planètes, et des divers autres corps stellaires, et matières cosmétiques que nous connaissons .  C'est l'inflation cosmique qui fait passé ce Point-Rencontre "U" du ZÉRO Absolu de 0 dimension où 0D à 3D, c'est-à-dire du POINT PARADOXAL VIRTUEL du NON-ÊTRE à L'Univers 3D de la matière palpable et visible de L'ÊTRE.
Cette RENCONTRE entre matière noire et énergie sombre, à savoir entre LE DEDANS ABSOLU du TOUT du PASSÉ et Le   DEHORS ABSOLU de L'OUVERT du FUTUR, se fait dans une Rencontre TOPOLOGIQUE, à savoir sans Distance, ni Retard ( voir Gilles Deleuze) comme dans un Cerveau, rend possible la constitution de L'ESPACE-TEMPS. Autrement dit, la naissance de la MATIÈRE-ÉNERGIE-LUMIÈRE s'ébranlant dans L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL par un Espace-Temps du DÉJÀ-LÀ, vers un PAS-ENCORE.


(163)  « On est toujours à la pointe de son ignorance. Il faut toujours s'installer à la pointe de son ignorance pour avoir quelques chose à dire.» Gilles DELEUZE , Abcdaire, Chapitre Neurologie.


mercredi 20 mai 2020

L' E T R E ET L' A V O I R

     


L'Être sert ( le servir) L'Étant homme, mais il l'asserve d'une autre manière ( l'asservir); autrement dit, L'Être-Ouvert, se Rencontre, dans L'Étant Homme, l'affecté et lui donne à penser, c'est ça le « servir», mais par la suite dans la Constance de L' Existence (161). son double, à savoir L'Être-Fermé, l' Encontre en l'enfermant dans L'Avoir-du-Vouloir de la Contre-Pensée, de tout POUVOIR, c'est ça " asservir". Tout Pouvoir est un asservissement de l'être, puisqu'il est Le Fermé, à savoir la limite de L'Existence en RÉSISTANCE à La Monstruosité de la Vivance.  
L'Être est un DON, c'est-à-dire un Ouvert,  un donné , Une RENCONTRE, une perspective de Vitalité, de Vivance, tandis que L'Avoir, c'est une RE-PRISE de ce don de penser, un Fermé, une Dé-Rencontre où un ENCONTRE, un usurpé, un repris sans autre perspective que la destruction, qui vient se fracasser sur le mur de la finitude de La Mort.  Le Pouvoir est donc destruction de L'Être, de L'Existence, auquel résister La Pensée; c'est La SUBJECTIVATION de Foucault.
Revenant à la Constance de L'Existence. Cette constance n'est autre que la pulsation de ce Doublet  qui est L' "ÊTRE/ÉTANT " qui jouant entre Voilement/Dévoilement, Clarté/Obscurité, Apparition/Disparition, Don /Retrait, Le Déjà-Là/Pas-Encore, existe tel un pulsar. L'Être apparaît dans la disparition de L'Étant. L'Étant se voile en se dévoilant dans L'Être. L'Être donne à penser dans La Rencontre L'Étant dans son retrait. L'Étant cet Être-éclairci (162) tente de comprendre, de questionner L'Être, cet Étant-obscure; c'est celà ce que j'appelle La CONSTANCE DE L'EXISTENCE; Un Déjà-Là Pas-Encore du Un Pas-Encore Déjà-Là.    


(161) Ce que j'appelle " Constance de L'Existence" m'est inspirée de:
« ... le caractère de l'apparaître et du disparaître passager appartiennent en réalité à la constance originaire de l'existence. Idem.  HEIDEGGER. Page 260.

(162) « L'étant qui porte le titre de Da-sein est "éclairci". La lumière qui constitue cet être-éclairci du Dasein n'est point la force et la source ontiquement sous-la-main d'une clarté irradiante qui surviendrait de temps à autre en cet étant. » Idem.HEIDEGGER.Pages 266/267.

