dimanche 12 janvier 2020

L' E T R E ET L' A V O I R


                         


L'Être sert ( le servir) L'Étant homme, mais il l'asserve d'une autre manière ( l'asservir); autrement dit, L'Être-Ouvert, se Rencontre, dans L'Étant Homme, l'affecté et lui donne à penser, c'est ça le « servir», mais par la suite dans la Constance de L' Existence (161). son double, à savoir L'Être-Fermé, l' Encontre en l'enfermant dans L'Avoir-du-Vouloir de la Contre-Pensée, de tout POUVOIR, c'est ça " asservir". Tout Pouvoir est un asservissement de l'être, puisqu'il est Le Fermé, à savoir la limite de L'Existence en RÉSISTANCE à La Monstruosité de la Vivance.  
L'Être est un DON, c'est-à-dire un Ouvert,  un donné , Une RENCONTRE, une perspective de Vitalité, de Vivance, tandis que L'Avoir, c'est une RE-PRISE de ce don de penser, un Fermé, une Dé-Rencontre où un ENCONTRE, un usurpé, un repris sans autre perspective que la destruction, qui vient se fracasser sur le mur de la finitude de La Mort.  Le Pouvoir est donc destruction de L'Être, de L'Existence, auquel résister La Pensée; c'est La SUBJECTIVATION de Foucault.
Revenant à la Constance de L'Existence. Cette constance n'est autre que la pulsation de ce Doublet  qui est L' "ÊTRE/ÉTANT " qui jouant entre Voilement/Dévoilement, Clarté/Obscurité, Apparition/Disparition, Don /Retrait, Le Déjà-Là/Pas-Encore, existe tel un pulsar. L'Être apparaît dans la disparition de L'Étant. L'Étant se voile en se dévoilant dans L'Être. L'Être donne à penser dans La Rencontre L'Étant dans son retrait. L'Étant cet Être-éclairci (162) tente de comprendre, de questionner L'Être, cet Étant-obscure; c'est celà ce que j'appelle La CONSTANCE DE L'EXISTENCE; Un Déjà-Là Pas-Encore du Un Pas-Encore Déjà-Là.

(161) Ce que j'appelle " Constance de L'Existence" m'est inspirée de:
« ... le caractère de l'apparaître et du disparaître passager appartiennent en réalité à la constance originaire de l'existence. Idem.  HEIDEGGER. Page 260.

(162) « L'étant qui porte le titre de Da-sein est "éclairci". La lumière qui constitue cet être-éclairci du Dasein n'est point la force et la source ontiquement sous-la-main d'une clarté irradiante qui surviendrait de temps à autre en cet étant. » Idem.HEIDEGGER.Pages 266/267.


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