mercredi 10 juin 2020

La couverture du livre



FIN du Déjà-Là et du Pas-Encore

DÉFINITIONS :

QU'EST-CE QUE LA VIVANCE ?

La Vivance c'est vivre la vie, autrement dit vivre dans la Vivance en tant non pas qu'être, - car, pour mon compte, il n'y a pas d'Être dans la Vivance , mais la Chose en soi - mais en tant que DÉJÀ-LÀ de  La CHOSE EN SOI dans La Rencontre du Pas-Encore de L'Étrange(er)été , du Monstrueux et L'Impensable.

QU'EST-CE QUE L'EXISTENCE?

L'Existence c'est vivre la vie, mais dans La Contrée- Bulle de L'Existence,  en tant qu'Être chosifiant la chose en soi, c'est-à-dire en projetant, demon(s)trant et pensant, cette chose en soi, afin de la ramener à soi subjectif. En tant qu'Être existant dans L'Existence, j'existe en chosifiant la chose en soi, c'est celà L'Existence.



QU'EST-CE QUE L'IMPENSABLE DU RÉEL?

Je Rencontre une chose. Comme toute rencontre, cette chose  m'affecte et me donne à penser.
Premièrement, je la vois, c'est le φαινω du phénomène, à savoir que je regarde cette chose, c'est de la vision. Rappellez-vous le premier mouvement de la respiration de la pensée : L'INSPIVISION. Il y a là une vision et en même temps une inspiration, c'est ce qui m'affecte dans la Rencontre.
Deuxièmement, comme la Rencontre de cette chose me donne à penser, c'est le " je veux dire "ou νοειω, du noumène. C'est-à-dire L'EXPIDICTION où deuxième mouvement de ma pensée. L'EXPIDICTION c'est m'exprimer, comme si j'expire une idée, à travers un Dire de concept, d'affect, où de  percept. Cependant, je ne peux exprimer ce noumène, cette chose en soi qu'en la rapportant à un modèle abstrait, c'est la Cinémation du Réel en Ciné-Réel.
Je veux dire, que comme Le Réel de cette chose en soi, est Impensable, alors, je le modélise en un abstrait, que je suis seul, comme être intelligent, à comprendre. Ensuite, je ramène cette abstraction dans mon existence, devant moi, afin de la Comme-Prendre (comprendre ). Elle est ramenée, comme une Coo-Naissance, c'est-à-dire la faire renaître devant moi, afin de la maîtriser. Cette abstraction de la chose en soi, se fait en ceci: un rectangle, que j'appelle tronc, un cercle que j'appelle branches et un triangle, invisible, mais que je suppose après bien des observations, des expérimentations etc. Ce qui fait que je nomme cette chose en soi, un « arbre », qui chez d'autres peuples, se nommerait blabla...blabla... Mais est-ce que cette chose-arbre est pensée?  Non! Parce que, Le Réel de cette Vivance est Impensable. Cependant, j'ai tenté en tant qu'être intelligent, de le penser en substituant à cet Impensable, un IMPENSÉ, pensable à son tour. Voilà comment du Monstrueux de ce Réel, je passe au Démon-(Mon)stration (Démonstration) en me, et en Projetant ce que qui m'ait jeté, projeter, de L'Étrange(été) de la Vivance, dans ma propre jeté, projeter, projetant.
La CINÉMATION de cet IMPENSABLE du RÉEL en un CINÉ-RÉEL, c'est de l'abstraction. Elle se fait grâce à nos nombreux instruments et méthodes d'abstraction, comme par exemple les mathématiques, la physique, les divers sciences, etc. L'Ontologie, est la méthode en philosophie, de penser cet impensé, de notre bout de Réel qui se trouve dans la Contrée-Bulle de L'Existence, et qui se dédouble en Être-Étant, puisqu'il se pense tout en vivant (Vivance) dans son existant (Existence), dans un effet miroir.  

L'IMPENSABLE,  c'est l'impossibilité de poser le problème du RÉEL (de Là Vivance), où si vous voulez, de le poser comme problème. Pourquoi? Parce que il y a deux RÉELs;  Le RÉEL comme Dehors qui lui, est Impensable, tandis que Le RÉEL comme L'Extérieur, lui, il est IMPENSÉ, donc pensable, pensé.
Ce RÉEL comme EXTÉRIEUR est Pensable dans une Cinémation, ( CHOSIFICATION de là Chose en soi, du noumène ) d'un CINÉ-RÉEL. Ce qui fait que le Ciné-Réel est le Réel comme Extérieur et non, le Réel comme Dehors. Il est son Extérieur et non son Dehors. Il est la pensée de L'Impensé et non la pensée de L'Impensable.
Le RÉEL comme DEHORS est Impensable, car IL est Le DEHORS du pensable, c'est-à-dire Le DÉJÀ-LÀ du PAS-ENCORE de Là VIVANCE.