mardi 19 mai 2020

LE CORPS-CERVEAU ET SES CONNEXIONS






Dans La Pensée, il y a L'Impensable comme limite, et L'Impensé comme perspective. La connexion du Corps-Cerveau avec Le Multivers, pense selon une pensée complexe, d'un Déjà-Là de L'Impensable et d'un Pas-Encore de L'Impensé, contre un Pas-Encore de L'Impensable et un Déjà-Là de L'Impensé. C'est ce que Heidegger appelle la temporalité  (156)  ( 157).  Pour mon compte, j'appelle ça un va-et-vient topologique d'authentification présentifiante instantanée.  
Le Corps-Cerveau, à la vitesse inassignable de sa pensée, va-et-vient du topos ( Τόπος) cerveau-monde-multivers du Pas-Encore authentifierà,  au topos du Déjà-Là de L'Avenir (158), dans lequel se loge comme image-miroir, le topos du Pas-Encore de L'Étant-Été. (plage où cône du souvenir), pour revenir authentifier le topos du Déjà-Là du Présent, dans une ekstase (159) présentifiante instantanée (dans L'Instant) des trois moments Topologiques. Celà c'est ce que nous appelons l'éveil, où  l'authentification, où conscience, où encore les trois en même temps. Il se fait clairement par et dans cette conscience-éveil-authentification.  Cependant, durant le rêve, l'image-miroir du passé se confond inextricablement avec celle de l'avenir, dans une inauthentification du topos du présent, puisque celle-ci (la  conscience-éveil-authentification) est assoupie par la coupure de la fonction senso-motrice du sommeil.
Ce va-et-vient topologique suscite l'automatisme de l'oubli (160) , où ce que j'appelle L'Oublitude. Un oubli doublé d'une habitude, hors de notre volonté, ce qui fait que, seules une malformation congénitale où une maladie neurologique sont susceptibles de modifier cet oubli/habitude.
Cependant, notre Corps-Cerveau est constamment et régulièrement en connexion avec Le Multivers (le Monde où l'Univers, si vous voulez) sans pour autant le va-et-vient de topos, qui permet lui, un quelconque échange d'authentification.  Nous sommes l'Univers, Le Monde, Le Multivers, mais juste en tant qu'étrange-jeté. Comme nous vivons dans le Monde Réel de la Vivance, dans notre Bulle D'Existence Ciné-Réel.
Notre Existence n'est en fait qu'un prolongement-séparation-résistance de la Vivance. Ce qui revient à dire que L'Existence est une CINÉ-VIVANCE, au sein de la Vivance. Notre Existence resiste par et dans la Cinémation  d'un Ciné-Réel de L'Être. L'ÊTRE Ad-Venu de L'Existence est un Ouvert, un Ouvert/Fermé de la Résistance.

(156) ( 157) « Or ce phénomène unitaire en tant qu'avenir étant-été-présentifiant nous l'appelons la temporalité. Page 250.
«« De même, le " déjà" désigne le sens d'être temporel existential de l'étant qui, pour autant qu'il est, est à chaque fois déjà jeté. C'est seulement parce que le souci se fond dans l'être-été que le Dasein peut exister comme l'étant jeté qu'il est. Aussi longtemps que le Dasein existe facticement, il n'est jamais passé, mais il est bel et bien toujours déjà jeté au sens du " je suis été". Et il ne peut être été qu'aussi longuement qu'il est. » Page 251.
Martin HEIDEGGER, « Être et temps» Editions Numérique hors-commence. Traduction de L'Allemand par Emmanuel MARTINEAU.  

(158) « Le Dasein ne peut être été authentique qu'autant qu'il est avenant. L'Être-été, d'une certaine manière, jaillit de l'avenir" Idem HEIDEGGER. Page 250.

(159) « Nous appelons par conséquent les phénomènes caractérisés de l'avenir, de l''être-été, du présent les ekstases de la temporalité.» Idem. HEIDEGGER. Page 252.

(160) « De même que l'attente n'est possible que sur la base d'un s'attendre, de même le souvenir n'est possible que sur la base d'un oublier, et non pas l'inverse, car c'est sur le mode de l'oubli que l'être-été "œuvre" primairement l'horizon où, en s'y engageant le Dasein perdu dans l'"exteriorité " de ce dont il se préoccupe peut se ressouvenir.» Idem. Page 259.

lundi 18 mai 2020

QUATRIÈME PARTIE L A C I N É M A T I O N





a ) - Origine.

