dimanche 16 février 2020

TEXTES ORPHELINS SUR ...


Parmi les textes orphelins dont je ne peux me défaire en voici deux:



L'ÉCLAIR DE LA PENSÉE.
L'APPARITION/DISPARITION DES PAROLES AILEES.9


Je voudrais revenir au sujet des Dieux-Concepts où des Concepts-Dieux Grecs, et essayé pour mon compte, d'en dégager de Ce que je peux comprendre de la pensée grecque; à savoir de la  PROJECTION de son IMAGE-PENSÉE reflétant son Monde Philosophique.
Pour les Grecques, et c'est toujours vrai, Tout est Mouvement, et dans ce mouvement, se mouvaient les hommes et les dieux. Pour les hommes, ils ont reçus ce DON (01) des dieux, celui de penser. Oui, mais comment?
La pensée chez les Grecques est une Re-Connaissance (02)  de ce don, c'est-à-dire savoir HABITER (03) la Pensée.
Elle est aussi et également une seconde Re-Connaissance mais cette fois-ci celle des Concepts-Dieux où Dieux-Concepts.
Martin Heidegger l'explique presque, en disant , je cite : «Poser, λέγειν, comme ce qui est posé. Poser c'est "laisser être posé-devant"(04).
Quand nous disons quelque chose de quelque chose, nous le laissons être posé-devant, ce qui veut dire en même temps: nous le laissons paraître, comme tel où tel. Mener quelque chose au paraître et le laisser être posé-devant, voilà l'être du λέγειν et du Λόγος pour la pensée grecque. » Laisser être posé-devant, c'est quoi? C'est laisser ses Êtres Ailés que sont les Concepts-Dieux se poser, comme se posent les oiseaux - d'où le caractère divinatoire des vols d'oiseaux chez les Grecques, à savoir l'augure  et même les oracles de la Pythie - et se révéler. Il y a ainsi cette idée de Mouvement qui revient, et celle non plus de Voilement/Dévoilement, mais plutôt celle d'APPARITION / DISPARITION.
Dans la Pensée Philosophique Grecque les idées Apparaissent et Disparaissent dans l'Éclair de Ζεύς.  
Limpide, non!  dirait Deleuze.

(01) Martin Heidegger « Qu'appelle-t-on pense6r?» Édition PUF 1973.

(02) « Ce don qu'il nous fait, ce cadeau est véritablement la dot qui recèle notre être.» Heidegger idem,  page 137.

(03) « Pour autant que nous pensons ce qui donne le plus à penser, nous sommes proprement reconnaissants.» idem, page 150.

(04) Voir mon concept contraire de Dé-Habitation dans l'opinion.

LA PENSÉE COMME PRO-JECTION

L'être pré-sent de l'étant pré-sent, pro-jette et ob-jete (05) l'éclair d'une forme, mémorisée dans son étant pré-sent pour être pré-sent dans son Être pré-sent de son Étant pré-sent; c'est celà la Pensée, c'est celà Penser. Autrement dit, La Pensée c'est L'ÊTRE PRO-JETÉ ET OB-JETÉ dans son ÉTANT. Le Don de Penser, c'est L'ÊTRE SE PRO-JETANT ET S'OB-JETANT son (06) ÉTANT.
L'être pré-sent de l'étant pré-sent, pro-jette et ob-jete  l'éclair d'une forme, mémorisée dans son étant pré-sent pour être pré-sent dans son Être pré-sent de son Étant pré-sent; c'est-à-dire faire naître L'ÉTINCELLE de la Pensée qui animera à son tour L'ESPRIT de l'Intelligence pour penser.


(05) « Si l'être de l'étant ne régnait pas déjà au sens de l'être présent de ce qui est pré-sent, alors l'étant n'aurait pas pu apparaître comme l'ob-jeté, comme ce qui fait le caractère objectif de l'objet.» page 215. Martin Heidegger « Qu'appelle-t-on penser?» Édition PUF.

(06) «Le έόν, l'être pré-sent de l'étant pré-sent enferme dans le νοεϊν en son sein, et celà comme ce qui fait partie de lui. C'est du sein de l'έόν, du sein de l'être pré-sent de l'étant pré-sent que parle la duplicité des deux. C'est d'elle qu'à son tour vient   le rappel qui appelle à l'être de la pensée et qui laisse entrer celle-ci dans son être et la protège en son sein.» idem, page 223.

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