Dans ma RENCONTRE avec là chose arbre, il y a doublure. D'une part il y a La Rencontre de là chose et de MOI en tant qu'un Moi subjectif, et d'autre part, il y a Là Rencontre dans cette rencontre d'un DÉJÀ- LÀ de là Vivance, là chose arbre, comme PAS-ENCORE de L'IMPENSABLE du Réel et d'un PAS-ENCORE de L'Existence d'un MOI pensant, comme DÉJÀ-LÀ de L'IMPENSÉ pensable dans Là Pensée de cette Existence.






mardi 9 juin 2020

JE VAIS DE RENCONTRE EN RENCONTRE

JE VAIS DE RENCONTRE EN RENCONTRE.
 .
MOI, TEMPS ABSOLU, dans le TEMPS RELATIF. Ce MOI est une pulsation, un reflet du TEMPS ABSOLU qui se manifeste par La Rencontre, avec lui-même, un Déjà-Làà travers L'Être de L'Existence, auquel répond L'Étant, à savoir ce "JE", un Pas-Encore de la Cinémation du Temps Relatif. C'est ce que j'avais déjà dit précédemment.
 Maintenant, je peux dire à ce stade, que : « JE suis du Temps qui crée du Temps et détermine du Temps .» Sachez bien que je ne peux pas dire : « Je suis du temps qui le crée, et le détermine.» ce serait faux, puisque, comme je l'avait également dit, la Forme du Temps est un cristal, où plutôt une multiplicité d'emboitements des temps, de plusieurs TEMPS incrustés les uns dans les autres, dans ce cristal, baignant dans L'ÉCOULEMENT UNIVERSEL d'un L'AGENCEMENT MACHINIQUE. Il y a donc plusieurs Temps: Le TEMPS du MOI, un Temps Absolu, et un Temps du JE qui lui, est un Temps Relatif. Ce qui fait que le JE crée, pour le compte du MOI, de son Moi, du Temps Relatif à L'Existence. Comment le fait-il ? Et bien, il le fait par la multiplicité des RENCONTRES. Ici, pour mon compte, je peux dire qu'il n'y a pas de Phénomènes au sens Kantien, mais uniquement des RENCONTRES. C'est par La RENCONTRE que Le JE comme Temps Relatif dans le Temps Absolu du MOI, crée pour celui-ci du Temps et et détermine du Temps. MOI Rencontre du TEMPS, JE Rencontre La RENCONTRE du Temps, pour créer La Rencontre du TEMPS, et déterminer La Rencontre du TEMPS. Ce qui fait que mon cri philosophique est: « Rien ne se fait sans LA RENCONTRE ! »

lundi 8 juin 2020

LA CHOSIFICATION ...

LA CHOSIFICATION DE LA CHOSE. 

 Comme nous vivons dans l'existence, où si vous voulez , dans la Rencontre de L'Existence par La Vivance, car Le Réel de La Vivance est Impensable, alors nous ne faisons que Chosifier les choses, c'est-à-dire objectiver nos synthèses subjectives d'appréhensions. Autrement dit, L'Existence n'est que la chosification de La Vivance, en choses, parce que nous nous heurtons à L'Impensable, cette limite absolue entre la Vivance et L'Existence. 
Celà dit, en chosifiant les choses, nous Cinémathisons un monde. Ce qui fait que nous faisons Cinémation d'un Ciné-Réel, qui est non pas un acte de transcendance, mais celui de transcendehors; c'est-à-dire qui ne se dépasse pas où dépasse les données, on ne dépasse rien, mais on plaque une fiction de réelle, (La Cinémation) qui elle nous ait imposée par L'Impensablilité du Dehors, de cet Impensable du Réel de La Vivance. 
Les choses que nous chosifions à longueur de journées nous ne pourrons jamais les connaître en elles-mêmes mais juste les recrées d'après notre seule subjectivité. C'est celàLa Cinémation, qui ne fait que recréer un Ciné-Réel et jamais Le Réel. La Cinémation est une Rencontre entre Le Moi et le Dehors, exprimée par notre Je. Cette Rencontre nous affecte et nous donne à penser, à penser un monde dans Le Monde composé avec les choses mêmes de ce Monde. Les Choses de ce Monde, nous sont données dans cette RENCONTRE, mais jamais penser en elles-mêmes. Elles nous sont juste renvoyer. C'est celà le point de départ de nos méprises, de notre perpétuel remise en question des choses.