La Rencontre dans l'homme de la  Force de Vivance avec son Double,  qui est également sa limite, fait basculer celle-ci vers un nouvel agencement, à savoir la Force de L'Existence. Comme cette dernière à pour mode d'action L'Être, qui lui ait intrinsèque,  elle le fait Ad-venir au sein de ce vivant-homme, devenu par là même L'Homme. La Rencontre du vivant-homme  - avec lui-même -  c'est-à-dire avec son  Être; son être d'Homme Existant, l'affecte  et  lui donne à penser. Autrement dit , cette RENCONTRE avec lui-même, dans son ouverture de L'Être , l'affecte dans son Là, (136) et lui donne à croire-créer-résister par la Pensée, à la monstruosité du RÉEL. La Pensée croit-crée-resiste au RÉEL par la CINÉMATION d'un CINÉ-RÉEL,  dans un Déjà-Là de La Vivance ( vivant) et un Pas-Encore de L'Existence ( existant).

b) - Le Rien d'angoisse.


Ce Pas-Encore de L'Existence, projetant dans le monde sa Cinémation, oppressé par le Déjà-Là de la Monstruosité du Vivant, à son tour projetée, fait que le Déjà-Là cette fois-ci de L'Existence, s'angoisse du Pas-Encore de la Vivance, qui n'est en fait , «Rien» (137) ,mais qui reste enraciné dans l'angoisse du devant-quoi cette angoisse s'angoisse de la monstruosité de Ce Vivant. Celle-ci ( la Monstruosité ) devenant Dé-monstruosité du Démon, garde en son sein ce Rien d'angoisse.

c ) - Le Dé-monstre.

Ce Rien d'angoisse fait que nous faisons de la Cinémation, pour ne plus revenir au Monde Réel de La Vivance, qui reste un Déjà-Là, une réminiscence à la Platon, de notre Rencontre en tant que singe nu avec ce monde monstrueux. Il reste aussi un Monde de l'impensable Réel face à l'impensé du Ciné-Réel de notre Cinémation. Entre l'un et l'autre s'effectue L'Après-Coup du Dé-Monstre du monstre que nous sommes.
Et ce Monstre que nous sommes ne se Dé-Monstre que dans l'angoisse de l'IMPENSABLE,  pour devenir DÉMON ; c'est notre situation d'homme.

d) - La Monstruosité Absolue.

Cette situation d'homme dé-monstrée dans La Rencontre de L'Existence, de L'Être-étant, fait que pour nous, Le RÉEL n'est ni compréhensible, ni incompréhensible (138) , puisqu'il est La Monstruosité absolue. Si nous existons, si nous sommes des étants de L'Être, si « la substance de l'homme est l'existence » comme le dit Heidegger (139), c'est parce que nous sommes passés de la situation de vivants du Monde Réel de la Vivance, à celui d'existants du Monde  Ciné-Réel de L'Existence, qui nous force à la Cinémation, c'est-à-dire à sa propre création. Nous créons le Ciné-Réel pour pouvoir respirer, être soi, exister dans la Vie de vivant jeté dans les Plis Dedans Du Dehors (140). C'est celà La Cinémation; elle DéMonstre la Monstruosité.

e) - Le Non-Être.

La Monstruosité est une Etrang(er)eté jetée du Vivant, c'est-à-dire de la Vivance, qui n'est ni compréhensible, ni incompréhensible, puisqu'elle «  N'Est  pas» ; c'est le Non-Être dont nous parle Parmenide dans son fameux  fragment. Elle n'est pas dé-couvrable, mais Dé-Monstrable c'est-à-dire qu'elle est vivante dans Le Réel, mais pas existante dans Le Ciné-Réel.  Cette monstruosité s'était Dé-Monstreé lors de la Rencontre des Forces, en «  Étant» un Démon, mais dans L'Existence, et pas dans La Vivance. Elle s'était dé-monstreé par La CINÉMATION qui nous a donné à penser.

f) - Croyance-création-résistance.

Ce qui nous donne à penser c'est bien L'Être de l'Existant. Il nous donne à penser La CINÉMATION; c'est-à-dire qui nous donne à croire-créer-résister au RÉEL de la Vivance. La Cinémation est une croyance de la Pensée dans le Ciné-Réel de L'Existence de L'ÊTRE-ÉTANT. Elle est aussi création par la Pensée de cette  même Cinémation qui constitue Le Ciné-Réel. Elle est enfin, résistance pour la Pensée, à la Monstruosité du Réel de la Vivence.

g) - Le Pensable et L'Impensable.

