mardi 2 juin 2020

LA PENSÉE ARACHNÉENNE UNE RENCONTRE?

 En tirant ces lignes de fuites, La Pensée Arachnéenne joue sur La RENCONTRE des points de Singularités aléatoires de ses lignes, afin de provoquer d'autres agencements que celles suivis par la Pensée classique. Il s'agit d'ouvrir les  portes, à l'instar de Gilles Deleuze, afin d'aérer la pensée et de surtout faire penser où se donner à penser, par la Rencontre.
Et là, j'ajoute cette autre note comme dans les poèmes de Remond Roussel, cher à Michel Foucault:
L'ÊTRE est quadruple RENCONTRE (S):
 - dans sa Spacialité, à savoir L'ÊTRE-LÀ,
 - dans sa Temporalité, à savoir L'ÊTRE-MAINTENANT,
 - dans son Ouverture/Retrait, à savoir L'ÊTRE-CONSCIENCE/OUBLI
. - et dans sa Multiplicité, à savoir L'ÊTRE-AVEC. et c'est dans ces Rencontres que L'ÊTRE persiste d'être; autrement dit d'exister.
 Ainsi, L'ÊTRE n'est que successions de RENCONTRES.
 L'Être Au Monde est LÀ présent, en tant que RENCONTRE AU MONDE; c'est-à-dire qu'il est le fruit d'une rencontre entre deux êtres, une Pro-jetion. Il est jeter où pro-jeter au Monde. Second rajout de fragment:

 SE PROJETER POUR SE RENCONTRER. ...

 Nous sommes en NOUS, et nous cherchons à nous PROJETER en vue de quoi? C'est celà le nœud du problème de l'Être du Dasein - c'est-à-dire de L'Être-là - qui cherche à se PROJETER en vue de se RENCONTRER, afin de se CONNAÎTRE. ... Nous nous projetons par de multiples manières. Comme par exemple aujourd'hui, nous nous projetons dans l'Internet, cet autre espace/temps, par quoi, par nos avatars, nos pseudos bien sûr.

Voilà aussi, pourquoi Heidegger appelle le Dasein: ÊTRE-LÀ, où L'ÊTRE-SOUS-LA-MAIN. Il est effectivement LÀ et ne peut sortir, de Soi, que par PROJECTION: Se Projeter pour se RENCONTRER. Chez Homère, puisque c'est à travers Les Rencontres D'ODYSSEUS que nous cheminons, je relève le passage, parmi tant d'autres, de la RENCONTRE de Télématique et de Minerve, où les dieux ont se pouvoir de sortir de soi et d'être autre chose, autre être, même sous le masque de l'apparence.
« Elle part en s'élançant des sommets de l'Olympe et s'arrête au milieu de la population d'Ithaque, devant le vestibule d'Ulysse, sur le seuil de la cour. La déesse, sous les traits de l'étranger Mentes, roi des Taphiens, tient entre ses mains sa lance redoutable ; elle trouve les fiers préHpndants se livrant au jeu de dés, couchés sur des peaux de bœufs qu'ils avaient immolés eux-mêmes ; des hérauts et des serviteurs actifs s'empressaient, les uns de mêler le vin et l'eau dans les cratères, les autres de nettoyer les tables avec des éponges douées et poreuses, de les mettre en place et de diviser les viandes par morceaux.
 Le premier qui aperçoit au loin la déesse est Télémaque, semblable à un dieu ; assis parmi les prétendants à la main de sa mère, son cœur est dévoré de chagrins : il médite dans son esprit que, si son valeureux père était de retour, il chasserait de son palais cette foule de prétendants, ressaisirait son honneur et gouvernerait à son gré ses riches domaines. Toutes ces pensées l'agitaient lorsqu'il aperçoit Minerve. Il va droit au vestibule, et s'indigne au fond de l'âme qu'un étranger soit resté si longtemps à la porte ; il se tient près de la déesse, lui prend la main droite, reçoit la lance d'airain et lui adresse ces rapides paroles : [123] « Salut, étranger ; reçois de nous un accueil amical. Lorsque les aliments auront réparé tes forces, tu nous diras le sujet qui t'amène. »».Tirée de L'Odyssée d'Homère.

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