 À LA RACINE DE LA CHOSIFICATION DE LA CHOSE. 

Ce que l'on appelle l'apparaître et le disparaître, n'est en fait valable que pour certains, notamment des êtres mouvants comme moi, je le suis. Ce qui fait que de nombreuses choses sont Là où elles sont, à savoir immobile, elles ne m'apparaissent pas, et ne disparaissent pas devant moi, mais c'est moi, qui vais où pas à leurs rencontres. Et c'est dans et durant mon vécu que je rencontre ces choses.
 Ce qui veut dire que c'est dans et durant mes déplacements, mes mouvements dans la vie que mon MOI et son double et interprète le JE fait ( où font) La RENCONTRE, où une suite de Rencontres avec cette multiplicité de choses du Monde.
 Le JE à ce moment-là , comme conscience est contraint de CHOSIFIER cette chose rencontrée en se disant : « ceci est un espace/temps de table, où ceci est un espace/temps d'arbre, où encore un espace/temps de telle personne, etc., etc.» Le JE chosifie la chose; c'est-à-dire qu'il chosifie de L'Espace et du Temps qui se trouvent à la racine même de ses rencontres, il crée ainsi, de L'Espace/Temps, autrement dit, le JE crée du TEMPS RELATIF à son Existence: Il Fait Cinémation.

dimanche 7 juin 2020

POSER UN PROBLÈME EN PHILOSOPHIE

POSER UN PROBLÈME EN PHILOSOPHIE 

 Pour Créer des concepts en philosophie, il faut d'abord savoir bien poser les problèmes. Pour Gilles Deleuze, les problèmes, celà s'inventent, par contre les questions, elles ne s'inventent pas (186). D'où nous viennent alors les problèmes ? 
Comme, je viens de le dire un peu plus haut, chaque époque nous encombre d'un lot de problèmes - c'est ce que l'on appellent communément les problèmes du temps - subrepticement, c'est-à-dire que le changement du Temps fait qu'il y a des problèmes qui disparaissent et d'autres qui apparaissent imperceptiblement pour nous humains. C'est pour celà que les problèmes changent de nature et évoluent à chaque époque. C'est la bifurcation - j'aime bien ce terme Bifurcation - dans le Temps, un DÉJÀ-LÀ de la Pensée. Ce Déjà-là fait du rôle du philosophe, un RÔLE fondamentalement pertinent, parce qu'il est le seul à savoir bien poser le problème. Une fois bien poser, autrement dit, inventer par le philosophe lui-même, celui-ci génère à son tour des séries de questions propre à lui.
 Ce qui fait que les questions sont de simples corollaires des problèmes qu'inventé le Philosophe. Le Philosophe est donc un être bien inspirer, par une RENCONTRE AU MONDE. Tout simplement parce qu'on ne né pas philosophe, on le devient. On le devient par une RENCONTRE AU MONDE d'autres philosophes vivant où morts ( à travers les livres, les documents et les cours enregistrés où vivants donnaient à l'Université.), qui nous donnent à leurs tours à penser. Pour celà, ils nous évitent donc, de mal poser les problèmes et ainsi de déboucher sur de faux (problèmes), par une Pensée non rigoureuse, non logique, et mal préparée à la réflexion. Le faux problème, c'est la bêtise disait Deleuze. 
La PHILOSOPHIE c'est donc l'art - parcequ'elle invente le/les problèmes, et crée le/les concepts - de bien poser les problèmes de notre époque, car elle est basée sur une rigueur mathématique et scientifique strict et sans concession. Elle diffère de la PENSÉE qui elle, risque de se fourvoyer dans les faux problèmes. Qu'est-ce que donc que poser un problème en philosophie? 
Pour poser un problème en philosophie, il faut d'abord avoir bien senti, bien humé, bien capté, bien goûté, bien touché du doigt...(187), le où les problèmes du moment, sinon on se fourvoie dans le superflu, l'inessentiel, la bêtise, quoi!. Les questions viendront après, d'elles-mêmes. 
Quel est notre Problème aujourd'hui? Nous vivons un temps assez particulier, à savoir celui du temps dit TEMPS DE L'UBIQUITÉ où la quatrième facette du Cristal du temps; celle dite du Temps Ubiquitaire. Ce qui fait que notre problème consiste à nous poser cette question: « C'est quoi le Temps Ubiquitaire, où le Temps de L'UBIQUITÉ? En quoi consiste-t-il ?»