La Résistance pour la Pensée, à la Monstruosité du Réel se fait dans la Réalité non pas du RÉEL mais du CINÉ-RÉEL, car la RÉALITÉ n'est pas Le Réel, mais elle est Le Ciné-Réel. Le RÉEL est L'Impensable du Monde de La Vivante, tandis que la Réalité, elle, est Résistance, à savoir Le Pensable du CINÉ-RÉEL, à cet impensable  Réel. C'est pour celà qu'il est Monstrueux, parce que « Impensable». La Résistance se fait donc, par son DÉ-MONSTRAGE, elle se fait dans La Cinémation de ce Dé-Monstrage.

h) - La Cinémathisation du « JE»

La Cinémation de ce Dé-Monstrage se fait également dans la croyance et la création. La Création par la Pensée, c'est-à-dire par la CINEMATHISATION individuelle du «JE» humain,  et ce dans chacunes de nos vies quotidiennes. La somme de ces Cinémathisations forment à
notre insu LA CINÉMATION du «ON» de l'Humanité, c'est-à-dire L'Image de La Pensée.


i ) - L'Espace et Le Temps,  L'Être et L'Avoir.

Cette Image de La Pensée forme à son tour, la Bulle de Cinémation que  soutient  notre croyance au CINÉ-RÉEL du Monde de L'Existence. Cette Cinémation comme Image Topologique de la Pensée, co-présente avec le plan d'immanence (141), - je garde le plan d'immanence comme Image de la Pensée, de Gilles Deleuze, à laquelle je lui ajoute la cinémation -  est la Cinémation de quoi ? Elle est la Cinémation de  L'Espace et Le Temps, L'Être et L'Avoir, par exemple.

j ) - Les Pouvoirs de Cinémation.

Elle cinémathise la doublure de L'Espace-Avoir, autrement dit elle est la Cinémation de La CARTE de L'Espace qui est un Avoir, et qui va  de la carte d'identité d'un individu, à la carte du monde, sous forme de planisphère, en passant par toutes les genres de cartes que L'Homme se cinémathise à sa guise. Un Avoir d'une carte, c'est-à-dire tout ce qu'il peut AVOIR en sa possession, son dans pouvoir. Elle pense également, l'autre doublure du Temps-Être, sous forme de la Cinémation de la CARTE du Temps qui est cette fois-ci, non pas un avoir de l'espace, mais un Être du temps. Le Temps convertit en argent, par exemple, et qui va du billet de banque, au chèque individuel jusqu'aux actions des entreprises, des obligations et bons du trésor des États-Nations. Ce Temps que L'Homme convertit, sous cette forme,  en Être de la richesse, de la puissance et du pouvoir. La Cinémation du Temps c'est L'Être du Pouvoir acheter.  
La première carte est celle de  la possession ( Avoir), la seconde carte est celle de l'échange ( Être), car L'Être se fait dans l'acuité du renvoi et du retour de L'Étant.

k) - La Bulle.

Cette acuité de L'Être-Étant se constituant un Pli (142) dans la ligne du RÉEL de la Force de Vivance; à savoir se constituant un Dedans du Dehors (143)  de ce réel  par  Cinémation d'un Ciné-Réel, et ce afin de pouvoir y exister, pouvoir y respirer, pour se Dé-Monstrer, pour croire-créer-résister, c'est-à-dire penser, dans ce Dedans fictionnel de cette Bulle. L'Homme est La Rencontre ente un Être-Vu d'un Avoir-Dit et entre un Avoir-Vu d'un Être-Dit. Il est La Rencontre d'un Déjà-Là du Vivant et un Pas-Encore de L'Existant, entre un Pas-Encore du Vivant et un Déjà-Là de L'Existant.  

l ) - Le Pli de L'Impensable.

La Rencontre du Déjà-Là du Vivant, est cet IMPENSABLE du RÉEL qui se ploie dans la fractalité du pli d'un Dedans du Dehors, afin de permettre à un IMPENSÉ du Pas-Encore de L'Existant, à être PENSER . L'Impensé c'est L'ETRE lui-même. L'Être qui dans sa Rencontre avec son Étant, l'affecte et lui donne à penser, c'est-à-dire lui donne à croire-créer-résister, à  FAIRE CINÉMATION DU CINÉ-RÉEL. Seul L'Être donne à Penser et à Faire Cinémation de cette pensée un Ciné-Réel. Le RÉEL se ploie pour crée son CINÉ-RÉEL qui lui permet grâce àL'Ouvert de L'Être de se penser dans Sa Cinémation.



m ) - Le Scénario Topologique.