(186) « Le problème encore une fois ça s'invente. Ca s'invente. Si vous n'avait pas inventez, les questions ça ne s'invente pas, une question c' est du type quelle heure est-il ? c'est pas un problème.» Gilles Deleuze cours sur les Classifications des signes et du temps, séance 4, YouTube.

(187)« Quand vous aurez trouvez ça vous saurez ce que c'est que la philosophie. C'est ce que j'appelais quel est le rapport du concept avec le goût ou avec le tact. Vous savez, il y a une étymologie de Nietzsche qui se lance dans le sage "sapiens". C'est le dérive sapiens de sapere - goûter. Ah bon ! En effet qu'est-ce que c'est que ce tact des problèmes ? Qu'est-ce que c'est que cette construction ? Qu'est-ce que c'est construire un problème ? Vous direz : les mathématiciens ils le font, oui, c'est-ce qu'il y a de commun entre la philosophie et les mathématiques : la construction des problèmes. Mais évidement ce n'est pas le même domaine. Bon...» Gilles Deleuze, cours sur Classification des signes et du temps, séance 4, YouTube.

samedi 6 juin 2020

D'OU VIENT LE CONCEPT DE RENCONTRE?

D'OU VIENT LE CONCEPT DE RENCONTRE...?

Mon inspiration, où INSPIVISION concernant le concept de la RENCONTRE, me vient de cette phrase tirée de Gilles Deleuze, durant son cours sur L'Anti-Oeudipe, etc. , disant ceci :

 « D’où la définition splendide de Spinoza lorsque, là il change tout, il garde le mot très classique de raison.... Quand il dit : "Il faut vivre raisonnablement", il veut dire quelque chose de très précis... il définit la raison de la manière suivante : "L’art d’organiser les bonnes rencontres",c’est-à-dire l’art de me tenir à l’écart, vis-à-vis des rencontres avec des choses qui détruiraient ma nature, et au contraire l’art de provoquer les bonnes rencontres, avec des choses qui confortent, qui augmentent ma nature ou ma puissance....» (185)
 La Rencontre comme un vivre raisonnablement, selon Spinoza, qui a-t-il de mieux? Voilà, d'où me vient ce concept ( de RENCONTRE, bien sûr).
 Ce Concept,contient en lui-même, et un Affect, celui du Dé-Visagement, celui du désemparement, et celui du questionnement, etc. , et du Percept, celui du Don de Penser, de Voir loin, etc. Je perçois le Monde, aussi bien que l'Autre autrement, après une telle rencontre, et celà quelle qu'elle soit. Car cette rencontre me permet de Penser, donc de concevoir. Et je ne peux concevoir qu'en Affect, Percept et Concept, si je tiens à être fidèle à la pensée de mon maître Gilles Deleuze. C'est là, où entre ma seconde phase de pensée, comme respiration. Après cette Rencontre, et son INSPIVISION, à savoir LE POSER-POUR-DIRE du premier temps du concept, c'est EXPIDICTION, à savoir LE DIRE-POUR-POSER du deuxième temps (du concept). Une seconde INSPIVISION me vient également du même cours.
Elle concerne le Concept de VIVANCE. Elle vient, en partie de cette phrase, ( de Gilles Deleuze). « il dit : Vous comprenez, il y a un ordre de la nature. Seulement ce qui se passe n’est jamais conforme à l’ordre de la nature parce qu’il y a plusieurs niveaux. Il y a un ordre de la nature du point de vue de la nature. Mais si moi, qui suis dans son langage - chacun de nous est, ce que Spinoza appelle, un "mode fini", une modification - chacun de nous est une modification, une modification marquée de finitude, un mode fini. Et bien, les modes finis se rencontrent les uns les autres, suivant un ordre qui ne leur est pas forcément favorable à chacune. L’ordre des rencontres entre modes finis est toujours conforme à la nature.
Si bien que la nature, elle, elle ne meurt jamais....» Cette dernière phrase, fait tilt dans mon cerveau. Je ne sais pas pourquoi ! C'est d'ailleurs comme celà que Gilles Deleuze, m'inspire: un mot, un concept, une phrase,... et même parfois un simple frémissement, un rire, un je ne sais quoi; et pour qu'une porte me soit ouverte, par lui. Limpide ! Splendide

! (185) Gilles DELEUZE cours a Vincennes, sur L'Anti-Oeudipe ... du.27/05/1980. Université De Paris VIII.

vendredi 5 juin 2020

LE VISAGE DE LA RENCONTRE

LE VISAGE DANS LA RENCONTRE

 Dans la RENCONTRE, il y a deux temps; le premier celui de La Rencontre avec L'Autre, avec Le Monde. Par exemple Ulysse à la fin de L'Odyssée, Rencontre son père Laërte, premièrement ils se Dé-Visagent l'un l'autre. Ils sont affectés; c'est Le Choc de La Rencontre qui affecte. C'est aussi le temps du Dé-Vidagement, à savoir un savoir/questionnement de Soi et de L'Autre, cet autre, à la fois proche lointain et lointain proche, ce même qui est L'Autre; un trou noir dans un mur blanc, disait Gilles Deleuze. C'est le moment le plus important de la RENCONTRE, à savoir celui du DÉ-VISAGEMENT; où chacun est désarçonné dans son Soi-propre, et où chacun se tient hors de soi, c'est-à-dire existe, en même temps qu'il RE-CONNAÎT l'autre et SE RE-CONNAÎT en l'autre. C'est le moment D'ÊTRE ET DE RENCONTRE, où du DÉJÀ-LA de L'Être et du PAS-ENCORE de la RENCONTRE. Car la RENCONTRE est une ouverture à l'inconnu, à l'aventure, à la bifurcation dans le l'Espace et le Temps.
 Le moment du trait de Visageité et du contour Visagéfiant, où de Visagification si c'est autre chose qu'un être humain, à savoir Le Visage dans sa triple fonction:

- INDIVIDUALISATION,
 - COMMUNICATION,
 - Et SOCIALISATION.

 le second temps, est celui du se Rendre-Compte , où Ulysse se rend compte; c'est celui de la prise de conscience, de ce reflet, de cet écho qui lui revient de L'Autre. Le moment de prise de conscience, par le Don de Penser. Le RETOUR de L'Autre en Soi, de la Communication et de la Socialisation avec autrui.
C'est celà affecte et le don de penser de la Rencontre. Voici le texte de cette Rencontre entre Ulysse et son père.

 « 303 « Vieillard, je te parlerai avec franchise. Je suis d'Alybante où j'habite le superbe palais de mon père Aphidante, fils de Polypémon, et mon nom est Épéritus. Un mauvais génie, qui me fait errer depuis longtemps loin de la Sicanie, m'a conduit malgré moi sur les bords d'Ithaque, et mon navire est resté sur le rivage, à quelque distance de la ville. Il y a déjà cinq années que le malheureux Ulysse a quitté ma patrie. Quand ce héros partit d'Alybante, des oiseaux de bon augure volèrent à sa droite ; nous nous réjouîmes tous deux de ce présage, car nous espérions nous revoir un jour et nous faire encore de nouveaux présents. » Il dit, et le sombre nuage de la douleur obscurcit le front du pauvre vieillard. Laërte se baisse lentement, ramasse de la poussière brûlante et la jette à pleines mains sur sa tête en poussant de sourds gémissements. A cette vue le cœur d'Ulysse se déchire et ses narines se gonflent : saisi d'une vive émotion, le héros se précipite dans les bras du vieillard, le couvre de baisers et lui dit :

 321 « Mon père, c'est moi, c'est ton fils, celui que tu regrettes, et qui, après vingt années d'absence, revient enfin dans sa chère patrie ! Ô mon père, sèche tes larmes et retiens tes sanglots ; car j'ai à te dire (et le temps nous presse) que je viens d'immoler dans mon palais tous les prétendants de Pénélope, que je viens de châtier l'insolence de ces jeunes princes, et de les punir de leurs forfaits odieux ! » Le vieux Laërte lui répond aussitôt :

 328 « Si vraiment tu es mon fils, mon Ulysse bien-aimé, montre-moi donc quelque signe certain qui puisse m'en convaincre. » L'ingénieux Ulysse réplique en ces termes :