L'Ouvert de L'Être crée par la Cinémation Le Ciné-Réel. L'Être est comme une graine  (144) qui lorsqu'elle lâche ses sports, s'evapore dans L'Étant.  Penser, pour nous humains, c'est cinémathiser en faisant à notre insu La Cinémation d'un Ciné-Réel. La Cinémation se scénarise automatiquement, comme une sorte de film de la somme de nos cinémathisations, à travers une multiplicité d'images Topologiques de La Pensée. C'est le Scénario Topologique de La Pensée.


n ) - Le prolongement du Plan.

Le Scénario Topologique de La Pensée, délimite, prolonge et complète Le Plan D'Immanence (145), dans ses mouvements fractals. Il est fait de la multiplicité de nos cinémathisations; c'est-à-dire de la multiplicité de nos pensées philosophiques où non, qu'elles soient philosophiques,  artistiques, politiques, économiques, sociales, scientifiques, technologiques, techniques, où mêmes faisants parties de la banalité de nos pensées quotidiennes. Qu'elles soient de l'ordre du Concept, de l'Affect, du Percept où du Foncept - La Science forme des Foncepts - où simplement de L'Intuicept banal du quotidien, cette multiplicité est le prolongement du Plan D'Immanence.

o ) - « Le Faire Cinémation. »

Le Plan D'Immanence, lui, est une Image Fixe, une coupe instantanée, une photographie topologique, un Tout  dont les parties paradoxales sont prises dans un mouvement fractal FAISANT CINÉMATION.  La Cinémation est un " FAIRE CINÉMATION" du Plan D'Immanence. « Faire Cinémation»  est cette navette du Scénario Topologique, dont parle Gilles Deleuze dans son livre «Qu'est-ce que la philosophie ? (146). Elle tisse par ses mouvements les fils de La Pensée.

p ) - Un Parlé sans Parler.

La Pensée est cette Rencontre de L'Être avec son Étant. Autrement dit,  La Rencontre de l'existant l'homme avec son Être. Et comme la Rencontre est un partage d'un « Parlé sans Parler» qui affecte et donne à Penser, l'homme fait silence, ce qui lui laisse prendre son rythme de comprendre et de se comprendre. Il va au rythme de son comprendre.  C'est L'Être-Ouvert à la prise de conscience qui Fait Cinémation, du Monde, de Soi et de sa propre Mort, dans quoi? Dans un Ciné-Réel.

q ) -  La Rencontre Topologique

Un Ciné-Réel comme Topos ( τόπος ) du DEDANS DU DEHORS de La RENCONTRE TOPOLOGIQUE , c'est-à-dire sans distance, ni retard (147) qui relie le Dedans de  Cerveau de L'Homme, au  Dehors de L'Univers où plutôt du Multivers, et fait naître de L'Impensable Le Pensable de L'Impensé . Où si vous voulez, cette Rencontre Topologique entre le Déjà-Là de L'IMPENSABLE Réel se pliant sur lui-même, libérant Le Pas-Encore de L'IMPENSÉ  de L'Être, qui a son tour affect L'Homme et lui donne à PENSER cet Impensé devenu pensable,  d'un Topos Ciné-Réel crée par La Cinémation de Sa (à L'Homme) Pensée.

r ) - Il se pense lui-même.

La Cinémation de La Pensée de L'Homme, crée ce Ciné-Réel Pensable de L'IMPENSÉDE L'IMPENSABLE. Car L'IMPENSABLE du Réel reste impensable à jamais, et c'est seulement par son propre  subterfuge  du pli Ciné-Réel qu'une Rencontre est possible et permet à L'Impensable du Réel la Cinémation de se penser lui-même à travers L'Ouverture de L'Être.

s ) - Le Cerveau-Multivers (148) .
 