 331 « Eh bien ! contemple de tes propres yeux la cicatrice de la blessure que me fit jadis, sur le mont Parnèse, un sanglier aux dents d'ivoire lorsque j'allai, par ton ordre et par celui de ma mère, auprès d'Autolycus, mon aïeul maternel, pour chercher les dons qu'il avait promis de me donner quand il vint à Ithaque. Mais pour dissiper tes doutes, ô mon père, je vais maintenant te désigner, dans ce magnifique jardin, les arbres que tu me donnas pendant mon enfance lorsque je t'accompagnais sous ces beaux ombrages et que tu me disais le nom des arbres de ton jardin. Tu me fis présent de treize poiriers, de dix pommiers et de quarante figuiers ; tu me promis en outre cinquante treilles de vignes dont chacune était chargée de grappes diverses qui mûrissent lorsque les saisons de Jupiter descendues des cieux s'appesantissent sur elles. » A ces paroles et à ces indices, le vieillard sent ses genoux trembler et son cœur défaillir ; car il vient de reconnaître son fils. Il se jette en chancelant dans les bras d'Ulysse, et le héros soutient son père prêt à s'évanouir.»

mercredi 3 juin 2020

LE JEU DU JE

LE JEU DU JE 

« La conscience qui dit "Je ", qu’est-ce qu’elle fait ? Elle fait une synthèse, ça veut dire quoi ? Le temps sous l’aspect de la succession, c’est à dire du rapport de ses parties, me donne des parties qui se défont en même temps qu’elles se font. Ce que peut faire la conscience ou le " Je ", c’est déterminer un présent. J’appréhende un présent. Vous me direz mais ce n’est pas dans ma possibilité d’appréhender un présent, mais si ! On ne cesse pas de vivre comme ça. L’acte de la conscience est l’appréhension d’un présent, la fixation d’un présent. Pourquoi ? Parce qu’on jouit d’une large variation possible. » 

  Je pars de cette phrase de Gilles Deleuze, tirée de son cours sur "Vérité et Temps..." (183) , pour rebondir et dire, pour mon compte, ceci: 
Donc Le JE, comme conscience, comme Temps Relatif aussi, fixe un présent, c'est l'appréhension de Kant, ensuite il en conserve les souvenirs, c'est-à-dire mémorise, c'est la reproduction, suivie par la recognition kantienne, autrement dit, il authentifie ( la recognition) en rapportant à un terme supposé permanent ce qu'il vient de fixer et de conserver comme mémoire. Ce qui fait que ce JE, fixe un présent, le conserve en l'authentifiant.
 Dans le rêve, il n'y a rien de tout celà, le présent, si présent il y a, nous échappe, il n'est que présent fuyant, sans consistance, sans mémoire, et sans possibilité d'authentification. C'est-à-dire qu'il n'y a ni fixation de présent, ni mémoire du passé, ni futur, dans la mesure où le futur est projection de cette authentification/mémoire. C'est l'inconstance du rêve et qui fait le rêve-même. Or, dans L'Existence, c'est plus consistant, si je puis dire. Le JE crée son Temps Relatif à cette existence: en un mot, le JE fait CINEMATION d'un Ciné-Réel. 

Gilles Deleuze enchaîne plus loin, dans ce même cours : « MOI, je SUIS dans le TEMPS, et JE, comprenez bien, moi suis dans le temps et JE, fais une SYNTHESE des rapports de temps et de ce qui est dans le temps.» (184). Splendide ! Car il révèle ce que je cherche à prouver, à savoir Le MOI et Le JE; le premier est le Temps Absolu et le second; le JE, est le Temps Relatif. Le MOI est une pulsation, un reflet du TEMPS ABSOLU qui se manifeste par La Rencontre, avec lui-même, à travers L'Être de L'Existence, auquel répond L'Étant, ce "JE" Cinémation du Temps Relatif. Je continu, en disant qu'aujourd'hui, grâce aux connexions Internet, et à la technologie informatique, numérique, etc..., nous avons ajouter un autre mode d'espace/temps, où plutôt une autre facette du cristal temps; celle de L'UBIQUITÉ.

 Si avant, le JE, fixe, conserve et authentifie un présent, de nos jours, ce même JE se projette, en plus, partout et nul part, à travers un AVATAR-JE, virtuel, c'est-à-dire que le JE s'actualise en Avatar-Je dans un autre présent, celui du « ICI, LÀ-BAS, MAINTENANT» où si j'ose ça en latin, que je ne maitrise pas bien, excusez donc mes approximations, « Hic nunc illic.». 
Cet Avatar-Je entre dans un jeu de miroitement entre, lui, le JE avatar virtuel qui s'actualise à chaque clique, et le JE existence qui fait Cinémation de son temps. Ce jeu de miroitement est suscité par les algorithmes, eux-mêmes, créés par des étants JE.

 (183) Gilles Deleuze - vérité et temps cours 60 du 17/04/1984 - 2. Université de Paris VIII

 (184) « Ce sont des présents très différents les uns des autres. Tout comme, si vous voulez, chaque organisme animal (c’est connu) a son mode de présentification, c’est-à dire a ses minima de présent plus ou moins rapides. Il est évident que le présent d’une mouche n’est pas le même que celui d’un éléphant. Cela dépend aussi de l’horizon perceptif, cela dépend de mille et une choses.» Gilles Deleuze - vérité et temps cours 60 du 17/04/1984 - 2. Idem.

mardi 2 juin 2020

LA PENSÉE ARACHNÉENNE UNE RENCONTRE?

 En tirant ces lignes de fuites, La Pensée Arachnéenne joue sur La RENCONTRE des points de Singularités aléatoires de ses lignes, afin de provoquer d'autres agencements que celles suivis par la Pensée classique. Il s'agit d'ouvrir les  portes, à l'instar de Gilles Deleuze, afin d'aérer la pensée et de surtout faire penser où se donner à penser, par la Rencontre.
Et là, j'ajoute cette autre note comme dans les poèmes de Remond Roussel, cher à Michel Foucault:
L'ÊTRE est quadruple RENCONTRE (S):
 - dans sa Spacialité, à savoir L'ÊTRE-LÀ,
 - dans sa Temporalité, à savoir L'ÊTRE-MAINTENANT,
 - dans son Ouverture/Retrait, à savoir L'ÊTRE-CONSCIENCE/OUBLI
. - et dans sa Multiplicité, à savoir L'ÊTRE-AVEC. et c'est dans ces Rencontres que L'ÊTRE persiste d'être; autrement dit d'exister.
 Ainsi, L'ÊTRE n'est que successions de RENCONTRES.
 L'Être Au Monde est LÀ présent, en tant que RENCONTRE AU MONDE; c'est-à-dire qu'il est le fruit d'une rencontre entre deux êtres, une Pro-jetion. Il est jeter où pro-jeter au Monde. Second rajout de fragment:

 SE PROJETER POUR SE RENCONTRER. ...

 Nous sommes en NOUS, et nous cherchons à nous PROJETER en vue de quoi? C'est celà le nœud du problème de l'Être du Dasein - c'est-à-dire de L'Être-là - qui cherche à se PROJETER en vue de se RENCONTRER, afin de se CONNAÎTRE. ... Nous nous projetons par de multiples manières. Comme par exemple aujourd'hui, nous nous projetons dans l'Internet, cet autre espace/temps, par quoi, par nos avatars, nos pseudos bien sûr.

Voilà aussi, pourquoi Heidegger appelle le Dasein: ÊTRE-LÀ, où L'ÊTRE-SOUS-LA-MAIN. Il est effectivement LÀ et ne peut sortir, de Soi, que par PROJECTION: Se Projeter pour se RENCONTRER. Chez Homère, puisque c'est à travers Les Rencontres D'ODYSSEUS que nous cheminons, je relève le passage, parmi tant d'autres, de la RENCONTRE de Télématique et de Minerve, où les dieux ont se pouvoir de sortir de soi et d'être autre chose, autre être, même sous le masque de l'apparence.
« Elle part en s'élançant des sommets de l'Olympe et s'arrête au milieu de la population d'Ithaque, devant le vestibule d'Ulysse, sur le seuil de la cour. La déesse, sous les traits de l'étranger Mentes, roi des Taphiens, tient entre ses mains sa lance redoutable ; elle trouve les fiers préHpndants se livrant au jeu de dés, couchés sur des peaux de bœufs qu'ils avaient immolés eux-mêmes ; des hérauts et des serviteurs actifs s'empressaient, les uns de mêler le vin et l'eau dans les cratères, les autres de nettoyer les tables avec des éponges douées et poreuses, de les mettre en place et de diviser les viandes par morceaux.
 Le premier qui aperçoit au loin la déesse est Télémaque, semblable à un dieu ; assis parmi les prétendants à la main de sa mère, son cœur est dévoré de chagrins : il médite dans son esprit que, si son valeureux père était de retour, il chasserait de son palais cette foule de prétendants, ressaisirait son honneur et gouvernerait à son gré ses riches domaines. Toutes ces pensées l'agitaient lorsqu'il aperçoit Minerve. Il va droit au vestibule, et s'indigne au fond de l'âme qu'un étranger soit resté si longtemps à la porte ; il se tient près de la déesse, lui prend la main droite, reçoit la lance d'airain et lui adresse ces rapides paroles : [123] « Salut, étranger ; reçois de nous un accueil amical. Lorsque les aliments auront réparé tes forces, tu nous diras le sujet qui t'amène. »».Tirée de L'Odyssée d'Homère.