C'est donc Le RÉEL qui Fait Cinémation de lui-même pour se Penser et rendre PENSABLE son IMPENSABLE à jamais impensable. Celà se fait dans les fractalités de ses plis d'un Dedans du Dehors, de notre Cerveau-Multivers. La VIVANCE comme Force Machinique ( 149) accumule de L'Énergie, de La Matière, où tout ce que vous voulez, à force de Rencontres avec Soi-Même. Ces accueils font qu'à un un certain moment, cette Force Machinique vire, bifurque automatiquement, vers un auto-prise-de-conscience, une auto-compréhension-de soi.

t ) -  La Force Subjectivo-Machinique.

Cette Auto-Compréhension-de Soi dans Le Réel de la Force de Vivance,  qui n'est ni volonté, ni intentionalité  - Il est purement Machinique - au sens où nous la comprenons  et /où qualifions dans notre Monde D'Existence, à besoin de créer une autre force, c'est ça le pli du Dedans du Dehors, pour s'accomplir pleinement. Ce qui fait qu'elle a crée La Force D'Existence, passant par L'Ad-Venir de L'ÊTRE comme Étant de la Forme Homme pour devenir une Force, cette fois-ci, non pas Machinique mais une Force SUBJECTIVO-MACHINIQUE du Ciné-Réel, c'est-à-dire d'une Cinémation d' un semi-réel.  

u ) - Topo-Philosophie.

Cette Force Subjectivo-Machinique de la Cinémation d'un Ciné-Réel passé par la Forme Homme, pour s'auto-comprendre et créer, accumuler  et faire  d'autres Rencontres d'Énergies et de Matières. Elle passe par La Pensée que nous donne à Penser L'Être dans sa Rencontre. L'Impensable se pense à travers L'Impensé de la Pensée devenu Pensable grâce à la Topologie, où à La Topo-philosophie (150) du Cerveau-Multivers de
L'Homme.

v ) - L'Homme comme lien et moyen.

L'Homme n'est là que comme Cerveau-Multivers dont la Topo-Philosophie permet à la Force de Vivance de relier topologiquement par la vitesse. inassignable de la Pensée, c'est-à-dire sans délai, ni retard, le Dedans du Dehors de son Cerveau se trouvant dans Le Monde De L'Existence, au Dedans du Dehors du Multivers se trouvant lui, dans Le Monde de la
Vivance, tout  en faisant Cinémation d'un autre réel.

w ) -   Une perpétuelle Ré-Création.

La Cinémation est un scénario Topologique de La Pensée pour permettre au Réel de la Force de Vivance de bifurquer de la Force Machinique à celle de Subjectivo-Machinique. Ce scénario Topologique est en perpétuelle Re-création du Ciné-Réel.

x ) - « Le hic et nunc »  

La Ré-création du Ciné-Réel se fait À L'échelle psychologique du moi, le  cerveau opère une connexion topologique du type physique quantique, de façon simultanée,  constante et correcte afin d'entrer en rapport avec le cône du Temps. Il saute ainsi dans les nappes du passé, et que j'appelle à mon tour, «  topos du passé », pour  venir relier la vie quotidienne qui se déroule devant lui, avec les souvenirs de ce topos «Τοπος » ; Ce Relais du passé avec le présent, se fait  à la vitesse inassignable de la pensée, c'est le «ici et maintenant».
Ce « ici et maintenant»  quantique, permet ainsi au cerveau la PERMANENCE du déroulement de la vie. Sans lui, le moi ne reconnaîtrait pas où il se trouve, ni qui il est,  ni ce qu'il avait dit il y a quelques instants seulement, ni la personne en face de lui, ni rien de toute sa vie. C'est celà , l'état des maladies comme L' Alzheimer.  C'est grâce à celà que le moi peut dire JE. Le JE, certes c'est un autre, mais un autre qui fait RAPPORT et en même temps RENCONTRE entre le MOI et son topos du cerveau avec le topos du passé, afin d' en extraire les souvenirs de cette mémoire.
 
y ) -  Les Topos du Cerveau

Le Topos du passé est la doublure, le Double du Topos du Futur dont le Topos du Rêve, fait relais, lui aussi, et cela assez souvent. Ainsi les connexions synaptiques de notre Cerveau relient les topos du passé, avec celui du « Hic et nunc» du présent, ce qui fait de nous que soyons  conscients et reconnaissons ce que nous sommes entrain de dire, de faire et de rencontrer. Elles relient quelques fois le Topos du Futur, au cours de nos certains de nos rêves. C'est celà le Topos du Cerveau dans sa Ré-création du Ciné-Réel.
La Ré-Création du Ciné-Réel signifie son Existante, comme RÉALITÉ constamment renouvelée de L'Homme. Celui-ci existe dans le Monde qu'il fait par la Cinémation de sa Pensée.

z ) - L'Homme habite en construisant Le Ciné-Réel.