lundi 1 juin 2020

NOTES SUR PENSÉE ARACHNÉENNE

NOTES DE LA PENSÉE ARACHNÉENNE: LE MODE DE PENSÉE ARACHNEENNE

 Le délire que je viens de vous présenter dans le précédent texte, traduit la démarche de ma pensée, qui consiste à tirer, tel une araignée, une multiplicité de lignes de fuites (178). En apparence sans rapports, ni relations, elles obéissent non pas à la logique dialectique, comme le dit si bien Michel Foucault, dans son cours (179), mais plutôt à la logique stratégique.
 Ce qui fait que celà prenne l'apparence d'un délire. Le délire disait Gilles Deleuze est un voyage (180). Pour Platon, le délire est source de bien (181) et vient du ciel. Il est chez lui, l'Art qui interprète l'Avenir ( manikè) , l'Art du raisonnement (oionistikè) et enfin l'Art des Muses (poétique) où la poésie du bon sens... (182) .
 Pour mon compte, le délire est multiple; à la fois l'Affect, Concept et Percept dans le sens Deleuzien, quand il est positif et à la fois déraison, folie, et ligne de mort, quand il est négatif. Ainsi, le délire me sert à tirer ces lignes de fuites, sans rapports apparent, qui en se Rencontrant en de nombreux points singuliers, me permettent, à leurs tours, de dégager des singularités philosophiques. 
 Le Délire devient, pour moi, un mode opératoire de la Philosophie Transversale, sous forme de mode de Pensée ARACHNEENNE.

 (178) « C'est sûr les lignes de fuites qu'on créer.» disait Gilles Deleuze dans son cours sur Anti-Oeudipe, séance 1, Université Paris VIII.

 .(179) Voir cours du Philosophe Michel FOUCAULT, Économie-politique, cours 2, site du ollège de France, vidéo sur YouTube. Où Foucault parle de la Logique dialectique, qui elle, selon lui, fait jouer des termes contradictoires d' éléments homogènes, face à la Logique stratégique, qui est plutôt, une connexion d'éléments hétérogènes. 

(180) Voir cours de Gilles Deleuze, L'Ant-Œudipe, séance 1, Université Paris VIII. 

(181) Voir le dialogue PHÈDRE , de PLATON , 243d - 245b. Éditions Garnier-Flammarion, traduction Émile CHAMBRY.

 (182) Voir Le même Platon dans ION. Édition idem.

QU'EST-CE QUE LA VIVANCE ET L'EXISTENCE?



 Le MOI, Temps Absolu, se Rencontre Soi-même en DÉVISAGEMENT de L'Autre, où et du Monde, en Rencontrant, il Pose-Pour-Dire puis Dit-Pour-Poser à travers son JE, Temps Relatif, en accord avec Soi-même, à entre un Déjà-Là et un Pas-Encore, d'un Maintenant Écoulement. L'Écoulement du Maintenant Pur Éternel dans lequel se fait ce Maintenant Écoulement d'un Déjà-Là qui n'est Pas-Encore. C'est celà L'Impensable VIVANCE. 
La Vivance c'est L'IMPENSABLE qui n'est pas pensable. Par contre, ce qui est pensable, c'est L'IMPENSÉ de L'Existence, qui est pensable par La Pensée. Et ce qui est pensable par La Pensée c'est L'Existence de L'ÊTRE - ÉTANT. La Vivance est L'IMPENSABLE Étrange(er)été du Monstrueux, tandis que L'Existence est la pensée de L'IMPENSÉ, pensable par La Pensée, dans L'Étrange(er)été de L'ÊTRE , jeté, projetant L'ÉTANT Démonstrable.