La Cinémation de la Pensée de L'Homme constitue Son CINÉ-RÉEL, dans lequel il Existe, c'est-à-dire qu'il habite en construisant, en tant qu'Être existant dans Le Monde de L'Existence, Pli du Monde de La Vivance, qui lui est Le Monde du RÉEL.
La CINÉMATION est L'Image dynamique de la Topologie de La PENSÉE.


(136) « L'affection est une structure existentiales où se tient l'être du "Là".» HEIDEGGER ,idem page 125.

(137) Idem. Voir HEIDEGGER « Lorsque l'angoisse s'est apaisée, le parler quotidien à coutume de dire :« au fond , ce n'était rien.» Page 155.

(138) « Celà dit , c'est seulement aussi longtemps que le Dasein est autrement dit aussi longtemps qu'est la possibilité ontique de la compréhension d'etre, qu'il « il y a » de l'être. Si le Dasein n'existe pas, alors l«indépendance» alors l'«en-soi» n'«est» pas non plus: il n'est ni compréhensible, ni incompréhensible.Alors l'étant intramondain n'est pas à sin tour découvrable, ni ne se trouve dans le retrait. Alors, l'on ne peut ni dire que l'étant est, ni qu'il n'est pas. » Idem HEIDEGGER. Page 171.

(139) Idem HEIDEGGER. Page 172.

(140) Voir Gilles DELEUZE, dans son cours sur Foucault. Cours numéro 21 du 29 avril 1986. Sur le site de L'Université de Paris VIII.

(141) Voir livre de Gilles DELEUZE et Félix GUATTARI, « Qu'est-ce que la philosophie?» Éditions PUF 1991/2005. Le Plan d'Immanence, pages 39 à 62.

(142) et (143) Au sujet du " PL " I et du " DEDANS DU DEHORS" , voir cours sur Foucault de Gilles DELEUZE, année 1985/1986, sur le site de L'Université de Paris VIII.

(144) « Nous sommes des graines pleines de spores ...» Gilles DELEUZE cours sur Foucault, Numéro 13, du 25 février 1986 - 4 em bande.  Université de Paris VIII.

(145) Voir toujours le livre de Gilles DELEUZE et Félix GUATTARI, « Qu'est-ce que la philosophie?» Éditions PUF 1991/2005. Le Plan d'Immanence, pages 39 à 62.

(146) « Le plan d'immanence à deux faces...C'est pourquoi il y a toujours beaucoup de mouvements infinis pris les uns dans les autres, pliés les uns dans les autres,dans la mesure où le retour de l'un en relance les autres instantanément, de telle façon que le plan d'immanence ne cesse de se tisser, gigantesque navette. » Gilles DELEUZE. Idem, page 42.

(147) Voir cours numéro 72 du 11 décembre 1984 - bande 2 , Université de Paris VIII, de Gilles DELEUZE sur : « Le Cinéma - Image-Pensée» au sujet du « ...contact topologique sans distance et sans retard du cerveau».

(148) Le Multivers voir : article de la Revue « SCIENCE &VIE» , Numéro 1152 de septembre 2013. Article intitulé «Envisager d'autres  univers parallèles» Théorie de Gian GIUDICE de la division théorique du Cern, Genève , Suisse.

(149) Pour « Le Monde Machinique» , voir cours de Gilles DELEUZE, sur Le Cinéma,: Image-Mouvement,  séance 5. YouTube.

(150) La cartographie de la Topologie de La Pensée chez moi, n'est pas comme chez Deleuze/Guattari une Géo-Philosophie
« Cet apport de la géo-philosophie de Deleuze/Guattari est important.» disait Manola ANTONIOLI dans sa vidéo-conférence titrée : « La carte chez Deleuze/Guattari.» du 22/01/2010 ENS, savoir en multimédia.
Elle est  plutôt, pour mon compte, une Topo-Philosophie dans le sens de Topos ( Τόπος), à savoir « Lieu » où « Point Singulier »  et du Logos à savoir discours.